Ch1: Ce qu'elles pensent tout bas

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Bon! Où est ce qu' on en était ? Ah oui! Je suis coincé dans les toilettes des filles parce que ma vessie a eu raison de moi. Impossible de sortir car à l'heure actuelle, il y a une réunion apparente dans ces foutues toilettes autrement je ne saurais pas dire avec exactitude pourquoi elles sont toutes là.

Donc...

Je sens une pression sur la poignée de la porte qui préserve le secret de ma présence dans cette pièce.

- J'aurais aimé vivre plus longtemps ! Me suis-je dis tout bas à cet instant me voyant déjà, la corde au coup, dans mon salon juste apres cette journée de cours que je qualifierais déjà de maudite sans qu'il n'y ai pour autant eu un seul cours jusqu'à lors.

Soudain, par je ne sais quel miracle, l' assaillante de ma présence tenant la poignée de la porte avec fermeté .......
.........
.........
.........
.........
..............La referme.

-WHAT THE...! M'étonnais-je.

Elle...Elle...Elle l'a vraiment refermé? Sérieux ? Je suis entier?C'est la larme à l'oeil, le cœur battant à plus de mille à l'heure, la gorge sèche et les mains sur la tête que je m' écrie intérieurement : heInnnnnnnNNNNN???

C'est alors que j'entendis la voix superbement douce de Anna Long ( la seule étrangère de cette année scolaire dans ma classe) qui dit:

-Je pense qu'il est temps d'aller en cours,non?

-Oui, je pense aussi. Lui répond Sophie Taylor

Et s'en suit un brouhaha de filles lui donnant raison et quittant petit a petit la pièce. Ensuite... Plus rien... Plus de filles, juste le bruit de cette maudite porte qui se referme tout doucement.

-YYYeeessss, dieu existe, et il a enfin posé son œil sur moi! Me suis-je dit

Cette fois-ci je l'ai échappé belle. Continuai-je.

- Cette fois je te dois un soda sacré dieu. Me suis-je dit pour conclure mes propos de satisfaction. 
Il était temps pour moi de quitter cet endroit de malheur. Ce temple d'œstrogènes.  Je remonte ma braguette (oui, elle était encore ouverte), le sourire aux lèvres, la satisfaction d'avoir survécu à ce qui aurait été la honte suprême pour ma misérable personne.

Je tends mon bras, j'attrape la poignée de la porte, je la détends et là, à ma grande surprise...Rien...Rien du tout, la porte ne s'ouvre pas, pour mon plus profond malheur. L'oiseau ne pouvait pas sortir de la cage. À ce moment, je me rappelle soudain être dans les toilettes des filles en bonne et due forme, sans la moindre défaillance technique et donc avec des portes toujours codées pour le malheur des voyeurs. Je m'étais tellement habitué à nos toilettes de garçons défaillantes et obsolètes de systèmes de verrouillage qui ne fonctionnaient littéralement plus. En gros: JE SUIS BLOQUÉ ! DANS UNE DES PIÈCES DES TOILETTES DES FILLES! SANS AUCUN MOYEN DE SORTIE À 7H30 DU MATIN!

Contrairement à ce que vous pensez, ces toilettes ne possèdent  d'ouverture ni par le toit ni par le bas de la porte: en fait l'espace en question est tellement réduit qu'il ne permettra jamais à ma tête de nerd à lunettes de passer, il est juste assez grand pour permettre à l'occupant de ne pas d'asphyxier comme je l'ai dit plus tôt, au plus grand malheur des voyeurs.

Ce n'est pas possible ! Ça ne peut pas m'arriver à moi. Pas dans cette situation, pas à un élève comme moi. Bon d'accord j'avoue qu'il m'arrive souvent de m'attarder sur le bas du dos de filles bien foutues pour nourrir le fantasme de mes lunettes, mais de là à me retrouver coincé dans leurs toilettes...

Highschool Closet: Ce qu'elles pensent tout bas [ Pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant