Je connais peu de sensations plus délicieuses que la caresse de l'eau. Sentir le parfum et la douceur du savon glisser sur ma peau et fermer les yeux. Mais ce matin là, une angoisse vint encore troubler mon rituel charnel. J'avais perdu le contrôle en acceptant ce chantage. Que Robert soit un pervers, ok; mais que Fred et moi l'ayons si facilement suivi, m'effrayait un peu. Je me rappelais le gouffre dans lequel j'étais déjà tombée jeune étudiante, l'addiction. Fred aurait dû être mon point stable, mon garde fou; or le délice avec lequel il avait obéi à Robert me prouvait qu'il était loin d'être le protecteur espéré. Au contraire, je sentais que son esprit dépravé m'encouragerai à l'avenir à encore plus de vices. Je me retrouvais seule face à ce démon que je pensais disparu.
Je sortis de la douche, mis une robe courte noire et un ensemble de lingerie Aubade, préparai un sac d'affaires pour deux jours et partis en embrassant Fred qui dormait encore - ce que m'irrita profondément, comment pouvait-il être si paisible ! J'étais tellement nerveuse et préoccupée que j'avais complètement oublié le sex toy de Robert dans mon sac à main. Je ne pensais qu'à une chose : Il fallait que je lui parle et que je lui impose certaines limites.
À ma grande surprise en arrivant au bureau, il n'était pas là. J'avais juste reçu un email de sa part indiquant qu'il serait absent et qu'il comptait sur moi pour assurer sa charge de travail du jour. Il me donnait ausssi rendez-vous à 20h à une adresse du centre historique de Lyon dans le 5ème arrondissement. Je cherchais le lieu sur Internet, c'était celle d'un immeuble bourgeois. J'en déduisis qu'il avait une sorte de garçonnière ou qu'il m'invitait chez un de ses amis. Il fallait remettre notre discussion à plus tard ou refuser d'y aller mais je n'étais pas du genre à fuir les conflits. Tout cela sentait le plan cul à plein nez mais il fallait me l'admettre : J'avais très envie qu'il me baise ce soir, je me mis à mouiller à cette pensée. J'étais donc loin du rôle de la victime innocente.
En attendant, je me plongeai dans le travail et j en profitai pour avancer sur la tonne de dossiers qu'il m'avait laissée; je me mis également à préparer l'animation commerciale de ma nouvelle équipe. On peut dire qu'il m'avait donné une sacré bande de bras cassés, bien machos en plus, et surtout extrêmement paresseux, ce qui ne me surprenait pas : Il n'est jamais bon de garder les mêmes aux mêmes postes pendant de nombreuses années. Ces imbéciles s'étaient créés leur petit royaume et se complaisaient dans leurs résultats juste passables, ce qui les rendaient suffisamment transparents pour être tranquilles. Avec moi, ca allait changer. Je planifiai un entretien individuel pour chaque collaborateur à commencer par Marc, le plus ancien d'entre eux.
Je levai la tête un instant et profitai du calme du bureau à 7h du matin. Un joli rayon de lumière apparut, glissant sur mon bras, comme une caresse. Un bruit de talons vint troubler le silence : Jasmine arriva et me salua poliment. J'avais presque oublié que je devais partager mon bureau avec la secrétaire de Robert. C'était une petite femme de 60 ans, d'origine marocaine, des cheveux longs bruns, impeccablement brushés, des yeux noirs qui brillaient sur sa peau mate. Elle avait travaillé de nombreuses années pour Patrick, l'ancien DG, avant qu'il ne parte en retraite il y a 5 ans. Elle se montra tout de suite souriante et chaleureuse et m'amena un café. Elle n'ignorait évidemment rien de ma rétrogradation mais elle eu la courtoisie de ne faire aucune allusion à la situation. Sa présence me rassurait.
Nous échangions quelques banalités lorsque Jasmine quitta le bureau pour réceptionner deux colis. Elle revint et me tendit l'un d'eux. Je le déballai sur le bureau sans prendre garde. Je devins toute rouge en découvrant le contenu : une cagoule, un collier et des bracelets en cuir pour chevilles et poignets, une laisse, un gag ring, un buttplug à l'aspect d'un bijou.
"Ne soyez pas gênée Laurence, je sais que vous avez une soirée ce soir, c'est votre tenue d'invitée".
Je la regardai bouche bée.- Vous aussi Jasmine vous faites partie du complot?
Elle me fixa d'un air désolé.
- Oh non pas du tout, je vous assure, je désapprouve vraiment ce que Robert vous a fait. J'aurais d'ailleurs beaucoup à dire sur lui. Je fais partie du même (elle hésita)...cercle d'amis que lui et depuis deux jours, vous êtes notre principal sujet de discussion. Des membres souhaitent que vous fassiez partie du groupe. Si cela se produit...cela veut dire que Robert sera contraint de réparer ce qu'il vous a fait...mais aussi que vous devrez accepter les règles de notre...association.
Elle regarda les accessoires et esquissa un sourire à la fois coquin et tendre.
Alors le silence se fit.Je fixai les objets, les touchai. J'étais épuisée, folle de rage, accablée d'être de nouveau manipulée. Dans quoi étais-je tombée ? Un groupe dont la secrétaire de Robert faisait partie voulait faire de moi visiblement une soumise au sens BDSM du terme. En échange Robert devra-t-il vraiment réparer ce qu il m'a fait ? Comment le pourrait-il? Ma confusion était totale lorsque je sentis la douce main de Jasmine se poser sur mon bras. Elle commenca à le caresser. Sans dire un mot je pris sa main et la dirigeai vers mon visage. Elle se pencha vers moi et me deposa un baiser sur les lèvres. Je sentis mes seins pointer. Je l'embrassai fougueusement. Nos langues se melangèrent, nous nous regardions les yeux dans les yeux. Je me relevai et caressai ses seins lourds sous son chemisier puis je pressai mes seins contre les siens, ma chatte se trempait. Je m'assis sur le bureau, en retroussant ma robe et en écartant les cuisses. "Enlève ma culotte et lèche moi Jasmine" lui ordonnai-je. Elle répondit par un "oui Maîtresse" qui ne laissait désormais plus aucun doute sur sa nature de soumise.
J'avais besoin de ça, de contrôler, même dans ma chute perverse. Elle fit glisser mon string qu'elle posa sur le bureau, puis pressa son nez sur ma fente humide. Elle me sentit, comme elle aurait humé le nectar d'une fleur puis glissa sa langue et se mit à lecher mon clitoris vigoureusement. Sa langue suçait, me titillait, elle était visiblement experte, je fermai les yeux et me cambrai en pressant sa tête contre ma chatte. C'était tellement mieux que ce que Fred me faisait. Elle commença à me doigter tout en continuant à me dévorer.
- Ah hmmm, Jasmine tu es douée, vas y continue...fais moi jouir, allez vas-y putain...
En gémissant de plaisir, je pressais sa tête, je l'utilisais comme un sex toy, et elle, toute obéissante , le visage couvert de cyprine, se pliait à tous mes mouvements. Cela dura une bonne vingtaine de minute jusqu'à ce que je jouisse sur son visage et que je m'écroule, souriante sur son bureau. Elle me rejoignit et nous nous embrâssames de longues minutes.- cela vous convainc ? me demanda-t-elle, mes...Maitres veulent...vous montrer toute notre considération, même si ce soir...si vous acceptez de nous rejoindre...il vous faudra accepter le rôle de soumise. Et si tout se passe bien...je vous promets que Robert devra changer de comportement.
Je me relevai et mis le colis à mes pieds.- J'accepte Jasmine...tu peux dire à Robert et tes amis que je serai là ce soir.
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Les confessions de laurence
RomanceLes confessions d'une femme d'affaires de 40 ans, tombée dans luxure.