trois nuits par semaine

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jujutsu kaisen

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jujutsu kaisen

- trois nuits par semaine -

nobamaki



[note d'auteure]
j'ai eu l'idée de cette fanfic à partir de la musique d'indochine, il y a des allusions de s3x mais rien n'est détaillé. j'espère que ça va vous plaire!!



le bruit des gouttes de pluies tapant sur les fenêtres du tram accompagnées du bruit constant des rames qui froissent les rails bercent ses oreilles dans des bruits sourd. il n'y a presque plus personne dans son wagon, c'est normal il est tard et il fait froid. les gens restent chez eux, au chaud profitant de leurs télévisions ou d'un bon livre.



les quelques personnes présentes ne sont qu'un groupe d'adolescents, sortant à peine d'une boîte de nuit, riant au éclat en s'appuyant les uns sur les autres. il y a aussi ce mec, celui qui est toujours dans le tram, celui dont on a l'impression qu'il vit dedans. il lit un livre abîmé, le même livre qu'il lit depuis des années. certains penseront qu'il est fou, les autres savent qu'il appartient à son ex-fiancée. il y a un ouvrier, à moitié somnolant qui rentre de son quart de travail qui s'est un peu prolongé, il a l'habitude, son nouveau patron ne l'apprécie pas.



et puis il y a cette fille. celle qui ne fait pas attention au monde qui l'entoure. celle dont les pupilles ne quittent pas les gouttes de pluie qui se font la course, les gouttes de pluie qui hésitent à se laisser tomber dans le vide et qui stagnent au même endroit, tremblant sous le vent. plus rien n'a d'importance. l'espace autour d'elle disparaît peu à peu l'amenant dans les ténèbres de plus en plus sombres. la laissant résider dans un puit noir de pensées volantes. elle est dans son monde. elle s'imagine poser les pieds dans un vide sans fin. une vide qui pourrait la faire ne jamais se réveiller.



"excusez-moi? pardon, désolé de vous déranger mais vous auriez un mouchoir?"



une main secoue légèrement son épaule et ses yeux glissent vers deux formes debout en face d'elle. les sons reviennent et les ténèbres se déplacent, disparaissant dans un coin de son esprit - elle n'a pas à s'en faire, elles ne disparaissent jamais loin. elle analyse la situation rapidement et remarque que l'homme devant elle à le nez en sang tandis qu'il est maintenu par cette fille qui doit être une des rares personnes non-soules dans le groupe d'amis. elle cligne des yeux deux fois, laissant ses cils taper sur ses pommettes avant de sortir un mouchoir vierge de la poche de sa veste.



"tenez."



la fille lui offre un sourire en l'attrapant. elle la remercie avant de s'éloigner, elle rejoint le groupe d'amis puis soigne avec douceur le nez du garçon avant de lui infliger un tape sur le front et de poser ses lèvres sur les siennes délicatement dans un sourire aussi doux qu'une plume.



un soupir s'échappe des lèvres de la brune qui se lève, reconnaissant les rues de l'arrêt où elle s'arrête maintenant plusieurs fois par semaines pour déverser ses idées noires à l'oreille attentive qu'est son amie.



tout avait commencé un mois plus tôt, quand ses larmes avaient éclatées en pleine soirée et que les bras de maki l'avait réconforté pendant des heures. des heures où aucunes n'avaient parlé. puis elle était partie sans dire un mot.



deux jours après, elle était à la porte de son appartement pour se replonger dans ses bras et évacuer tout ce qu'elle avait sur le cœur. et c'est à partir de la troisième fois qu'un accord silencieux s'était instauré entres elles. trois soirs par semaine. c'était tout ce qu'elle demandait.



après deux semaines, les accolades n'étaient plus suffisante, les caresses se montraient de plus en plus, les corps se collaient dans une recherche de chaleur, dans une recherche de nouveautés, de bien-être. les lèvres s'étaient frôlées une fois dans un excès de courage mais elle avait quitté l'appartement avant. parce qu'elle avait peur de cette nouveauté.



puis elle avait bien réfléchis, elle avait réfléchis pendant des jours à ce qu'elle voulait. elle la voulait elle. elle voulait ses lèvres contre les siennes. elle voulait explorer les moindres recoins de son corps. elle voulait qu'elle soit sa première nuit d'amour.



et c'était avec toutes ces idées en tête qu'elle se dirigeait vers chez elle. avec toutes ces idées qu'elle tapait le code de l'immeuble. avec toutes ces idées qu'elle grimpa les escaliers aussi vite que possible. avec toutes ces idées qu'elle toqua à la porte. avec toutes ces pensées qu'elle fonça sur les lèvres de la plus grande sans aucunes peurs.



la porte se referma derrière elle dans un cliquetis annonçant la fermeture. annonçant une intimité nouvelle.



cette nuit-là, elle se sentit perdre la tête sous les touches incroyablement douces de maki. elle agrippait les lèvres de son homologue sans jamais s'arrêter, faisait glisser tout son plaisir aux oreilles de maki, montrait tout son amour pour elle dans ces touches maladroites. les draps froissés et remplis de sueur semblaient refléter la nuit le lendemain matin. un baiser rapide s'était déposé sur ses lèvres puis elle avait quitté l'appartement.



trois soirs par semaine étaient devenus trois nuits. trois nuits par semaine d'amour, de plaisir et de moment pour oublier le monde. la ville endormie semblaient les laisser seules, dans un vertige de bonheur sans fin.



les mots n'avaient pas besoin d'être dit. les nuits passaient simplement. le bonheur grandissait simplement. tout se faisait simplement.



et les pensées de nobara s'étaient évaporées quand maki lui avait qu'elle l'aimait. tout s'était fait simplement.



fin.

3 nuits par semaine. + nobamaki ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant