MIMIYA VERS 101 À 150

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101. Il a voyagé la nuit en compagnie de l’Archange Gabriel, sur « Al Bourâq » (18), sa Monture Impétueuse, vers les Sphères devant les Elus

102. Il a reçu de chacun une Gracieuse Bienvenue et chacun L’a enchanté, en Le magnifiant d’un Honneur qui sied à un Glorieux

103. Il a reçu de chacun une Grassieuse Bienvenue et chacun L’a enchanté, en Le magnifiant d’un Honneur qui sied à un Glorieux

104. Il impétra [du Voyage Nocturne] ce qu’Il a obtenu ; un Mystère qui Lui est
Propre, auquel ne peut prétendre aucune créature, si éminente soit-elle

105. Il revint dans la même nuit, avant l’aurore, au milieu des siens, abondamment chargé de Dons Impeccables

106. Il Lui appartient des Phénomènes Insolites dont on ne saurait découvrir les prodiges, que, sans doute, ni l’encre, ni la plume ne peuvent décrire

107. La souche (19) du Prophète, en raison du déplacement de ce Dernier, s’est lamentée à l’instar des jérémiades d’une mère que la mort a privé de la
compagnie de son enfant

108. Son Serviteur (*) L’a invoqué en mer à son secours avant l’affliction, en cela, Il a éloigné de lui la tristesse

109. Ses deux Mains de Générosité et de Répression sont bien connues par l’ennemi et l’aimé ; la Libéralité affluant de la Main Droite

110. La Force Répressive de la Main Gauche protégeant ceux qui cherchent son Secours contre le danger manifeste ou caché

111. Le Serviteur a appelé le Fils d’Abdallâh, étant malade, et Celui-ci a guéri le cœur et le corps et a consolidé la volonté spirituelle

112. L’eau jaillit du puits, lorsque Celui qui est Choisi le Meilleur (Al Mukhtâr) jeta un peu de sa salive, et finit par déferleer à l’instar d’une vague
- (*) Il s’agit du Cheikh

113. Un cerf est parvenu au Sélectionné (Al Muntaqâ), s’adressant à Lui ; l’iguane Lui a parlé comme un être doué de raison

114. Un arbre géant s’est prosterné devant l’Elu le Plus Pur (Al Muçṭafâ) ; un chameau s’est plaint à Lui d’un mal qui le torturait

115. Celui qui manifeste sa reconnaissance [le Cheikh] a eu recours à Lui jadis et est comme s’il n’a jamais connu de malveillance ou de maladie

116. Sur Lui, la Prière de CELUI Qui L’a mis Au-Dessus, des créatures, sur sa famille dont la générosité de chacun dépasse de loin les pluies

117. Sur Lui, la Paix de l’ETERNEL Qui a augmenté son Eminente Autorité, sur ses compagnons qui sont les lumières de ceux qui ont éloigné les ténèbres

118. Que leur soit accordé tout le temps l’Agrément de CELUI Dont ils ont emprunté la Voie, chacun évitant le châtiment

119. Ses compagnons combattants rencontrèrent une difficulté, lorsqu’ils prirent au dépourvu un grand nombre de libertins fort hautains

120. Il [le Prophète] apparut telle une Pleine Lune le Jour de Bedr en Tête des
musulmans, avec l’intention d’élever la Voix de CELUI Qui Exalte leur Volonté

121. Car, Seul parmi ses compagnons, une cohue de damnés qui n’est jamais
reconnaissante aux Bienfaits [de DIEU] Lui vint ce Jour, Le prenant à partie

122. Les gens imbus de vertus furent conduits à Bedr par leur bonheur ; et chacun, résolu, comptait entièrement sur DIEU

123. Les compagnons se précipitèrent ensemble, en vertu de leur attachement au Prophète pour l’Amour de leur CREATEUR, de manière à exclure toute
accusation

124. Il y’avait parmi eux les Califes : le véridique (Abû Bakr), de même que CUmar, CUthmân, ainsi qu’Ali qui passionne les érudits

125. Car le cœur de CUthmân était présent parmi eux comme tous les combattants ; quant aux trois autres, leur présence physique n’était pas occulte

126. Le véridique (Abû Bakr) L’a cru d’emblée sur parole par la Vérité étant soumis et exempt d’hésitation

127. Le discriminateur loyal (Fârûqul Hudâ), en l’occurrence CUmar, s’est séparé du doute ; et l’homme aux deux lumières (20) s’est accordé le bénéfice de la
circonstance sans peine

128. Puis l’éminent ‘Ali a fini par obtenir un rang élevé, car il n’a cessé de traverser l’armée des ennemis

129. Que l’Agrément de DIEU se répande sur eux tout le temps, comme la Lumière qui éloigne des ténèbres se répandait sur eux pour les éclairer

130. Ils ont des prodiges extraoridinaires qui ont conduit vers nous une joie nous
apportant des avantages dont la sérénité n’est jamais troublée

131. Grâce à eux, DIEU Qui est avec nous, nous a épargnés, sans peine, du combat
jusqu’à Son Paradis et ce, par Pure Grâce

132. Ils ont tué les ennemis de DIEU, depuis qu’ils se sont révélés avec leurs
manœuvres le Jour de Bedr, chacun d’eux s’étant abandonné à DIEU

133. Lorsque, devant eux, ils aperçurent les ennemis, Il [le Prophète] leur apprit des choses qui nous réjouissent perpétuellement

134. Le Prophète se concerta alors avec ses compagnons pour les honorer, et ensuite déboucha la caravane d’Abû Sufyân (21)

135. Sans leur malheur, il ne se seraient pas dirigés vers Bedr, mais ils sont, quant à eux, des aveugles frappés de mutité

136. Si ce n’était pas à cause du bonheur de tous les compagnons du Prophète, ils ne se seraient pas dirigés vers leur Bedr, chacun très résolu

137. Ils marchèrent, les uns hardiment, les autres intrépides, vers Bedr, pour le succès des bienheureux et le malheur des perdants, cela est bien connu

138. DIEU, le TRES-HAUT, possède en cela un Secrect Intact qu’IL confie aux Sages
dans Ses Décrets

139. Après s’être concertés [auxiliaires et émigrés], ils vinrent avec leur avis ; parmi eux, SaCd (nom d'un Sahaaba) tint des propos qui levèrent toute équivoque

140. Puis ‘Ibnul ‘Aswad manifesta son accord à ce que le Prophète les mena [eux Ançârs], fut-ce jusqu’à « Barkul Ghimâd» (22), témoignant d’une sincérité à toute épreuve

141. Notre Seigneur CUmar le discriminateur (Al Fârûq) fit après ces deux une déclaration sur la supériorité numérique des ennemis sur les musulmans

142. Ils firent la course vers Bedr après leur détermination et allumèrent le feu du combat de grande envergure

143. Ils employèrent les sabres et les lances entre eux, de sorte que la poussière s’éleva épaisse vers le ciel

144. Le MAITRE du Trône apporta une Armée [Céleste] contre laquelle une troupe de muets sourds à Ses Signes ne saurait lutter de pied fermes

145. Une Cavalerie d’Anges armés de Lances mit en déroute à Bedr une cohorte de sourd-muets

146. Un millier (d’Anges) , suivi de mille et mille autres, marchèrent précipitamment sur des cadavres en ce temps-là, et ce, de la Part du SEIGNEUR GLORIEUX

147. Lorsqu’ils parvinrent à Bedr, il y’avait parmi eux l’Archange Gabriel sur Hayzûm, [sa monture] qui est impétueuse

148. Ils allèrent à l’encontre de tout mécréant et de tout superbe, en provenance du Ciel, telle une averse dure et abondante

149. Leur nuage de poussière voilant les vallées de montagnes, Gabriel criant avec satisfaction « En avant !
ô Hayzûm !» ; et la Meilleure Créature effectua le Jet [de sa poignée de sable] (23)

150. Ainsi apparut dans son égarement Abû Jahl (24) qui fut désabusé [informé de la
réalité amère] par un homme de la Bonne Voie qui lui amputa aussitôt la jambe et le mit à mort


 UNE RIME ANONYME EN « MÎM »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant