Chapitre 13 Confession

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C'est embarassé que je me dirige dans la cuisine.

Je me prépare une tasse de thé avec l'eau préalablement chauffée par Dimitri quelques minutes plutôt.

Je laisse infusé les morceaux de feuilles de thé et m'assois à table, je prépare une tartine de pain.

- T'as finis de sourire comme une débile ?

- Hm.. je ne souris pas, dis-je avec un sourire que je n'arrive pas à dissimuler.

Dimitri est assis en face de moi, et lève les yeux au ciel.

- Désolé pour tout à l'heure, ajoutais-je.

- Sa devait bien arrivé un jour, tu es une femme maintenant... soupire t-il. C'est juste que je ne veux pas qu'on joue avec toi.

- Dit-il alors qu'il jouait lui-même avec les femmes... ironisais-je en soufflant sur ma tasse de thé pour la refroidir.

- Justement ! C'est pas très glorieux et je ne voudrais pas que ça t'arrive. Se défend t-il.

- D'ailleurs, pourquoi as tu suivis Livaï tout à l'heure ?

- Pour le mettre en garde.

Je ne réponds rien, j'avais posé la question mais je savais pertinemment la réponse.

Je mange ma tartine et repense à cette nuit manquant de m'étouffer au passage.
C'était si bon... J'avais découvert une autre facette de Livaï. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions.

*****

Dimitri et moi avons passé la journée ensemble à la maison.

Après qu'il ait vu ma robe tâchée d'éclaboussures de sang de la veille trempée dans le l'évier, j'ai dû lui expliqué se qui c'était passé à la fin de mon service au bar.

Sa peur se lisait clairement sur son visage, il était devenu blême et avait du mal à déglutire sa propre salive, il avait comprit...

Et j'avais compris aussi, même si j'avais l'intention de le protéger en tuant cet enfoiré de Vadim et ses sous-fifres, j'avais compris au moment même où ma lame avait transpercée la carotide de cette vermine que maintenant j'étais mêlé à cette histoire pour de bon.

Les complices en ramassant le corps de leur coéquipier près du bar, ne tarderont pas à faire le lien avec moi.

*****

Le lendemain en début d'après-midi, je m'apprête à rejoindre Livaï, mais qu'elle ne fût pas ma surprise en passant le pas de la porte et de le voir bras croisé, l'épaule adossée contre un mur de pierre de l'autre côté de la rue.

Pourquoi est-il venu ? Même si nous avons couché ensemble, se n'est pas son genre de venir me chercher en bas de chez moi... Il doit bien avoir une raison à cela.

Je traverse d'un pas timide la rue terreuse et poussiéreuse pour le rejoindre.

- Bonjour... Je ne sais même pas comment m'adresser à lui après le nuit que l'on a passé. Est ce que cela voulait dire quelque chose pour lui où était ce juste un coup comme ça ?

- J'ai falli attendre... est la seule réponse qui sort de sa bouche blasée, en haussant les sourcils d'un air exaspéré. Il se remet correctement droit sur ses pieds et commence à marcher.

Même si le temps nous sépare [LivaïxOC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant