Chapitre 6 L'équilibre

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Le lendemain, je me leve de mon lit à 6h30. Je pars dans la salle bain, prendre une douche pour me réveiller.

J'étais à la fois excité et stressé de rejoindre Livaï. Excité car j'allais apprendre à voler, le rêve de sentir la liberté du bout des doigts et le stress car disons que Livaï est stressant...

Une fois sortie de la douche, je me brosse les dents, je m'habille d'un tee-shirt blanc laissant apercevoir mes épaules et centré au niveau de la taille, puis je mets un pantalon bleu marine assez moulant, je n'aie pas porté de pantalon depuis longtemps, je suis tellement habitué aux robes.

Les cheveux encore mouillés, je les essore au maximum, puis les démêlent de la pointe à la racine avec ma brosse pour ne pas les abîmés, je fais une longue et épaisse tresse sur le coté afin de ne pas être gêné tout à l'heure, mais je laisse quelques mèches retomber afin d'habiller mon visage.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir pour voir si je me trouve convenable, sans m'en rendre compte je voulais être belle, j'avais envie de plaire à Livaï.

Rien que cette idée me fais tressaillir, pourquoi je voudrais lui plaire ?
Il est tellement hautain, froid, un vrai bougre.
Mais en même temps, ses yeux sombres bleus aciers m'ensorcellent, ses cheveux noirs comme du charbon retombant sur son visage aux traits fins ne me laisse pas indifférente, il est très bel homme, et puis il m'a défendu et raccompagné, d'ailleurs pourquoi avait-il fait cela si il s'en fichait ?

Bref, il faut que je me sorte tous sa de la tête, la situation est compliqué, et moi pendant ce temps je pense à cet homme taciturne, c'est d'un puéril.

Dimitri était dans sa chambre, et c'était tant mieux car je ne voulais pas me justifier sur ma tenue inhabituelle d'aujourd'hui.

Je mets des bottines et prends mon étui pour qu'il ne se doute de rien.

J'arpente les rues de la ville, ne me souvenant plus très bien où se situe la maison de Livaï et ses deux amis.

Hier, j'avais airé sans vraiment regarder où j'étais, avant de tombé sur le blond.

Je marche depuis un sacré moment, tentant de parcourir le même chemin que la veille, mais je me rends compte que je me suis trompé de rue, et je fais cette erreur deux fois !
Je repaire enfin la dernière rue et m'y engouffre, j'avance et je vois Livaï en haut des escaliers adossé contre la porte d'entrée, les mains dans les poches de son pantalon.

- Tch, t'es en retard, prononçe t-il froidement en me toisant de bas en haut.

- Sinon bonjour... et oui je sais, désolé, je me suis un peu perdu en route. J'essaie de me justifier mais sa ne sert à rien, le résultat est le même, je suis en retard, je l'avais supplier la vieille et maintenant c'est moi qui le fait attendre.

- T'es au courant que tu n'as pas besoin de ton violon ? Dit-il perplexe en apercevant mon étui.

- Fallait bien que je parte comme si j'allais jouer ce matin... Et puis je gagne ma vie comme ça, j'irai sûrement sur la place après.

Il soupire et me fait signe avec sa main de monter, et nous entrons dans la maison.

- Tu peux poser ton machin là, me dit-il en désignant mon instrument.

Je m'exécute et pose mon étui contre le mur près de la porte d'entrée, pendant qu'il partait au fond de la pièce.

- Salut, moi c'est Isabel Magnolia, je ne me suis pas présenté hier ! s'écrit la rousse dans ma direction, elle se précipite vers moi, manquant de trébucher.

Même si le temps nous sépare [LivaïxOC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant