Laura

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            Il me regarde, ces yeux deviennent soudain brillant, il tourne la tête. Qui est-il ? Que lui arrive t-il ? Je recommence à écouté le cours de Mathématiques, Madame Kavinski m’explique un peu plus approfondit le cours pour me montrer ou m’expliquer certaines choses. J’entends le souffle de Bradley devenir de plus en plus rauque et fort. Il demande à sortir, il se lève mais s’écroule au sol. J’ai la rapidité de lui rattraper la tête avant qu’elle ne frappe le sol. Je l’appelle, je le secoue doucement mais il reste inconscient. Il est trempé de sueur. Enfin 5 minutes plus tard, il ouvre les yeux. Il me regarde apeurer, je le rassure doucement. Il se relève lentement, je le prends par le bras, il bascule un peu, je le retiens et enfin je l’emmène à l’infirmerie. J’ai tellement envie de le prendre dans mais bras mais je n’ai pas le droit je ne le connais pas. J’explique la situation et l’infirmière l’allonge sur le lit, et reste à ses côtés. Je la regarde, elle me rassure du regard et elle ferme la porte. J’aimerais tellement rester à ses côtés à la place de l’infirmière, je repars en cours le cœur gros. Les une heure et demi qui reste passe lentement comme si depuis son départ le temps c’était ralentit. La sonnerie retentit. Je prends les affaires de Bradley, et je descends à nouveau à l’infirmerie. L’infirmière m’autorise à le voir, elle m’ouvre la porte. J’entre, il tourne le dos à la porte, je m’approche et l’appel. Il ne répond pas. Je contourne le lit et remarque qu’il dort. Je l’admire, il est tellement beau quand il dort. Il semble  plus apaiser que quand je l’ai amené. Je prends un papier et j’écris : « Voilà tes affaires Bradley, j’espère que tu te rétabliras vite. Bon courage. Laura » Je lui caresse la joue, il bouge, m’attrape la main. Je souris, mon premier sourire depuis deux semaines. Je retire doucement ma main, il bouge, fronce les sourcils. Je lui caresse le bras, il se détend. J’attrape mon sac, le regarde une dernière fois et je sors de la chambre. Je monte en Français ; je suis en 416. La sonnerie retentit. La professeur m’appelle. Aller encore une fois, je dois passer à l’interrogatoire d’un professeur.

« Laura, assis toi. Nous allons discuter un peu.

-  Si c’est par rapport à ce que j’ai vécu ces vacances je vais bien.

-   Laura, je sais que tu ne désire pas tellement en parler mais il faut que  tu te libère.

-   Je suis libre, et ce ne sera pas en parler à un professeur qui me libèrera de ce que je peux ressentir. Alors sachez que tant que vous me voyez le sourire aux lèvres c’est que tout va bien.

-  Je vois que tu te défends bien mais sache que si tu as besoin de parler je suis là, ou des gens comme moi sont là. »

Elle se retire, ouvre la porte aux autres élèves de ma classe. Ils me regardent comme le cours précédent, mais là, la place à côté de moi est vide. Bradley, n’ai toujours pas revenu, il est surement rentré chez lui. On toqua à la porte, Bradley apparait, mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Il me regarde, s’approche de la professeur. Il parle pendant 5 minutes avec elle et vient s’asseoir. Quand il sort ces affaires, sa main rafle la mienne, un courant électrique nous traverse. Il me regarde, me sourit, il prend ma main, il la serre et me lâche pour écouter le cours. Je sais au fond de moi que ce geste était un remerciement mais mon souffle et coupée. Je n’arrive pas à me concentrée sur le cours mais pourquoi occupe-il toutes mes pensée depuis ce matin ? Je sens son regard sur moi, je sens qu’il n’arrêtera pas de me fixer mais je trouve ça mignon. Je le regarde, mais il détourne le regard comme un enfant pris entrain de faire une bêtise. Il rougit de toutes ses forces, je rigole.

Amour mortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant