Même si le temps nous sépare [LivaïxOC]

Chapitre 12

Point de vue de Livaï

Je somnole et finis par ouvrir mes yeux, me rendant compte que je suis dans le lit aux côtés d'Alyssa.
Elle est là, allongée sur le dos, la tête légèrement inclinée sur le côté, une mèche de cheveux c'était invité sur son doux visage endormit. La couveture laissant apparaître la moitié d'un sein que j'ai tant embrassé la veille.

Allongé sur le ventre, les bras sous l'oreiller, j'observe pendant de longues minutes cette femme, en repensant à la première fois où je l'ai aperçu.

C'était un matin, me promenant avec Farlan sur la place du marché, lorsque j'avais entendu une douce mélodie raisonner dans mes oreilles.
Je m'étais alors arrêter pour voir son interprète entouré d'un petit attroupement de personnes qui l'applaudissaient.
Elle dansait au rytme de sa musique, laissant son corps vaguer aux flots des sons sortant de son violon.
Elle ne m'avait pas vu ce jour là, ni les fois d'après...
Jusqu'à se que nos regards se croisèrent quand elle fût accoudée sur le bord de sa fenêtre.

Elle bouge régulièrement, signe qu'elle ne va pas tardé à se réveiller.
Elle se tourne vers moi et ouvre enfin les yeux et la première chose qu'elle fit est de me sourire.

Je continue de l'observer sans dire un mot.
Elle se rapproche afin de se coller conte moi, remontant pudiquement la couverture jusqu'à ses épaules.
Je ne sais même pas se que je dois faire.
La veille, elle m'avait fait passer par toutes sortes d'émotions en une seule journée.
J'étais heureux de la voir, puis l'agacement du bordel qu'elle avait foutu à la maison avec Isabel, puis la peur lorsque cette crevur l'avait agressée, puis impressionné quand elle c'était défendu, elle ne c'était pas démonter et l'avait tué elle même. Puis désireux, non pas que je ne l'a désirai pas avant, mais hier elle m'avait rendu complètement dingue, son tic de se mordre la lèvre me rend fou, le pire c'est qu'elle ne s'en rend même pas compte et le fait inconsciemment alimentant mes pensées malsaines.

Son corps petit et frêle parait si fragile, mais quand on creuse on peut apercevoir une femme forte de caractère et déterminer. Une femme magnifique et dévouer en ceux qu'elle aime dont j'espère secrètement en faire parti.
Mais bordel qu'est-ce que je raconte !

- Tu regrettes ? Demande t-elle inquiète face à mon manque de réaction.

- Non. Biensur que non je ne regrettais pas de lui avoir fais l'amour.

Hier soir j'avais céder pour la première fois de ma vie au plaisir de la chair.
Pour la première fois de ma vie mon coeur froid se rechauffait en la présence de cette femme.

Elle sourit et dépose un tendre baiser sur le haut de mon bras qui est posé prêt de sa tête, avant de la relever et de m'embrasser.
Pour toute réponse, je me tourne complètement vers elle, un bras sous l'oreiller et l'autre l'a ramenant encore plus contre moi.