Chapitre 27 - Le retour à la maison

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Alice et Fred avaient passé trois jours épuisants avec les nombreuses visites qu'ils eurent à la maternité. C'était le grand jour, celui du retour a la maison avec Cléo.

- Est ce que les femmes de ma vie sont prête ? Fit Fred en rentrant dans la chambre.
- Presque, elle fini son biberon. Par contre mon amour faut qu'on parle d'un petit détail.
- Oui ?
- J'ai besoin de calme et je vais pas supporter nos parents à l'appartement.
- On peut leur prendre des chambres d'hôtel pour quelques jours ? Comme ça ils viennent à la maison quand toi tu le décides et en même temps ils se braquent pas parce qu'on les met à la porte.
- Ca ne te dérange pas ?
- Pourquoi ça me dérangerait ?
- Je sais pas je veux mettre ta mère à la porte de chez nous.
- Je l'aurais mal pris si tu l'avais dit comme ça mais là c'est nos parents que tu ne veux pas à l'appartement.
- Oui, je veux retrouver mon appartement, le calme et profiter de ma petite puce sans avoir du monde sans cesse.
- On va leur expliquer les choses comme ça et s'ils ne sont pas content c'est pareil. Je vois bien que ces derniers jours t'ont usé.
- La mettre au monde, ne pas pouvoir me poser 5 minutes parce que des qu'un part l'autre arrive, quand ils ne sont pas plusieurs en même temps.
- on va avoir un peu de calme les prochains jours.
- Promet moi que si on n'a un deuxième enfant on leur demandera de pas venir à la maternité nous voir.
- Je te le promet mon amour ! Mais je ne savais pas que tu avais l'intention de faire plusieurs enfants.
- Sait-on jamais. Est ce que y a 9 mois on aurait pu se dire que nous deux on aurait un bébé ensemble ?
- absolument pas je n'ai aucun regret parce qu'aujourd'hui je suis l'homme le plus heureux du monde grâce à toi.
- Je t'aime ! Oh bah C'était un sacré rot ça ma puce ! On va pouvoir rentrer à la maison, tu vas découvrir ta belle chambre.

Alice regarda sa fille fermer ses yeux dans ses bras, la posant dans son cosy avant de finir de rassembler ses affaires.

- Moi je suis prête ! Dit elle en attrapant le doudou de Cléo.
- On y va alors !

Fred attrapa la valise Et le cosy avant de sortir de la chambre suivie d'Alice qui avait un et le doudou dans la main. Elle gardait un œil sur sa fille jusqu'à la voiture.

- Je monte derrière au cas où !
- Comme tu préfères mais avant j'ai envie de faire ça.

Après avoir attaché le cosy, Fred plaqua Alice contre la voiture et se mit à l'embrasser.

- Rentrons maintenant commandant !
- T'as raison ! Tu vas pouvoir retrouver notre lit, notre confort et ça sera bien plus reposant.

Alice monta dans la voiture et s'installa au plus prêt de sa fille, elle ne la quitta pas des yeux de tout le trajet. A peine garée Alice se précipita pour sortir de la voiture et attraper le cosy.

- Tu t'occupes des sacs ? Dit Alice en entrant dans l'immeuble.

Elle monta et fut heureuse de rentrer dans son appartement.

- Nous voilà à la maison mon trésor !
- Oh ma chérie te voilà !
- Oui et ça fait du bien d'être à la maison. De retrouver le calme et mon petit confort.
- Vous allez pouvoir prendre vos marques avec ce petit ange !
- Maman doucement elle dort.
- Mon fils j'ai déjà eu des bébés autour de moi.
- Je sais bien mais un peu de calme pour elle, pour Alice et pour moi ça devient important. Je sais que t'es heureuse, tout excitée mais doucement.
- Avec Fred on aimerait que vous alliez à l'hôtel les prochains jours, on a besoin de se retrouver tout les trois. On peut vous payer les chambres si vous voulez.

Josephine se braqua en entendant les mots d'Alice. Fred vit tout de suite son visage de sa mère se refermer.

- On n'avait pas dit calmement ? Chuchota Fred à l'oreille d'Alice.
- Vous êtes en train de me mettre à la porte de Chez mon fils ?
- Maman je suis d'accord avec ce que vient de dire Alice. On en a discuté et on est épuisé. On a besoin d'être que tout les trois, juste tout les trois.
- Et Vous Jacques vous ne dites rien ?
- Non Je les comprend. Ils commencent une nouvelle vie, ils ont besoin de trouver leur marque sans personne autour d'eux. C'est normal.
- Je ne trouve pas ça normal.
- Écoutez Joséphine je ne vais pas me battre avec vous. Vous pouvez venir quand vous voulez à condition de me prévenir avant de passer. Moi je veux juste du calme. Je suis épuisée, ÉPUISÉE !

Quand plus rien ne vaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant