Mon réveil sonne, je bouge, enfin j’ouvre les yeux. J’ai du mal à me réveiller. Je me lève, prend mes affaires et me dirige vers la douche. Je prends une douche, elle me réveille, je sors. Je me dirige vers ma chambre. Quelle heure est-il ? Il est 6 heures. Pourquoi je me suis levée si tôt, je commence à 8 heures. Je me coiffe quand même, je prends mes cheveux et je me fais une couette haute. Les larmes me montent aux yeux, c’est si dure de faire comme si rien ne c’était passé. J’ai du temps, je me dirige vers la salle de musique. J’entre ; je me mets au piano, je prends mon téléphone. Je mets mon réveil à 7 heures 30, pour ne pas être en retard. Je touche une touche du piano, elle résonne dans mon âme. J’entends le vent soufflé, une odeur me parvient. Je sais qu’elle n’est pas réelle mais je la cherche. Suis-je réduit à cela ? A devenir l’esclave de la douleur de mon cœur ? Suis-je destiné à vivre comme sa ? Je suis néant de la mer, je suis l’ombre de leurs vies, et je porte en moi le malheur ! Mozart emplis ma tête, je le vis, je le joue, je le crains. Je ne peu oublier cette douleur qui me mord le cœur. Chopin le remplace, puis Beethoven. Leurs visages sont dans ma tête, mes larmes coulent, mes doigt martèle le piano, ils ne s’arrêtent plus. Mon réveil sonne, je m’arrête avec regret, j’essuie mes larmes d’un revers de la main. Je me lève et descend. Mon déjeuner est là mais je n’y touche pas, j’attrape mon sac et quitte la maison. Il pleut mais se n’ai rien, je marche avec la musique dans mes oreilles. Mon lycée apparait enfin, il est 7heure 50. Je rentre, je sors mon carnet, je suis en salle 103 et je débute avec Mathématiques. J’arrive devant la salle, tous les yeux de mes camarades sont tournés vers moi. Je me mets seule dans un coin et j’attends la sonnerie. Tous les regards me fixent, je me sens mal, enfin les regards se retourne mais laissent place au chuchotement. Une personne m’attire, c’est un garçon, il garde le regard fixé sur moi. Que veut-il ? La sonnerie retentit. La professeur arrive, elle me regarde et me dit d’entrer. Je la suis, elle me demande de m’asseoir.
« Bonjour Laura.
- Bonjour, madame Kavinski.
- Comment va tu depuis ton… malheur, si je peux me permettre.
- Je vous répondrez comme je réponds à tout le monde. Quoi que la vie me réserve je l’affronterais, nous sommes tous destinés à mourir, à disparaitre.
- Certes, ta réflexion est remarquable mais que ressens-tu ?
- Je ressens ce que toutes personnes ressentent dans ces moments là. Sachez que jamais je ne dirais si oui ou non, je ressens de la douleur. Tant que vous me voyais sourire c’est que tout va bien.
- Laura, je suis désolé. Tu peux aller t’asseoir, il reste une place ici. »
Elle se dirige vers la porte, me regarde une dernière fois et ouvre la porte. Les regards sont sur moi, la classe s’installe en silence mais je sens leurs regards. Le garçon qui me regardée tout à l’heure, se trouve être assis à côté de moi. Il s’appelle Bradley, je ne mentirait pas, il est canon. Il me regarde, son regard est d’un bleu intense. Mais qui est-il ? Qui suis-je ? Pour eux, pour lui, je suis un animal de foire.
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Amour mortel
Mystery / ThrillerSommes nous destinés a n'être que des particules de sables réduit au néant? Une histoire d'amour née dans l'horreur et le malheur. Bonne lecture.