NEVREN [extraits, hors-séries et bonus]

TW viol

Attention, cet extrait évoque un sujet qui peut heurter. 

(il se situe entre NEVREN et Déboires Adolescents - TOME 3 ou 4)

NEVRA.

Dès que j'entendis le seul bruit de la poignée de porte, je me levai d'un bond, soudainement prit d'un regain d'énergie. Je vis deux ombres en haut des escaliers sans reconnaître celle de Dasiatys. Elles s'avancèrent et je pus discerner un corps qu'ils portaient.

Une nouvelle fois, je tirai mes chaînes avec le vain espoir qu'elles rompent. Personne ne parlait, même pas moi. Il m'était impossible de prononcer quoi que ce soit, trop submergé par toutes mes émotions. Mes amis aussi tiraient au mieux sur leur chaînes pour vérifier l'était de ma femme. On avait tous le désir qu'elle soit encore en vie.

Les sbires de l'Ange déchu descendirent un peu plus de la moitié des escaliers avant de jeter vulgairement Raven, comme si elle n'était qu'un déchet duquel on se débarrasse. Je ne fis même pas attention à la nourriture qu'ils balançaient et à leurs rire moqueurs car j'étais trop choqué de voir l'état dans lequel on me l'avait rendue.

Ma femme était nue, inconsciente. Je hurlai un « non » effrayé qu'elle ne se réveille jamais et que le monstre qui nous tenait enfermé me l'ait pris définitivement. Je tirai plus violemment sur mes liens puis, pris d'un violent tournis je me laissais tomber au sol. Toutes mes forces m'abandonnaient et je ne pus retenir mes larmes. Les autres non plus.

Ezarel, qui se montrait le plus fort tenta au mieux de s'approcher de sa meilleure amie. Il tremblait de tout son corps mais tentait de paraître fort. Il fallait bien que l'un de nous garde la tête froide.

J'articulai difficilement le nom de ma brune, ma tristesse m'empêchant d'agir correctement. Ma mâchoire et mes yeux me prodiguaient une atroce douleur.

En entendant soudainement Ezarel parler à mon vampire, je retrouvais espoir.

Je relevai mes yeux douloureux vers elle pour l'observer.

Je déglutis difficilement en réalisant que Raven saignaient à plusieurs partie de son corps... Et je fus envahi par une rage et une peine infinie lorsque je vis un liquide briller entre ses cuisses.

- Ezarel, dis-je sans une once de sentiment, c'est quoi sur ses cuisses.

- Nevra, détourne-le regard.

- C'est quoi sur ses cuisses ?!!