Unfortunate Liberty (en pause)

Chapitre 8 - Scream

/!\ Ce chapitre contiendra une séquence um peu "chaude" mais pas de lemon. /!\

#Louis

Ma journée fut épouvantable. J'ai décidé d'aller en cours pour montrer à Harry que j'avais l'intention de lui tenir tête. Mais j'ai échoué, je n'ai même pas osé le regarder. Il a un de ces regards.. Vous savez, CE regard de la personne que vous aimez qui vous déstabilise littéralement, c'est de ce regard dont je parle, en passant dans l'allée centrale, je l'ai vu discuter avec une élève, et pas n'importe quelle élève, LA salope du lycée, en chef, Vanessa, celle qui a la belle réputation de s'être tapé TOUS les gars du lycée, sans exception. Ouais on est sorti ensemble deux semaines ça va c'est bon. Alors déjà que je suis très jaloux et possessif dès que Harry pose son regard sur une fille, alors là, je n'ai pas pu m'empêcher de les dévisager, tous les deux.

"-Il a quoi ce tocard?
-Voyons Vanessa.
-Tu sais ce qu'il te dit le tocard?
-Je vous vois tout à l'heure dans mon cours, Vanessa, si vous avez à nouveaux de tels soucis, n'hésitez pas à venir m'en parler."

Ouais ouais, défends la bien ta nouvelle chérie. Pourriture.

#Journal d'Harry

Non mais franchement, je ne m'attendais vraiment pas à le voir aujourd'hui, d'habitude, à chacunes de nos moindres disputes, il ne vient plus en cours pendant une semaine, il va s'enfermer dans sa chambre avec des médicaments et des lames de rasoir dans sa chambre, histoire de faire de nouveau le dépressif en manque d'attention qui en a marre de la vie, prétexte de gamin. Louis est beaucoup trop enfant, c'est agaçant, je suppose qu'il a voulu me tenir tête aujourd'hui, et bien il a échoué, mais qu'est-ce-qu'il cherche à me faire des crises, comme ça devant tout le monde? Heureusement que je ne lui ai pas laissé le temps de m'appeler Harry, parce-que sinon..

#B

6h35.

"-Bonjour mon bel astre."

Aucunes réponses.

17h35.

"-Es-tu là?"

00h.

C'est la première fois que ça arrive. Il.. Il ne m'a pas répondu. Même quand il part en mission d'habitude il trouve toujours le moyen de répondre. Cela m'effraie, terriblement.

"+1."

En plus je l'avais appelé mon bel astre... D'habitude il adore quand je l'appelle comme ça.. Ai-je fais quelque chose de mal? Je vais me coucher, l'esprit pas très tranquille, avec Louis, ouais avec Louis, on a l'habitude de faire ça quand on est tristes, en l'occurence, nous le sommes tout particulièrement aujourd'hui.

"-Vous vous êtes vus?
-Ouais.
-Alors?
-Catastrophe.
-Ah merde, comment ça s'est passé?
-Mal, il m'a même pas adressé la parole. Enfin bref, et toi?
-Il m'a pas répondu.
-Non mais tu plaisantes?
-Non, il n'a vraiment pas répondu."

Plus un mot ne sorti de nos bouches. Un silence pesant s'installe dans notre conversation, qui d'ailleurs pris fin. Alors on est sorti du lit, on est descendu et on s'est installé au salon, ma mère est en séminaire et Harry à l'hôtel, alors on est tranquille franchement. Et puis je vois Louis qui sort une, deux, trois bouteilles d'alcool. On va pas se refuser ça vu ce qu'on vit. Alors on a bu, deux, trois verres, et puis après on a fini toutes les bouteilles.

On commencait à rire tout seuls, au début c'était marrant, puis ça devenait inquiétant, alors on a décidé d'aller se recoucher, on marchait même pas droit alors imaginez même pas la galère dans les escaliers. Bon, maintenant qu'on est bien installés, on peut enfin dormir.

Je commençais peu à peu à m'endormir, quand j'ai sentis quelque chose dans mon cou. C'étais Louis.

*rires*

"-Louis,*rires*, à quoi tu joues?
-Shhhhh. Tais-toi pauvre conne. Tu vas réveiller ta mère.
-*rires* mais elle est même pas là ma mère abruti."

C'était assez marrant jusqu'à ce que Louis se mit à me serrer contre lui, de plus en plus fort, puis il me retourna, et commenca à mettre sa main dans ma culotte. Je ne dis rien, il continua puis commença à enlever mon t-shirt, il m'embrassait toujours et, j'ai honte de le dire mais, ce n'était pas très déplaisant.. Puis il enleva son pantalon, puis son caleçon, et on a commencé.. Sans préservatifs. Et je m'en suis voulu.

On était tristes, et les ennuis ne font que de commencer..