Panique surprenante

20 8 0
                                    

Je sortais du sol de sable. J'avançais déterminée à obtenir ma dose. J'oublierai tout. Sur ma droite, je longeais l'emplacement où Sandrine allait rapidement sombrer. 

Les deux gars me regardaient venir vers eux. Je souriais, tout en les saluant.

- Bonsoir!!! J'ai vu que vous fumiez un pet... Est ce que, par hasard, vous seriez d'accord de me dépanner s'il vous plait? J' ai oublié d'en prendre.

Ils réagirent plutôt positivement à ma demande:

- Avec plaisir. Tu peux venir t'installer avec nous.

Pourquoi pas m'accorder une pause? Prête à m'assoir et à faire connaissance, une voix plutôt sèche se faisait entendre derrière moi:

- Qu'est ce que tu fais? Tu les connais?

C'était Max. Droit, comme un roc. On l'aurait cru prêt à attaquer.

- Euuuuh... Non... Enfin... J'avais envie de fumer, alors je me suis dit que... ENFIN!!! Il n'y a aucun problème. 

Je me sentais comme une enfant qui venait de faire une bêtise. Je faisais demi- tour en direction de Maxime. Mon rythme cardiaque allait exploser. J'étais submergée, j'avançais alors que j'aurais voulu m'éloigner à nouveau, le plus loin possible. De quoi allions nous parler? Qu'allions nous faire? 

Pour la première fois je le détaillais en me disant que le style, brun au yeux vert, pourrait sacrément me plaire. Cet air sérieux me flageolait. En rellongeant la plage dans l'autre sens, j'apercevais Sandrine prête a se faire ramasser par Pierre, sur ma gauche. Je me retrouverais seule. SEULE!!! AVEC LUI!!!

Prise de panique, j'accélérais le pas, dans le but qu'il arrête de me regarder comme si j'étais importante. Ses yeux, sa bouche. MON DIEU!!! Voyez t'il que je le scrutais ainsi? 

Je ne voulais pas qu'il me parle, pour ne pas avoir à répondre quelque chose qui ferait de moi la fille qu'on abandonne...

Le dernier pas qui me séparait de lui collait mon corps contre le sien. J'étais là, dans ses bras forts, sa bouche sur la mienne, son souffle, son odeur, sa chaleur dans ce froid. Je ne pouvais pas me décollait de cette étreinte dont j'avais eu tellement besoin. Sa grandeur, sa carrure épaisse guidaient sa force tout en tendresse. Comment avais je pu refuser une chose pareille?!?!

Les autres commençaient à ranger leurs affaires dans les voitures. Sandrine partait tant bien que mal imbibée de Chardonay . Max, prenait quelques bières en guise de munitions pour le reste de notre soirée.

En l'ignorant toute la soirée, je n'avais même pas remarqué qu'il était allé chercher sa voiture. Nous serions donc libre de rester et rentrer à l'heure que l'on voudrait.

Un nouveau départ, une vie nouvelle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant