Ice princess [TERMINÉE]

|| Chapter 10 : Between friendship and love ||

__________

Hey, merci beaucoup pour les 400 vues (oui je vous remercie à la veille des 500 vues et je m'excuse, je pensais l'avoir déjà fait, je suis contente que mon histoire continue de vous plaire.

Pour vous remercier, je vous poste un chapitre supplémentaire (oui encore, je vais finir par ne plus avoir beaucoup de chapitre en stock !)!

Merci encore pour tout votre soutien !♥

__________

Après avoir passé un long moment à lire, elle se dirige dans la cuisine pour manger et boire. Elle ne croise personne, a priori ils sont en réunion ou tout simplement ils vaquent à leurs occupations. Elle profite de ce petit moment de répis pour se servir un café noir et se faire des tartines de confitures. Alors, qu'elle déjeune, Bucky et Steve entre dans la cuisine. Elle fait la bise à Steve et Bucky reste en retrait.

— Alors Johanna, bien dormi ? questionne Steve.

— Ça va, le réveil a été plus surprenant.

Elle regarde Bucky, mais Steve ne remarque rien.

— Un réveil surprenant, reprend-il.

— Oui, je ne pensais pas être surveillé vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

— Tant que nous ne connaissons pas le réel plan de Loki, tu es sous notre surveillance. C'est aussi dangereux pour toi que pour nous.

Elle comprend alors la réelle menace qui plane. Sa main qui tient sa tasse commence à trembler. Elle attrape donc son poignet tenant la tasse avec son autre main. Son camarade du réveil le remarque et fronce les sourcils elle lui lance un regard noir qui signifie : « ne dis surtout rien », il regarde Steve puis Johanna et il se décide à la trahir apparemment :

— Steve, elle tremble.

— Je suis là au cas où tu ne l'aurais pas remarqué.

Steve la regarde et sa main tremble encore, voir plus et le contenu de la tasse finit par se vider sur la table la laissant pousser un juron :

— Et merde !

— Langage ! réponds Steve en s'approchant d'elle.

Elle hausse un sourcil avant de se lever et d'aller chercher une éponge pour nettoyer la table. Elle range tout à l'aide de ses coéquipiers puis pars se changer dans la salle de bains.

Elle s'enferme dans cette pièce et lâche des larmes, c'est insupportable de se sentir impuissante, à côté de la plaque et sans-avenir. Elle se change puis entre dans sa chambre en claquant la porte. Elle se jette sur son lit et entend :

— Je voulais te faire une surprise, mais tu as l'air triste.

Elle sursaute et voit Peter assis sur le fauteuil. Il s'approche d'elle et s'assoit sur son lit.

— Qu'est-ce qui ne va pas Jo' ?

— J'ai l'impression d'être très loin de la vie actuelle, d'avoir perdu ma raison et...

— Non, tu as besoin de temps, je vais t'aider. Je suis enfin en vacances, donc je vais passer mes journées avec toi et te changer les idées.

Elle s'allonge et il se met de même à côté d'elle. Elle s'approche de lui et se colle contre son torse :

— Peter ?

— Oui ?

— Qu'est-ce que ça fait d'aimer et d'être aimé ?

— Aimer est certainement la plus belle chose du monde si c'est réciproque, tu veux toujours être avec cette personne, dans les bons et les mauvais moments, tu veux absolument tout partager avec elle. Être aimé, c'est se sentir plus fort, important aux yeux de ces gens et ça n'est absolument pas désagréable. Pourquoi tu me poses cette question ?

— Parce que je ne sais rien de l'amour, je suis une putain de machine de combat.

— Regarde-moi Jo'.

Elle le regarde dans les yeux et il lui sourit :

— Tu es certainement la plus belle fille que j'ai vu et tu as un cœur, tu n'es pas une vulgaire machine de combat, sinon tu ne me poserais pas cette question.

Belle... c'est bien le mot qu'elle avait entendu ? Elle était bouche-bée, c'était la première fois qu'on lui disait en vingt-cinq ans d'existence. Elle ne pouvait pas faire ça, il n'a que vingt ans, il est trop jeune... Et pourtant, quand il s'approche d'elle, elle ne recule pas. Malheureusement, comme si un supérieur avait entendu sa mémoire, Bucky ouvre la porte ce qui les forces à se séparer violemment. Elle profite de ça pour reprendre ses esprits et sors de la chambre, prend son sac et pars se balader dans les bois malgré les contre-indications de Peter, Bucky et les autres.

Quelques minutes plus tard, elle trouve un recoin dans lequel être cachée et tranquille. Elle sort son livre, mais son esprit est ailleurs, Peter... son seul ami a failli l'embrasser alors qu'elle a cinq ans de plus que lui et qu'il est destiné à avoir un bon avenir.

De leur côté Bucky et Peter se regarde étrangement :

— Je ne savais pas que tu faisais dans les plus vieilles.

— Je ne savais pas que je n'avais pas le droit.

— Elle a vingt-cinq ans, tu ne trouves pas que c'est trop vieux.

— Tu es intéressé peut-être ? demande Peter

— Non.

Peter se lève du lit, contourne Bucky et lui dit :

— Si tu savais mentir, je t'aurais sûrement cru. Bonne chance, elle ne t'aime pas vraiment.

Si tu savais... pense Bucky au moment où les images de ce matin lui revienne en mémoire.

Il profite que Peter quitte la chambre afin de mieux l'observer, elle est simple avec une touche rétro, le signe de son blocage en deux mille un. S'il n'avait pas évolué, où serait-il ? Et que ferait-il ?

Il prend ses affaires et pars se balader dans les bois. Il n'est pas jaloux de ce qu'il se passe entre Peter et Johanna, mais il se sent obligé d'intervenir. Il a fait exprès d'entrer dans cette chambre parce qu'il savait qu'ils n'étaient que tous les deux. Il se sent honteux vis-à-vis de tout ça, ça ne le regarde pas, il ne devrait pas se mêler de tout ça.

Il marche encore et encore quand il entend pleurer, il avance doucement vers un endroit reclus et il la voit, en boule, des litres de larmes se baladant sur ses joues.

Il s'approche rapidement d'elle et quand il essaie de la prendre dans ses bras, elle le repousse :

— Va te faire foutre Barnes !

Il ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe, mais il sent que la future discussion va être difficile.