Accepting the Tides || IronDad [FINIE]

Chapitre 20

Bonjouuuuur !

Je vous prie de pardonner ce petit mois de silence radio de mon côté 🙏 j'ai été pas mal occupée, j'ai notamment passé presque deux semaines avec odinsonswife que j'ai rencontrée sur Wattpad, et donc, pas vraiment eu le temps d'écrire ni même de traduire ! J'imagine que vous comprenez ahah.

Enfin bref, me revoilà, avec du retard encore, je m'en excuse platement 🙏 je vous souhaite une bonne lecture !

Chapitre 20

Tony roulait lentement, à la hauteur de Peter. Le gamin marchait rapidement sur le trottoir verglacé, son sac à dos tellement plein qu'il le trainait presque.

- Allez, Pete – l'interpela Tony à travers la vitre baissée. Monte dans la voiture – tu vas geler dehors –

Peter continua à marcher, sa tête baissée et son visage plein d'irritation.

- Je suis rentré chez moi à pieds pendant des années, Tony. Je gère.

Tony roula des yeux. Peter et lui avaient commencé à vivre sous le même toi depuis un mois. C'était encore très récent pour eux, de passer de deux amis qui travaillaient sur les améliorations de leurs costumes tous les week-ends, à tuteur et enfant. En plus des problèmes émotionnels parfaitement compréhensibles ainsi que les variations d'humeur de Peter, qui rendaient leur cohabitation un peu plus difficile.

A chaque fois que Tony abordait le sujet d'un changement qui devait se produire dans la vie de Peter (comme le fait qu'il avait besoin de faire le trajet en voiture pour rentrer, maintenant, étant donné qu'ils vivaient bien plus loin de l'école), ça mettait le gamin en colère. C'était comme s'il essayait de garder intacte la vie qu'il avait avant.

- Tu ne peux pas rentrer à pied, gamin, lui expliqua patiemment Tony. C'est trop loin. Tu vas marcher toute la soirée –

- Je marche jusqu'au métro, Tony. Je suis pas un idiot.

Tony laissa échapper un long soupir.

- Pete, tu veux pas juste monter dans la voiture ?

- Non.

- Je t'achèterai des bonbons en chemin si tu veux.

- Oh, ferme-là, Tony.

Mince. Le gamin semblait vraiment en colère.

- D'accord, j'ai compris. Tu as passé une mauvaise journée. Monte dans cette super voiture chaleureuse et accueillante et on pourra en parler.

- Je veux pas parler de cette merde. Je veux marcher.

Bon sang, était-ce sa vie maintenant ? Qui avait pu penser qu'il était capable de s'occuper d'un adolescent ?

- Merde, Peter – monte dans la voiture ou je sors et je t'y oblige –

Peter souffla un rire sans joie.

- J'aimerais bien te voir essayer de m'attraper.

- J'ai l'armure dans le coffre.

Peter arrêta de marcher. Tony freina.

- Vraiment ?

Tony acquiesça.