Chapitre 2 : L'annonce ressassant le passé

47 8 17
                                    

Le lendemain, tous les amis se retrouvèrent au lycée. Quand Xiù, Mélissa et Helena arrivèrent, elles trouvèrent un Matei bondissant dans tous les sens comme une puce.
Une fois la question posée, de savoir ce qui se passait, le jeune brun leur répondit :
-Ngôi Sao a un truc à nous révéler après ! Je suis tout excité à l'idée de savoir ce que c'est !
Quant à Stefano, il était assis sur sa chaise, le nez plongé dans son carnet de croquis, égal à lui-même.

Le cours commença mais n'effaça pas les mémoires pour autant ! À la pause de dix heures, Matei demanda donc à Ngôi Sao ce qu'elle voulait leur révéler depuis ce matin.
Ses amis attendaient impatiemment ce qu'elle allait dire, qu'elle ouvre la bouche et parle, ce qui la faisait sourire intérieurement.
-J'ai un petit ami !

Helena poussa une exclamation stridente et étreignit son amie avec force. Mélissa la félicita et Matei lui donna une petite tape sur l'épaule, la seule chose qu'il pouvait faire vu que Helena l'avait devancé pour faire un câlin. Xiù applaudit comme une dératée en souriant néanmoins sincèrement.
-C'est qui ? firent Helena et Matei, curieux et toujours avides de ragots en tous genres. On le connaît ?
-Matei l'a déjà vu une fois ou deux, mais pas vous.
-Oh ? fit Matei avec un grand sourire.
-Alors comment il s'appelle ? demanda Helena.
-Marveen, répondit Ngôi Sao.
-Trop bien ! Il est comment ? T'as une photo ?
-Il est brun, il est un peu timide aussi comme toi Matei, mais très gentil et adorable.

Stefano soupira intérieurement.
De soulagement.
Un sourire naquit sur ses lèvres. Il était content. Ngôi Sao était heureuse à présent et il en était content.
Il perdit le fil de la discussion. Ça arrivait assez souvent ces derniers temps, il était très pensif ces jours. Il se mit alors à penser à plusieurs choses, dont l'anniversaire de sa mère qui approchait à grands pas, et il pensait aussi au cadeau qu'il allait lui offrir avec son frère.
Soudain, son regard croisa celui de son amie. Elle lui sourit, bien qu'elle avait remarqué qu'il soit dans ses pensées. Helena lui dit alors :
-Et toi, t'as rien dit !
Stefano sourit alors sincèrement en disant :
-C'est cool !

À la pause de midi, alors qu'ils mangeaient, rejoints par Driss le meilleur ami de Stefano, puis plus tard par Taniya et Fabienne, deux amies de Xiù et Ngôi Sao d'une autre classe, la jeune asiatique leur révéla aussi cette information. Cela rendit Fabienne et Taniya très heureuses et Driss se contenta de sourire amicalement.

Les cours de l'après-midi passèrent lentement mais une fois qu'ils se finirent, tout le monde s'en alla assez rapidement. Stefano proposa à Ngôi Sao de rentrer avec lui et Matei, ce qu'ils acceptèrent avec plaisir. Mais une fois dehors, le père de Matei était là.
-Ah. Bonjour Papa.
Il venait le chercher en voiture pour se rendre à quelque part. Probablement une réunion de famille, avait supposé Ngôi Sao.

C'est ainsi qie Stefano se retrouva seul avec son amie. Cette dernière en profita alors pour demander à Stefano :
-Pas trop surpris, que j'aie un copain ? Tu avais l'air ailleurs quand je l'ai annoncé.
-Tu remarques toujours tout, rit le jeune garçon. Toujours beaucoup trop de choses !
Puis il dédida de répondre à la question posée :
-Je suis un peu surpris, c'est vrai, mais tu m'avais parlé de ce Marveen quelques fois. Il a l'air gentil. C'est vraiment chouette pour toi !
Ngôi Sao sourit. Un sourire avec une nuance un tantinet nostalgique, voire avec une petite pointe de regrets.

Stefano poursuivit, devant son silence :
-Je suis vraiment content pour toi, tu sais. Tu sais...J'avais peur que tu ne réussisses pas à tourner la page. Et ça me faisait peur...
-Voyons...fit la jeune asiatique. Ça date presque d'il y a une année et demie quand même ! J'ai bien pu digérer, ne t'inquiète pas.
Stefano sourit un peu tristement tout en regardant ses pieds qui continuaient à avancer.
-J'espère pour toi. Quand tu m'as annoncé tes sentiments, c'était tellement soudain, je ne m'y attendais vraiment pas je dois dire.
Il soupira avec une tonalité toujours triste et il demanda :
-Est-ce que tu...Tu m'en veux ? D'avoir refusé de sortir avec toi ?

Est-ce que je peux sortir avec toi ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant