DIRECTION LONDRES

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Plus qu'une heure avant le départ, juste assez de temps pour ne pas être pressée. Une fois en bas de chez moi je scrute les environs pour voir si un taxi ne traînerais pas dans le coin. Maudit taxi jamais là quand on en a besoin. J'avance d'un pas décidé vers le métro, ayant la tête ailleurs je m'engage sur le passage piéton. Là un coup de frein suivi d'un coup de klaxon me sortent de mes rêves. Surprise un taxi.

-Vous tombez bien, pouvez-vous me conduire à la gare s'il vous plaît ?

-Ce sera peut-être plus prudent, dit-il, en souriant, ça vous arrive souvent de traverser sans regarder ?

-Non, mais j'avais la tête ailleurs.

Un quart d'heure plus tard le taxi me déposait devant la gare. Payant la course, je scrute les environs, a priori rien de suspect à l'horizon.

Je monte les quelques marches qui conduisent à l'intérieur. Une foule se presse pour se rendre sur les quai. J'arrive à m'insérer dans le flots des voyageurs. Je suis Happé comme dans le courant d'une rivière. Dans les méandre des couloirs, il faut que je me rende quai n°8. Quelques minutes plus tard j'y suis. Le train attend sagement l'heure du départ. Je grimpe à bord pour gagner ma place. Après avoir traversé trois wagons, je trouve ma place.

Je m'installe près de la fenêtre pour pouvoir profiter du paysage durant le trajet. Un coup d'œil rapide sur ma montre, le train ne devrait pas tarder à partir. Sur le quai les derniers passagers se dépêche pour monter. Le contrôleur s'active pour presser les retardataires. Quelques coups de sifflet plus tard, le train s'anime un peu. En peu de temps nous quittons la gare.

Pour l'instant les seules choses que l'on réussissent à voire sont les immeubles qui bordent les rails. Patience, le paysage ne tardera pas à changer, les grandes barres d'immeubles laissent place aux champs et aux arbres. Quelques vaches s'aperçoivent au loin, fini le temps où elles regardaient passer les trains.

Pour passer le temps j'observe un peu les autres passagers. La plupart ont le nez plongé dans le journal ou dans un livre. Seule la jeune femme me faisant face regarde par la fenêtre.

J'aurai dû penser à prendre quelque chose à faire, le temps ne passe pas très  vite. Pourquoi pas un café, je me lève et prend la direction du wagon restaurant. 

Trois personnes squattent le comptoir

-Un café s'il vous plaît.

Le serveur s'active entre les boissons et les sandwichs. Il me pose mon café au bout du comptoir. Tout en mélangeant le sucre de mon café, j'aperçois la jeune femme de mon wagon. Elle commande un thé avec un nuage de lait. Son accent me fait légèrement sourire. Je n'ai pas dû être assez discret car elle me sourit à son tour.

-Vous partez en vacances ? Me sourit-elle.

-Si on veut, je vais voire une amie et faire ..., là je m'égare.

-Oui, dit-elle.

-Faire du shopping, lançais je un peu évasif, c'est son anniversaire.

-Ah, je vois , et vous ne savez pas quoi lui prendre.

-C'est exactement ça. Je voudrais la surprendre et pour ça il faut se lever de bonne heure.

-Pardon, s'étonne-t-elle .

-Ce n'est pas facile.

Elle se mit à rire et je l'accompagne de bon cœur.

-Je connais une petite boutique très bien pour ça si vous voulez je peux vous donner l'adresse

-oui avec plaisir, en plus cela me permettra de visiter un peu plus Londres.

-Vous avez de quoi noter ?

LA SALAMANDREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant