~ 20 ~

420 35 0
                                    

Bokuto - Keiji !! J'ai cru que tu ne reviendrai jamais ...

Au lieu de me répondre il me sert encore plus fort et ses pleures continues. Je l'amène dans le salon pour qu'il puisse s'assoir sur le canapé et avec son autorisation je pars chercher sa mère et sa soeur. Leur réaction est pareille que la mienne, d'abord surpris puis enfin soulagé. Surtout sa mère, elle ne dormais plus depuis le début de la semaine. Bien qu'il soit seulement trois heures du matin, nous avons fait venir la police pour qu'ils puissent lever l'avis de recherche. Ils veulent également questionner Keiji.

Policier 1 - Monsieur Akaashi, vous comprenez que nous voulons à tout prix vous parler.

Akaashi - Oui je sais bien ...

Policier 2 - Si vous êtes au courant de quelque chose qui pourrait nous aider, il faut nous le dire. Votre père est actuellement en détention provisoire mais on ne pourra pas le garder longtemps sans plus de preuve. Votre cousin, avant de tomber dans son coma nous a dit : "Keiji, Keiji vous dira tout". Vous êtes le Keiji dont il parle n'est - ce pas ?

Akaashi - Oui, c'est moi dont il parle. Je vous dirai tout mais avant ça, il y a une dernière chose que j'aimerai faire si possible. Nous serons rentrés dans l'après - midi. Pourquoi il me regarde en disant ça ?

Policier 1 - Très bien, vous avez jusqu'à 17h pour vous présenter au poste de police après il sera trop tard.

Les officiers étant maintenant partis sa mère prends la parole.

Yumi - Keiji mon chéri, où étais - tu ? Et pourquoi n'es - tu pas venu à la maison tout à l'heure ?

Akaashi - Désolé maman, j'aurai du venir à la maison mais j'avais peur. Je suis parti comme un lâche lundi après - midi et sans dire quoi que ce soit, je ne pouvais pas revenir comme - ci de rien n'était, je suis sûr que vous devez toutes les deux m'en vouloir ...

Yumi - Je ne t'en veux pas, et ta soeur non plus. Le principal est que tu ailles bien et que tu sois rentré à la maison. Tu es parti voir ton cou...

Akaashi - Arrête maman, ne dis plus cousin. Je le sais et il le sait aussi, tu n'es plus seule maintenant et tout le monde a le droit de savoir tu ne crois pas ?

A cette phrase, le visage de sa mère a totalement changé d'expression. Elle comprends tout de suite le sens de ses paroles car elle le remercie en le prenant dans ses bras. J'imagine que moi - tout comme Yui - j'aurai des réponses plus tard même si j'ai fini par avoir mon idée sur le sujet.

.

Akaashi - Kotaro, il y a quelque part où je voudrais t'amener. Tu veux bien venir avec moi ?

Bokuto - Euuh, oui je veux bien.

Nous voilà donc à 4h00 du matin dans un train en direction de je ne sais où. Je ne savais même pas qu'il y avait encore des transports en commun à cette heure. On arrive après deux heures de trajet et on marche peut - être cinq minutes pour arriver devant une maison.

Akaashi - C'est la maison de mon père. Et celle juste à côté c'est celle d'Aru. Vient c'est par là.

Hein ? il veut m'emmener dans cette maison ? Ah non, on change de direction. Encore une vingtaine de minutes de marche - avec certains passages bizarres - avant d'arriver dans un nouvel endroit. Heureusement pour lui qu'on est en été et qu'il fait bon le matin à presque 6h30.

Akaashi - Voilà on y est. Il me lâche la main pour s'avancer vers une petite cabane.

Bokuto - C'est juste magnifique, je n'ai pas les mots pour d'écrire cet endroit. Même si le jour se lève, j'avais jamais vu les étoiles comme ça. On est où ?

Akaashi - Là où avec Aru nous sommes libres, là où nous nous retrouvions toujours petit. C'est un endroit peu connu du monde car il faut passer par des passages étroits. J'ai décidé de tout te dire, de répondre à toutes tes questions. Je sais que tu en as plein en tête. Tu n'es pas bête, je sais que tu as compris certaines choses n'est - ce pas ? Je t'y ai emmené car maintenant j'en suis sûr.

A sa dernière phrase son regarde a changé. Il est maintenant plein de douceur et d'amour. Je ne l'avais jamais vu me regarder comme ça.

Il me prend par la main et nous marchons quelques mètres avant qu'il ne s'arrête et s'assoit par terre. Je fais de même. Il me sourit et me regarde toujours avec ce même regard qu'il y a cinq minutes.

Je contemple encore le ciel, qui se trouve entre le bleu foncé et le bleu ciel, soit le fin de la nuit et le levé du jour. Le soleil quant à lui est d'un rouge orangé magnifique et illumine l'endroit où nous sommes. Mes pensées sont coupées par mon petit ami qui reprend la parole.

Akaashi - Et puis, demain c'est ton anniversaire. Je me devais de rentrer pour tes 18 ans et je devais aussi te dire quelque chose.

Mon regard interrogateur ne le loupe pas.

Akaashi - Non, je te le dirai à la fin.

Bokuto - Alors je peux tout te demander ?

Akaashi - Oui, tu peux. Vas - y.

                                                 ~ A suivre

Mon nouveau voisin ~ Bokuaka Où les histoires vivent. Découvrez maintenant