Mine for the summer. (Saison 1)

Chapitre 8.

*Ellipse de quelques heures*

L'église sonna vingt-trois heures et je partis rejoindre Niall qui devait déjà m'attendre derrière le parc de jeux. En effet, en arrivant au lieu convenu le blond m’attendait avec son magnifique sourire fixé aux lèvres.

Je m'approcha de lui, lui fit la bise et l'assis à côté de lui. Il se leva et alors que je le regardais intriguée, il me tendit la main pour me relever.

- Allez lève toi on vas y aller si tu ne veux pas rater le début du feu d'artifice, dit il.

J'attrapa sa main et me remis sur mes jambes. Nous partîmes tout les deux, main dans la main - oui oui ca m'étonne aussi mais il n’avait lâché pas ma main et je ne l'avais pas dégagée de son emprise non plus - dans un silence incomparable. Ce silence n'était pas pesant mais plutôt agréable.

Le vent frais était, lui aussi, très doux. Nous marchions au rythme des battements de mon cœur : c'est-à-dire calmement. Le feu d'artifice, d'après le blond, devait commencer dans une vingtaine de minutes et nous n'étions pas du tout en retard. Nous arrivions sur la plage bondée de monde -ce que je déteste- et il serra ma main encore plus fort.

-          Suis-moi, mais surtout ne me lâche pas ! essayait-il de se faire entendre.

Comment est-ce qu'il aurait voulu que je le lâche, de toute manière ? Il tenait ma main à tel point que si nous n'étions pas arrivés à destination dans les minutes qui suivaient, je n'aurais plus eu de sang dans la main.

-          Je vais où ? demandais-je.

-          Regarde là-bas, il y a une pointe, c'est là qu'on va s'asseoir.

Il nous avait fait grimper sur des rochers très hauts, des falaises très dangereuses, et voulait que l'on s’asseye, les pieds dans le vide. Arrivée au bout de l'énorme pierre, je tendis délicatement une jambe dans l'air et puis la deuxième, avant de regarder en bas.

-          Ah non non non Niall, vraiment non c'est pas possible, je ne m'assois pas !

-          Mais, on est qu'à deux mètres au dessus des gens. C'est juste qu'on est loin d'eux, mais on verra aussi bien.

-          Regarde comme ils sont petits ! Non je ne m'assois pas !