Chapitre 1 : Il y a bien longtemps, au fond de la cours (Partie 1)

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En passant, je m'appelle Rosemary Sander. Pour les intimes, c'est seulement Rose. J'habite au Texas avec mes deux parents et Christopher Red, un bon ami de mes parents, mais aussi notre garde du corps. Le nom de mon paternel c'est Nickolas Sander. Cependant, les gens ont l'habitude de le surnommé Nick. Au fond, nous avons tous l'habitude de se faire appeler par notre surnom. Celui de ma mère est Savly, la réduction de Savlena. Ma mère porte le nom de famille Sander, celui de mon père, car ils sont mariés depuis plusieurs années déjà. Il y a une chose que j'ai toujours trouvée étrange par contre. Mes parents n'agissent pas comme les couples « normales », si on peut le dire comme ça. Ce que j'essaie de dire, c'est que, quand on est en couple, il est normal de montrer de l'affection envers son partenaire devant son enfant, sans trop exagéré bien sûre, et de dormir dans le même lit par exemple. Je comprends qu'il peut y avoir exception, car, quand ça va mal dans un couple, les parents peuvent prendre la décision de rester ensemble et vivent en coloc. Mais, c'est bien rare que ça fonctionne longtemps ce genre de situation. Dans le cas de mes parents, étrangement, ça fonctionne comme ça depuis des années. Jamais ils ne se sont donnés de baisers, de câlins, etc. D'aussi loin que je me souvienne, ils ont également toujours fait chambre à part. Vous vous dites probablement que c'est invivable chez moi parce qu'ils passent leur journée à se disputer... et bien, non. Ils s'entendent à merveille. Je dirais même qu'ils sont les meilleurs amis. Ils tiennent l'un à l'autre et ils savent avoir du plaisir ensemble. Tout ce que je sais sur mes parents, c'est qu'ils se connaissent depuis le lycée et qu'ils sont inséparables depuis ce temps. Ça faisait un an que ma mère avait fini le lycée quand elle m'a eu, et, à partir de là, je suis devenu leur priorité numéro 1. Mes parents ne cessent de me répéter que tout ce qu'ils font, c'est pour mon bien.

Question apparence, je tiens quelques traits de mon père. Les yeux verts, la chevelure blonde, c'est bien lui qui me les a légués. Ma mère, par contre m'en avait donné un peu plus question apparence. Chaque fois que je me promenais avec elle, où qu'on visitait mes grands-parents, on me commentait sur le fait que j'étais pratiquement le portrait craché de ma mère, mais en version blonde. Les lèvres pulpeuses et le visage rond qu'on avait en commun ne cessait jamais de faire s'en faire parler.

Pour ce qui est de notre habitation, notre maison est située très loin de tout. Maman et papa avaient fait faire construire une maison immense isolée de la ville probablement pour la même raison que l'engagement des gardes du corps.

Pour ce qui est de mes ambitions, j'ai longtemps voulu suivre les traces de mon père, c'est-à-dire, devenir la patronne de son entreprise de vêtements, mais ce n'est plus dans mes plans d'actualités. J'ai vieilli, et j'ai d'autres désirs. Maintenant, je pense beaucoup à me diriger dans le domaine un peu plus policier, car je suis une fille bien curieuse de nature et je me rends compte que j'aimerais beaucoup étudier le cerveau des criminels. J'aimerais comprendre ce qui se passe dans leur tête et résoudre des enquêtes. Mais bref, j'ai toujours le temps d'y pensé et de changé d'idée, car j'ai seulement 16 ans et je suis seulement à ma quatrième année de lycée.

Cette journée-là, avant que les cours reprennent après le diner, j'avais rapidement regroupé mes amis tous ensemble à la cafétéria et leur avait donné rendez-vous au restaurent d'en face dès que la journée finirait. Bien sûr, ils m'avaient demandé ou j'étais durant l'heure de midi, mais je leur avais répondu que toute question serait inutile puisque la raison de ce rendez-vous après l'école allait probablement répondre à leur questionnement.

La cloche sonna et je me dépêchai de ramasser mes choses à mon casier. Je fis quelques pas à l'extérieur de l'école avant d'apercevoir une voiture luxueuse au loin qui m'était très familière. J'avais complètement oublié ce détail; je devais trouver un moyen de me débarrasser de Chris et de mon père. J'étais resté un moment figé là, au beau milieu du chemin où un troupeau d'élèves sortaient du bâtiment. Tout en me faisant bousculer, après environ deux minutes à essayer d'établir un plan, je descendis enfin l'escalier et couru vers la voiture. En arrivant près de celle-ci, je remarquai aussitôt l'absence de mon père. Chris baissa la fenêtre du côté passager et me fit un sourire.

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