thérapie de couple (hp fanfic )

3. punition

Harry fut ainsi contraint d'aller voir le psychomage, sous les encouragements de ses meilleurs amis. Quand il rentra dans le cabinet, une ancienne salle de classe réaménagée en petit salon, l'adolescent se sentit tendue. 

- Bonjour Monsieur Potter, ravi de vous voir enfin, annonça un monsieur en s'avançant vers lui. Je suis le psychomage Charcot, n'ayez crainte, je suis là pour vous aider. 

Harry hocha la tête, même s'il n'était pas très convaincu. il s'assit quand même sur un fauteuil que lui indiquait le psychomage et essaya de cacher son malaise. 

- Alors, comment se passe votre rentrée à Poudlard ? 

- Ça va, répondit simplement l'adolescent avec réticence. 

- Ça doit vous paraître bizarre de revenir au château après ce qu'il s'est passé il y a quelques mois ? Beaucoup d'élèves ont du mal. 

- Hum, un peu. 

Monsieur Charcot se pencha alors sur son siège pour se rapprocher de son patient. 

- Je sais que vous n'êtes pas là de votre plein gré Harry, il est très difficile de demander de l'aide. Mais je suis là pour vous soutenir, et rien de ce qui sera dit ne sortira d'ici. Je peux vous assurer que tout ce que vous me direz restera entre nous, un serment m'empêche de révéler les secrets de mes patients. Parler est le meilleur moyen de soulager l'âme, alors parlez sans crainte. 

Gêné, Harry ne su quoi répondre même s'il se détendit quelque peu en sachant que Rita Sketters ne pourrait pas faire d'article sur sa séance avec le psy. 

- J'ai entendu dire que vous n'alliez plus dans la grande salle, reprit le psychomage. Vous avez du mal à cause de la foule ? 

- Non, c'est...Enfin, rien. C'est un peu bête. 

- Laissez-moi en juger par moi-même. Je suis sûr que vos raisons sont parfaitements compréhensibles. 

- J'ai essayé d'y aller, le soir de notre arrivée à Poudlard. Mais je n'arrivais pas à oublier ce qu'il s'est passé dans cette salle.

- C'est là que vous avez vaincu Voldemort. Ce souvenir vous a marqué, il est normal que ce lieu soit particulier pour vous. 

- Je ne comprends pas comment les autres élèves peuvent faire comme s'il ne s'était rien passé. 

- Ils ne sont pas dans le déni Harry, expliqua gentiment le psychologue. Eux aussi on du mal à se reconstruire après la guerre mais comme vous, ils préfèrent le cacher. Il faut du temps pour accepter et traverser ses traumatismes, chacun à sa manière. 

- Hum, sûrement. 

- Vous n'avez pas l'air convaincu ? 

- Si. C'est juste que certains n'ont vraiment pas l'air traumatisés, Malfoy est toujours le même petit con par exemple. 

- Ah, Draco Malfoy, l'une des raisons pour laquelle vous vous retrouvez face à moi il me semble. Comment vous entendez-vous avec lui ? 

- Je ne crois pas qu'on se soit entendu un jour. Il est tellement prétentieux ! Et puis comment peut-il oser ce pavaner comme s'il n'avait jamais été un mangemort ! Ce n'est qu'une sale fouine qui ne vaut pas mieux qu'avant ! 

Le gryffondor passa ainsi le reste de sa séance à se plaindre d'un certain serpentard blond, sous le regard attentif du docteur Charcot. En sortant, il se sentit un peu mieux et il était sûr qu'aucun cauchemar ne viendrait l'embêter. Mais cet espoir était vain...

La salle sur demande avait pris la forme d'un salon cosi, mélange des salles communes des gryffondors et des serpentards. Harry était ainsi afallé sur un canapé, sa tête reposant sur les genoux de Draco. La main de ce dernier caressait tendrement son front alors qu'ils parlaient tranquillement.