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Quand elle releva les yeux pour apercevoir le visage de l'inconnu, elle ne put empêcher un frisson de frayeur de la parcourir car l'homme devant elle n'était autre que ....

... le professeur Aizawa, vêtu d'une tenue assez.... changeante par rapport à d'habitude, qui jetait un regard de la mort-qui-tue à Jun et Denki, car en le bousculant ces idiots avaient renversés la boisson de leur professeur sur son t-shirt rose bonbon.

Aizawa: Premièrement, des excuses, maintenant.

Jun et Denki: Pardon !

Aizawa: Deuxièmement, je veux que vous ne raconter notre entrevue à personne, notamment tout ce qui est en rapport avec la tenue.

Jun: Vous savez quand même que ce ne sera pas gratuit tout ça, on vous offre votre silence contre...

Elle échangea un regard avec l'électrique pour se mettre d'accord.

Jun: Des informations.

Denki: Pourquoi êtes-vous vêtu comme cela ?

Aizawa: Vous vous foutez de ma gueule ?! Je vous offre le pardon et vous voulez des choses en plus ?

Jun: Bah si c'est comme ça...

Denki: ... le reste de la classe est derrière cette porte...

Jun : ... on va aller les prévenir, à demain monsieur !

Aizawa : Non ! Attendez ! Vous avez gagné, mais vous le paierais, bande d'idiots.

Denki et Jun: Vous nous en voyez offensés.

Aizawa: Taisez vous! C'est mon anniversaire, Hizashi et Nemuri ont tenu à faire quelque chose pour l'occasion, et ils m'ont emmenés ici. Et, cerise sur le gâteau, je suis obligé de porter cette tenue ridicule. Je sortais à l'instant pour échapper a la voix horrible de Nemuri. Vous êtes contents ? 

Jun et Denki: Oui !

Denki: Bon anniversaire monsieur!

Jun : Une année de plus qui vous rapproche de la vieillesse !

Aizawa: Vous allez vraiment le payer bande de morveux. Au déplaisir de la revoyure !

Le professeur s'éloigna le plus dignement en vu des ses jupons jaunes fluos et laissa les deux compères satisfaits. Au bout de quelque secondes la bicolore se rappella que le nez du jaune était toujours ensanglanté. Ils longèrent le couloir et se retrouvèrent dans des toilettes exigu. Dans un placard, au dessus du lavabo il y avait une grosse boîte rouge, la trousse de secours sans doute. La fille s'en saisit et fouilla dans le récipient pour trouver des compresses, du désinfectant et de l'arnica. Elle commença à s'occuper du nez de Denki, ses gestes était assurés et précis, et la blessure eût rapidement disparue.  

Denki: Bah dis donc, t'en as de l'expérience en nettoyage de blessure ! Il y a pas des petites anecdotes croustillantes par hasard ?

Jun: T'es con hehe. Mais oui, il y en a.

Denki: Tea time, vas-y raconte !

Jun: Comme tu le sais déjà, j'ai un jumeau, Shoto, mais j'ai aussi deux autres frères et une sœur.

Denki: Ah bon ? T'es vraiment une cachottière toi. Si ils sont aussi beau que toi et Shoto, je veut les rencontrer !

Le regard de la fille s'assombrit comme à chaque fois qu'on parlait de son frère disparu, même accidentellement. Elle ne releva même pas le compliment implicite du blessé.

Jun: On va dire que c'est légèrement compliqué, mais si tu veut. Donc, un de mes frère, Touya et Shoto, était... ils se blessaient souvent. Et à partir de mes 4 ans, mes parents ne prenaient plus la peine de les soigner et j'ai dû m'y coller bon gré, mal gré. Ils étaient forcés à faire des entraînements très intensifs, on va dire, et leurs pouvoirs étaient trop puissants pour leurs corps. Le feu, en l'occurrence. Donc j'ai appris à soigner leurs blessures puis la mienne.

De l'autre côté des hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant