Lindsey Evans.

Chapitre 3: School is a shit.

-"Cette fête sera surement l'une des fêtes les plus pourries de toute ma vie maman." disais je en m'affalant sur son doux lit.

-"Tu t'en remettra de toute les façons." Me dit-elle la tête toujours dans son bouquin.

-"Mais t'es sérieuse toi ? Aies un peu de considération pour ce que je te dis non ?

-"Oui moi aussi j'aime les salades, vas dormir.

-"Et puis quoi encore il n'est que 23h." Lui répondis-je.

-"Bah c'est une raison de plus demoiselle. Allez du ballet, ton père rentre ce soir tu ne peux pas dormir ici."

-"Mais vous avez quoi à tous m'appelez demoiselle gneugneu" disais je tout bas. "On a qu'à laisser papa dormir sur un canapé au salon on s'en fiche de lui." rajoutais-je en faisant la moue.

-"Je vais finir te frapper un de ces quatre." avait-elle dit la tête hors de son livre cette fois.

Donc quand c'est pour me frapper là, elle est concentrée. Vous voyez quel genre de parents j'ai !

-"Hum bien sûr, je vais me coucher."

-"Idiote."

-"C'est juste que je prend exemple sur toi !"

Je cours vers ma chambre avant qu'elle ne se décide à me frappe vraiment. Je m'entends étrangement bien avec ma mère, c'est bizarre parce que je parle avec elle comme quand je parle avec une amie même si je respecte certaine distance parce que c'est tout de même ma mère !

Concernant mon autre figure parentale, oui mon père quoi, on ne s'entend pas aussi bien que cela. On est à un stade ou on a vraiment du mal à démarrer une discussion sans se disputer. C'est un personnage que je n'apprécie pas beaucoup pour plusieurs choses qu'il a fait subir à ma maman. Pour la petite histoire, je l'ai surpris une fois devant la porte de la maison avec une femme qu'il embrassait passionnément. Non mais quel culot franchement, les hôtels ils n'existent pas pour rien. Et puis c'est répugnant de faire une telle chose de base, mais en plus dans la maison familiale.

Ma mère est une femme tellement adorable, belle, intelligente, classe, sûr d'elle et elle possède tellement d'autres qualités que je me demande comment mon père peut lui faire ça. Il me dégoute.
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Le lendemain matin, 7h20

Encore une fois, il a fallu que je casse mon réveil pour la énième fois. Mais c'est sa faute à lui aussi qui lui a dit de sonner dans mes oreilles comme ça. Je suis pas son amie. Quoi qu'il en soit ma mère risque encore de me crier dessus, ça faisait à peine une semaine qu'on me l'avait acheté. Mais ce n'est pas parce qu'on est riche qu'on jette l'argent par la fenêtre.

Eh bien, je me demande bien ce que je vais pouvoir porter aujourd'hui...

Après m'être habillée, je me maquille de la même manière que d'habitude.

Je me regarde dans le miroir, franchement je me trouve encore plus parfaite de jour en jour.

Je descendais les escaliers avec élégance, comme à mon habitude, pris une pomme dans le saladier où il y a toujours des fruits mais jamais de salade, et à ma grande surprise (notez l'ironie) je trouve mon autre figure parentale à côté de maman.

-"Salut maman ! bien dormi ? Pa'..." dis je en changeant de ton en évoquant papa.

-"Salut ma choupinette !" dit-elle avec un sourire aux lèvres

-"Bonjour princesse." dit mon père d'un ton plus grave et la tête dans son journal.

Pourquoi il me parle lui là ? Je ne suis pas sa princesse.