T2 - Chapitre 78 : L'élite en voie de construction

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Il s'avance, s'assure que nous sommes à une bonne distance du Raïkage avant de m'expliquer d'une voix peu audible.

"Je fais partie du clan Yamanaka, petit frère de Fû Yamanaka actuel membre de la Racine."

Avec ses cheveux châtains presque blonds et ses yeux jaunes, je n'aurai jamais cru qu'il pouvait faire partie de ce clan.

"Mon père est décédé durant l'attaque du démon renard pourtant ce jour m'a permis de grandir et de suivre les pas de mon grand frère. Enfin, jusqu'à ce qu'il rejoigne le commandement de Danzo. Aujourd'hui, c'est moi qui représente les Yamanaka et les ninjas sensoriels au sein des Forces spéciales."

Étonnamment, Nao s'avance avant d'attraper deux lames de poing spéciales.

Je connais cette technique.

Il envoie du chakra Fūton dans ses deux armes blanches avant de me fixer.

"Nao Sarutobi, petit frère d'Asuma et fils du Troisième Hokage, je suis rentré dans les rangs à la mort de ma mère Biwako afin de la venger de l'homme masqué qui l'a tué lorsqu'elle aidait l'hôte du démon renard à donner la vie."

Alors sa mère est morte pendant qu'elle aidait ma mère à me mettre au monde ?

Il range ses lames rapidement avant de croiser les bras et de me lancer fièrement :

"Et toi de quel clan es-tu ?"

- Haru Namikaze, fille du Quatrième du nom et de Kushina Uzumaki ancienne hôte de Kyubi. Suite à la catastrophe que tout le monde connaît ici, on m'a éloigné de mon village natal et de mon frère. Heureusement j'ai été élevée ici, à Kumo par mon tuteur le Quatrième Raïkage et son frère l'hôte d'Hachibi.
J'ai rejoins pour la première fois les Anbus à l'âge de treize ans lorsque je suis revenue à Konoha, initialement pour apprendre de nouvelles techniques de combat mais le courant de l'histoire a vite changé.

Nous restons tous les trois plantés là comme des idiots, muets.

J'entends des pas qui se rapprochent de nous avant de sentir une main sur mon épaule.

Kyoto pose son autre main sur l'épaule de Nao avant de lever la tête vers le toit, comme si ses yeux lui permettaient de voir le ciel malgré le plafond en béton.

"Kyoto Senju, ma seule famille encore en vie n'est autre que l'Hokage actuel, j'ai toujours fait partie des Anbus pour mon Mokuton.
Petit, on m'a toujours considéré comme un ninja miraculeux, promu à un avenir aussi radieux que le Premier Hokage, pourtant si je n'avais pas reçu de l'aide, je ne serai probablement pas là avec vous aujourd'hui."

Je ne peux être que remplie de curiosité après les révélations de mes coéquipiers.

"Je pense que nous avons beaucoup de choses à se raconter mais nous devrions peut être rentrer avant." Affirme notre Capitaine avant de se diriger vers la sortie, sans nous attendre.

- Kyoto a faillit mourir lorsqu'il était plus jeune ?

"Pour tout te dire, même nous qui le connaissons depuis des années, il ne nous avait jamais parler de ça auparavant." Affirme Rui, pas vraiment surpris.

*****

"Dès mon plus jeune âge on m'a toujours considéré comme un génie Yamanaka, mais j'étais toujours dans la lune et je me moquais de faire des efforts ou de m'intéresser à mes capacités que j'étais le seul à trouver normales.
À vrai dire, j'ai toujours pensé que elles ne me serviraient à rien, je ne me voyais pas suivre les pas de mon père qui était le chef de notre clan.
Mais c'est à cause de ce jour ou je l'ai vu essayant de nous protéger.
Malgré mon jeune âge j'ai voulu agir, mais je n'ai rien pu faire.
Ce fut un réel déclic lorsque j'ai vu mon père mourir devant les yeux, c'est le regard vide de ma mère qui m'a permis de revenir sur Terre.
J'ai donc décidé de mettre mes capacités à profit du village, on m'a proposé les Anbus pour ne pas être associé à l'image de mon défunt père qui fut considéré par certains comme un raté après sa mort."

"Contrairement à Rui, j'ai toujours été considéré comme un moins que rien, après tout au même âge j'étais un vrai cancre, même mon père ne savait même plus quoi faire de moi, l'âge et ses responsabilités lui ont empêchés de m'apporter éducation et savoir contrairement à mon aîné qui pourrait presque être mon père à cause de notre différence d'âge.
En plus d'être un enfant dernier de la classe, je ne savais pas me tenir, les gens du village me voyaient comme la honte des Sarutobi, mais ma mère continuait sans cesse à me regarder avec des étoiles dans les yeux, me répétant chaque soir avant le coucher que j'accomplirai de grandes choses.
Le jour où j'ai appris sa mort, j'ai vu noir, arme d'un katana malgré mon jeune âge, j'ai fait parler le Futon des Sarutobi.
Effrayé par ma puissance naissante et par son manque de disponibilité, mon père me fit intégrer les Anbus pour avoir un œil sur moi et me permettre d'évoluer avec des enfants de ma trempe, c'est la que j'ai rencontré Rui puis Kyoto quelques années plus tard."

"Les premiers souvenirs dont je me rappelle, c'est un jeune enfant formé pour obéir aux ordres, mes parents étaient les murs qui constituent le repère des Anbus.
J'étais considéré comme un miracle vivant, on m'appelait déjà l'héritier Senju.
Lorsque Tsunade me rendit visite, la première chose qu'elle m'a adressée ce sont des larmes incessantes qui coulaient de son visage à la vue d'un petit garçon qui luttait contre ses propres cellules. Cellules normalement miraculeuse.
Peu de temps après mes trois ans, on se rendit compte que Contrairement à Hashirama, mes cellules me détruisaient de jours en jours.
La future Hokage me donna des parchemins pour en apprendre plus sur le Mokuton et sur les techniques de mon grand père Tobirama avant de m'offrir une chevalière où il était gravé le nom de Senju.
Seulement quatre ans après, j'étais considéré comme un prodige, tapis dans l'ombre de Konoha.
J'ai toujours fait partie de l'ombre d'une feuille, même si aujourd'hui, le monde ninja sait qu'il existe un héritier de Hashirama, ils ne sauront probablement jamais qui je suis réellement, je fais peut être partie des meilleurs mais mon masque me permet de rester dans l'ombre que je connais depuis bien trop longtemps."

L'histoire de Kyoto est la plus mystérieuse, il n'entre jamais dans les détails contrairement à nous autres.

Peu importe.

Cette équipe me plaît bien et j'ai bien la confirmation que mes coéquipiers ne sont pas des ninjas lambdas.

Je ne vais pas devoir relâcher mes efforts.

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Un ancien chapitre que j'avais oublié de poster, j'espère que vous avez apprécié cette petite lecture.

Le Passé d'HaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant