Chapitre 2.

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Une fois les pieds sur le sable Lynn partie directement vers l'eau. Je la rattrapa rapidement. Et oui ! On ne va pas oublier la crème solaire. Je la fis donc s'asseoir sur sa serviette "Hello Kitty", que je venais d'installer sur le sol, le temps de lui étaler la crème solaire. Je ne pris pas le temps de m'en mettre pour partir rejoindre Lynn dans les flaques que l'océan avait creusé pendant que celui ci régressait. Après qu'elle se soit trempée dans l'eau, elle voulut construire un château fort. Elle me chargea de creuser les douves pendant qu'elle construisait le dénommé château. Après une bonne vingtaine de minutes à creuser sans vraiment faire attention à ce que construisait Lynn, j'eu enfin fini les douves. Levant la tête, je vis une sorte de tas difforme au milieu des fossés. Quand à Lynn, elle avait rejoins deux enfants dans une flaque. En gros, je venais de me casser le dos et à cramer en pleins soleil -je n'avais pas eu le temps de mettre de la crème solaire- pendant vingt minutes, pour rien. Je partie donc chercher ma sœur dans le but de la séchée et de l'emmener à la douche. Il me fallut au moins une demi-heure pour le sortir de l'eau et l'enveloppée dans sa serviette. Nous remontâmes ensuite au camping-car pour chercher le gel douche et le shampoing pour ensuite partir en direction des douches. La queue habituelle et interminable devant les douche. Il n'est pourtant que dix-huit heures trente. Après une quarante minutes d'attente, non pûmes avoir accès à une cabine de douche. Je m'occupai de la toilette de Lynn avant de m'occuper de la mienne. Une fois propre, nous sommes rentrées auprès de mes grands parents qui nous attendaient pour manger. Je vous passe cette soirée ou il ne s'est rien passé de particulier. On a mangé, discuté, sommes mis en pyjama, nous sommes lavés les dents et avons fini dans nos lits.

Le 12 juillet 2009, 13h43.

Je vous passe la matinée plutôt banale. C'était à présent l'heure à laquelle Lynn avait entreprit d'aller au parc. Pour une fois, je ne traînais pas de la patte pour y aller. J'étais plutôt enthousiaste sur le fait de revoir le blond. Se rapprochant du parc, il me vit et me délivra un sourire faux. Je m'approchai de lui dans l'idée de lui faire la bise. Il ne fut pas de cet avis apparemment, reculant d'un grand pas. Il me regarda dans le blanc des yeux et me dit :

-           Je l'ai attendus ton sms hier, lâcha t-il sèchement.

Ehh merde ! C'est vrai que je ne l'avais pas prévenu. J'avais complètement oublié même...

-          Excuse-moi. J'ai totalement oublié, je t'en envoie un de suite, dis-je en sortant mon portable.

Une fois le message envoyé, il s'approcha de moi et me fit la bise.  Le contact de sa peau sur ma joue, me donna des frissons sur les bras. Je  passai la main dessus avant qu'il ne s'en rende compte pour les faire partir. Oula June, tu t'emporte !

Pendant que nos sœurs jouaient ensemble, nous discutions tranquillement. Je pus enfin connaître son prénom ; Niall. Je changea pas pour autant le surnom que je lui avait mis dans mon répertoire ; Mon Irish.

-          Bon alors, on dit ce soir ? Que je puisse te prouver mon immense talent ? S'exclama t-il fièrement.

-          Pas trop modeste ! Mais sinon ca va pour ce soir.

Il sorti mon portable et enregistra mon numéro dans ses contacts.

-          Quel nom puis-je mettre sur ce numéro ? Car maintenant, tu connais mon prénom mais je ne connais toujours pas la tiens !

-           Huuum... Dieu ! lui affirmai-je avec un grand sourire.

-          Non mais sérieusement !

-          Ben je suis sérieuse, je suis dieu !

-          Bon ok, on va faire autrement.

Sur ces mots, il partit en direction de ma sœur, échangea quelques paroles avec elle et revint vers moi en me lançant son plus beau sourire.

-          Salut June !

-          Bonjour l'irish !

-          Arrête de m'appeler comme ça, j'aime pas !

-           Tu préfères quoi ? Y'a l'irish, l'irlandais, le blond, Nini, euuh ... je sèche la.

-           Et m'appeler Niall, c'est pas possible ?

-           Appelle-moi Dieu alors, lui proposais-je malicieusement.

-          Jamais !

-          Comme tu voudras Nini... J'aime bien ça tiens.

-          T'es chiante,  boudait-il.

-          Je sais mais va falloir t'y faire.

Nous continuions à nous chamailler pour rien pendant quelques minutes puis il fut temps de rentrer.

-          Ce soir alors ? l’interrogeais-je.

-          Ce soir, affirma-il.

-           À ce soir Nini !

-           À ce soir Juju !

Je partis récupérer les jouets de ma sœur et nous rentrâmes au camping-car.

Mine for the summer. (Saison 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant