Un cri perçant retentit.
Les oiseaux s'envolent en criant aussi.
Le calme retombe peu à peu tandis qu'ils partent au loin.
Vers le soleil.
Je tends mes mains vers eux, suppliante. Mes yeux les fixent, amplis de détresse.
Un nouveau cri retentit.
Encore plus long et plus aiguë.
Un appel à l'aide.
Je voudrais aller vers la source du bruit, qui me paraît si proche.
Mais je ne peux pas.
Je n'ai plus la force, je suis paralysée.
Et soudain, alors que le cri reprend avec vigueur, je comprends.
C'est mon cri, ma voix.
Je suis seule.
Je m'écroule.
Personne ne me relèvera, je suis seule.
Alors que la nuit tombe lentement sur la forêt, je ferme ma bouche et refoule mes larmes.
J'échoue lamentablement.
Tant pis.
Je vais pleurer.
Je pleure.
J'ai mal.
J'ai froid.
J'ai peur.
Je crois que je suis en train de mourir.