Chapitre 9

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Le lendemain matin, Isaac était toujours blottit dans les bras de Stiles. Ce dernier se réveilla le premier. Il caressa les cheveux de son louveteau en souriant, ce dernier n'avait pas fait de cauchemars à ses côtés. Il essaya de se lever, mais son ami l'étreignait fortement. Il devait donc le réveiller.

- Isaac, debout c'est l'heure.
- cinq minutes.

Il lui caressa le nez. Il se mit à rire à voir son ami le retrousser.

- Stiles.
- on va être en retard.

Isaac ouvrit les yeux. Il le trouvait mignon, un vrai bébé. Son ami le relâcha, il l'embrassa sur le front, puis se leva pour aller dans la salle de bain.

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Il préparait le petit déjeuner pendant que le loup était sous la douche. Ce dernier avait des affaires à lui dans son placard.

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Après le petit déjeuner ils partirent au lycée.

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En arrivant, Jackson était déjà là. Il vint vers eux et se blottit dans ses bras, sous le gémissement plaintif d'Isaac.

Scott arriva peu après. Il lui vola un tendre baiser, malheureusement Alison le vit. Il lui courut après.

- Alison, ce n'est pas...
- ce que je crois ? Finit-elle. Mon petit ami m'a quitté pour toi.
- non. C'est à cause de cette histoire d'odeur.
- ton odeur.
- oui mais...
- peut-être que c'est toi qui l'a créé. Une odeur attirante pour les loups. Tu étais tellement désespéré d'être seul. Personne ne voulait de toi. Même ton meilleur ami t'avait laissé tomber. Derek se sert de toi puis te balance comme une merde. Tu voulais attirer leur attention, tu as réussi. Je me demande qui te prend le mieux ? Vous le faites peut-être à plusieurs. Je...

Des grognements se firent entendre.

Les trois loups étaient là, ils commençaient à se changer. Comme si elle venait de se rendre compte de ses paroles, Alison fit un pas vers lui, mais il recula. Il regarda les trois bêtas.

- calmez-vous tout de suite.

Sa voix claqua et les résonna.

- Stiles, je....
- tu as dis ce que tu avais à dire Alison. Au moins je sais ce que tu penses de moi.
- non je...
- Stiles?

Il baissa le regard au sol. Il n'avait pas la force de rester. Il s'en alla en ordonnant à ses amis de ne pas le suivre.

Il grimpa dans sa jeep et roula en direction de la clinique vétérinaire.

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Deaton n'avait encore rien trouvé. En arrivant chez lui, il trouva Derek devant chez lui. Il ne put s'empêcher de parler avec son sarcasme habituel.

- miracle, tu as compris qu'il fallait passer par la porte et attendre le propriétaire des lieux.

Le brun ne répondit rien.

- que fais-tu là Derek ?
- Isaac m'a envoyé un message pour m'expliquer ce qu'il s'était passé. Il se faisait du souci comme Scott et Jackson. Mais comme tu leur as interdit de te suivre...
- tu t'es dévoué.
- ils ne m'ont rien demandé. Je n'allais pas te laisser seul.

Il fut surpris, mais acquiesça simplement.

- allez viens, entre.

Il envoya un message à Deaton pour lui dire que les loups avaient écouté un de ses ordres.

Il servit à boire à l'alpha, et ils s'installèrent dans le salon, sur le canapé. Lui qui était des plus bavards, ne savait pas quoi dire.

- je ne pensais pas un jour voir Stiles Stilinski muet. C'est perturbant. Dois-je te menacer de t'égorger avec les dents pour t'entendre parler ?

Il sourit.

- ne te plains pas après si je ne m'arrête plus, sortant des inepties plus folles les unes que les autres.

Il reçut un petit rire comme réponse. Il ne pensait pas pouvoir avoir une conversation presque amicale avec l'alpha. Mais quand tout sera réglé cela changera. Est-ce qu'Alison avait raison ? Avait-il fait sans le savoir quelque chose qui attiré les loups ?

- Stiles ? Qu'y-a-t-il ? Tu empestes la tristesse.
- rien de spécial.
- Stiles.
- tu peux grogner, cela ne changera rien dans ma réponse.

A sa plus grande surprise, il sentit une douce chaleur sur sa nuque. Il regarda le loup qui venait de poser sa main gauche sur lui.

- ne penses pas à Alison. Aucun de nous ne pense qu'elle a raison.
- merci.

Il rit doucement quand Derek lui ébouriffe les cheveux.

- que vas-tu dire à ton père ?
- sur quoi ?
- que tu as séché les cours.
- la vérité.
- bien.
- Derek.
- oui.
- merci.

En réponse, il eut un vrai sourire de l'alpha et de nouveau sa main sur sa nuque, ce qui l'apaisa.

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