Des cris toujours des cris.Il hurle mon nom, me supplit de rester, de lui pardonner; de quoi, je l'ignore, pourtant, au plus profond de moi je sais que quoi qu'il m'ait fait, je l'aimerais toujours et çà jamais. Cet homme que je ne connais pas me hante, jour après jour, nuit après nuit et je ne sais pourquoi. Il hurle mon nom, m'implore de rester et pourtant une autre partie de moi me dit de le tuer,lui et tous les siens. J'arrive distinguer son corps malgré le brume, malgré le sang qui coule de mes yeux. " Moon, Moon" hurle t-il soudain en me tendant la main. Et soudain,je voie clairement, le champ, où l'herbe est rouge, rouge de son sang.
Je me réveillais en sursaut, ce n’était qu’un cauchemar, un cauchemar de rien du tout. Je retombais sur mon lit épuisée. C’était toujours le même cauchemar, à chaque fois mais bon, c’était une autre journée qui commençait dans la belle ville de FireFall’s. J’allais me doucher, m’habiller, me coiffer et prendre mes lunettes de soleil. Je sortis de ma maison qui est soit dit en passant est la plus lugubre du cartier : couleur marron, datant au moins du 19 eme siècle, avec des piliers en bois blancs fissurés et rongés par les termites. Mais bon je l’aimais quand même ma maison. Une demi-heure de route pour arriver au lycée sous une pluie torrentielle. Quand enfin j’arrivais à Félix Faresco, je me garais à ma place, tout au fond du parking, près de la poubelle, où les rebus de la société sont les mieux traités enfin où la rébus de la société est la mieux c'est-à-dire moi, je ne savais pas pourquoi, c’était peut être ma façon de m’habiller( toujours de noir et de blanc )où alors ma façon de me comporter ( moi je ne discriminais pas, je ne requêtais pas , je ne me battais pas, je ne m’étais jamais disputée avec qui que se soit et j’étais malgré moi la chouchoute des profs) je croyais plus que c’était cela mais peu importait, je ne me focalisais pas sur ce que les gens pensaient mais sur ce que je pensais moi, telle était ma philosophie.
J’entrais dans le lycée et vis débarquer Jennifer (une grande rouquine, aux yeux verts, avec un égo aussi gros que l’univers, et un look à faire pleurer le pape) et sa clique de petites filles dépendantes et aveuglés par la popularité, dire qu’il y avait des personnes qui rêvaient de devenir populaire, quoi qu’ici tout le monde l’était à part moi. Mais ça n’avait pas d’importance, je passais devant elles mais n’eus pas le temps d’esquiver le croche-patte de Jennifer et tombais à terre sur les genoux et comme personne n’était assez gentil pour arrêter de rire et m’aider à me relever, je me relevais toute seule et me dirigeais vers la salle de math, au moins là je pourrais être tranquille. C’était ce que je croyais mais au lieu de ça contrôle surpris ; mais il était facile et je le finis en 15 minutes. Stupéfait, Mr James s’est lever et s’est diriger vers moi.
• Vous avez déjà finis mademoiselle Dark ? demanda t-il.
• Oui, monsieur, disais-je fière car j’avais battu mon record, Tenez.
Il prit la feuille et la corrigea en une minute et quarante secondes, lui aussi avait battu son record de correction.
• Mademoiselle Dark comment faites vous pour toujours avoir tout bon ?
• J’étudie et je mange beaucoup de poisson, on dit que ça rend intelligent.
• Mais non, s’exclama une voix au fond de la classe, tu es déjà un thon.
Et tout le monde se mit à rire à part moi et Mr James. Ils pouvaient dire ce qu’ils voulaient cela ne me faisais ni chaude ni froid. Mr James les remis à l’ordre en leur promettant quatre heures de retenue. A la fin du cours pour me montrer que c’était ma faute, tous les élèves du cours on jetés et écrasés mes affaires, mais cela m’étais égal. Je sortis enfin du cours après avoir ramassé mes affaires et arrivais en retard au cours de théâtre, je devais faire les auditions avec Jennifer pour la pièce : Roméo et Juliette. Elle devait être contente de m’avoir mise en retard car quand j’étais entrée Mm Pam m’a passé un savon. Je me dépêchais pour que nous commencions les auditions. Tout les candidats étaient plus nuls les uns que les autres, à tel point que je me suis couchée sur la table et j’ai commencé à dormir. Soudain j’entendis Jennifer dire « qu’il est canon » pour elle tout les garçons étaient canons mais pas assez pour sortir avec elle ; donc je ne prêtais pas attention mais quand l’inconnu commença à lire son texte j’avais cru que j’allais défaillir. Sa voix était la plus douce, la plus séductrice et la plus mielleuse que je n’ai jamais entendue. Quand il eut finit deux larmes me sortirent des yeux, il avait si bien lu son texte que même Roméo lui-même n’aurait put être aussi bon. Mais ce n’était pas une raison de le regarder, je préférais garder la surpris, sauf qu’il fallait que je lui sers la main car il avait eut le rôle et puis si je ne lui serrais pas la main se serait mal élever de ma part. Mais quand je croisais son regard je ne pus m’en défaire, il était grand, un peu bronzé, habiller d’un t-shirt qui moulait et dévoilait son torse parfait et ses yeux, ses yeux étaient d’un gris argent d’une beauté à la fois étrange et familière. Déjà quand il me regardait je recevais de l’électricité dans toute ma personne alors j’imaginais l’effet de sa main serrant la mienne. Ce qui ce passa était pire que ce que j’imaginais, quand il a pris ma main j’ai sursauté à cause des couts de décharges électriques qui me parcourraient de la tête aux pieds et heureusement que je tenais le rebord de la table sinon je serais déjà tombée à terre. Heureusement que Jennifer était là, elle a fait tomber les fiches d’inscriptions et me les a fait ramassée, et avant que j’eus le temps de revoir l’inconnu il était déjà partit, au moins j’aurais évité le pire comme me jeter à son cou, me mettre à genou, des trucs de se genre tout à fait débile. Quand la fin des cours sonna j’étais soulagée car je ne reverrais plus Jennifer pendant tout le week-end.
Lorsque j’arrivais à ma maison, je vis un camion d’emménagement, surement des touristes qui aiment vivre à Seattle. Je me garais, sortis mon trousseau de clefs et sentis qu’on m’observait, alors je pivotais vers la gauche et découvris l’inconnu du lycée en train de me faire coucou. Mon dieu qu’il était beau avec ses cheveux bruns, s’en était presque douloureux, alors pour me ressaisir j’entrais dans la maison puis refermais la porte à clef et montais dans ma chambre où je mis la musique à fond, enfin de manière raisonnable, il fallait que je m’occupe l’esprit, il fallait que je me le sorte de la tête. Je commençais à chanter et à chanter, ça marchait, même très bien devais-je dire. Mais quand je me retournais pour fermer les rideaux, je le découvris en train de sourire avec dévoilant sa dentition parfaite, s’en était trop, trop d’émotion d’un seul coup, mon cœur allait lâcher alors je m’écroulais sur mon lit.
Une caresse sur la joue me fit revenir à moi. Quelqu’un me caressait la joue, j’ouvris les yeux et découvris des yeux couleurs argent me fixer ; alors sans le vouloir je poussais un cri et donnais un coup de poing à l’inconnu qui se trouvais dans ma chambre.
• Aïe, disait-il, c’est comme ça qu’on récompense les sauveurs ici ?
• Qui, qui êtes vous, que voulez, disais-je d’une voix qui trahissait mon angoisse.
• Je m’appelle Blood Williams et je voudrais un steak, s’exclama t-il en tâtant son œil au beurre noir. Alors je le reconnus c’était le garçon du lycée. Mais que faisait-il là ?
• Quand je t’ai vu tombé, j’ai crus que tu avais fait un malaise, alors je suis sorti de ma maison pour te porter secoure, j’ai du brisé une vitre de la cuisine je suis désolé, s’excusa t-il.
Discrètement je me pinçais le bras, c’était trop beau pour être vrai et pourtant c’était vrai. Je me faisais déjà des films. Je me rappelais brusquement qu’il lui fallait un steak pour son œil.
• Je t’amène le steak tout de suite, disais-je en priant pour que ce ne sois pas un rêve et que je n’allais pas me réveiller.
Je descendis et pris le steak et me rendis compte que je n’avais pas mes lunettes, la gaffe ! Bon j’allais fermer les yeux après tout mon sixième sens est infaillible. Mais quand j’ouvris la porte je trébuchais sur quelque chose et quelques secondes plus tard je me retrouvais dans les bras de Blood. Je savais qu’il me fixait intensément en ne le regardant pas, je pouvais lire dans ses yeux (même si je n’avais pas ouvert les miens) un sentiment familier, comme si je le l’avais connu avant, il ne pouvait pas être le Blood de mon rêve puisque c’était un rêve. Je priais pour qu’il m’embrasse car je sentais son haleine, elle était si suave, si délicieuse à sentir que je ne demandais cas la prendre dans ma bouche, mais à quoi je pensais ! Blood commençait à se rapprocher dangereusement, il était trop proche, beaucoup trop proche, douloureusement proche ; je serrais les yeux en attendant son baiser. Mais, il se pencha à coter de moi juste pour ramasser le morceau de steak qui était tombé à terre. Et quand il me releva, je combattis les larmes qui venaient de mes yeux.
• Bon, je vais devoir y aller, à plus disait-il en refermant la porte.
• A plus.
Quand j’entendis la porte d’en bas claquée, je n’eus plus besoins de retenir mes larmes ; je cédais si facilement aux garçons, s’en était presque absurde. Il fallait que je me renforce, il fallait que je sois forte, mais avant il fallait que je répare le carreau de la cuisine.
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Forever witch
Vampirelisez pour voir , c'est super, enfin je pense :) Moon, 15 ans entend des voix et est hantée par les fantômes de son passé hors du commun.