15.

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Nous montâmes en haut et j'alla dans la cuisine. Comme j'ai expliqué plus tôt, papa était parti chasser avec ses copains.
Benjamin passait son temps a me coller et a me dire qu'il m'aimait. J'était sans cesse collée contre lui et il ne voulait pas me lâcher. A mon grand désespoir, je dû insister plusieurs fois pour me lever.

J'allai voir ma cafetière et fit un café a moi et Benjamin. Il me remercia et a place de m'assoir dans mon sofa je me contenta de m'installer a la table. Je devais réfléchir en paix. Oui, j'aimais Benjamin, mais comment pouvait-il m'aimer? Je suis répugnante! Et a cause de ça je ne pouvais plus me couper, ne plus pleurer, je devais montrer que j'était heureuse!
"Mais qu'est-ce qu'on est sensés faire lorsqu'on est pas heureuse?"
Cette question me rongeait les tripes et m'obsédait. Peut-être pourrait-il comprendre tout cela?

Je termina mon café et le posa dans l'évier. Nerveuse, je m'assura que mes manches soient descendues avant d'aller m'assoir devant Benjamin.

- Le savais-tu que je me mutilais?

Cette question perça le silence. Il me regarda, inquiet de l'importance de mes coupures.

- Je les ai senti en te mettant en pyjama hier soir, mais je crois pas que c'est super intense comme coupures...

Je le coupai d'un rire inquiet.
- Ah ouais? Pas super intense? Tu veux vraiment voir?
Il hocha la tête, incertain.
Je retirai mon pantalon et retirai mon chandail pour lui montrer entièrement tout le mal que je me faisait.
Il partit de mes orteils a ma tête, me fixant énormément. Ses yeux s'arrêtaient sur mes entailles sur mes cuisses, mes hanches, mes avant-bras.

- Je peut toucher? me demanda-t-il doucement.
Il passa son doigt doucement sur mes coupures sensibles. Son index froid se promenait sur toutes mes coupures, comme des cratères qui ornaient ma peau.
Je le regardais, amusée devant cette horreur.
- Pourquoi? me demanda-t-il.
-D'après toi, pourquoi les filles se font sa d'habitude?
- Tes toujours magnifique a l'école et tout le monde se passe le commentaire! T'es parfaite tu comprends toujours pas? Qu'est ce qu'il vas falloir pour que tu comprennes?

Ce qu'il disait; peut être qu'il le pensait, et sa sa me faisait plaisir, mais moi: Gabrielle Francoeur, je ne m'aimait pas. C'était écrit dans le ciel. Comment pouvais-je expliquer tout cela a Benjamin? Lui qui pensait que j'étais belle?
-Benjamin, ce n'est pas aussi simple que tu le penses. Ça fait des mois maintenant que je ne m'aime pas et il y a des raisons encore inconnues dans ma tête qui me poussent a continuer.

Soudainement mal-a-l'aise en sous-vêtements devant lui, je me rhabilla en vitesse dans un coin du salon.
- Mais je t'aime, Gab... J'aimerais sa que tu comprennes que je te trouve belle, et que tu te sente belle.
Je souris de dos a lui.
- Ce n'est pas aussi facile que tu le penses...
Il se leva et me prit dans ses bras. Il murmura a mon oreille:
- Je ne veut plus que tu te coupes.
- Ok...
-Promets-le.
- Je te le promet.
Au moment même ou j'articulai ses mots, mes deux doigts se croisèrent.
Oups!
•••••••••••••
Bonjour,bonjour!
Nouveau chapitre pour vous, j'ai prit le temps de bien réfléchir. Désolé si il est court, mais je vais vous avouer que j'ai toujours hâte de terminer un chapitre.
Si vous voulez aller jeter un coup d'oeil a ma nouvelle fiction qui se nomme Adeluna je serais ravie car peu de personnes l'ont découvert et je crois que sa va être une bonne histoire. J'ai que deux coches de wifi, j'espère que je vais pouvoir le publier!
Asta la vista! (est-ce comme sa que l'on écrit?)
~Deadpsychogirl
P.s: j'ai jamais su d'où j'avais trouvé se pseudo. Mais il me fascine...

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant