Chapitre 7 : Emma

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- Je dois partir d'ici !

Je me lève et débranche tous ses fichus câbles qui son connecter à mon corps depuis au moins dix jours maintenant.

Je n'en peux plus il faut que je sorte d'ici, j'étouffe.

- Mais qu'est-ce que tu fais, Emma ?

Depuis que je suis ici Julien n'a pas arrêter de veiller sur moi, il m'a fait rire, m'a fait sourire... pour la première fois depuis deux ans je me suis sentie bien avec quelqu'un et se quelqu'un c'est Julien. Il a veillé sur moi pendant dix jours, dix longs jours à devoir supporter mon caractère de merde.

- Il faut que je sorte de la !

Grâce à lui je me suis sentie vivante et pour la première fois depuis la sixième, je me suis fait un ami.

Depuis que je suis toute petite, je n'ai jamais réussi à avoir des amis, je pense que je ne pouvais pas, avec les gens, je ne me sens pas à ma place. Il y'a seulement lors de mes combats, quand je lis ou quand j'écris que je me sens moi-même.

Dans les combats, je peux exprimer toute la rage, la colère et autre sentiment que je ressens. Quand j'écris, je me sens libre, je peux laisser cour a mon imagination, laisser cours à mes envies, je me sens moi-même quand j'écris et sa personne ne le sait à pars moi, pace que personne ne sait ce que je fais pendant mon temps libre. Seulement mon journal intime le sait. Quand je lis, je m'imagine que je suis les personnages, je me sens heureuse quand je fais tous ça, parce que dans les livres tous est toujours bien d'écris, je peux m'imaginer chaque personne, ressentir toutes leurs émotions. Parce que ce qu'un bon hauteur rêve, c'est que les gens aiment leurs livres. Chaque livre que j'ai lu a été une révélation pour moi.

- Non mais tu es sérieuse, tu es folle tu n'es pas encore rétablie. Alors tu vas être gentille et tu vas retourner dans se lit.

- Dis-moi tu es sourd ou quoi ? Julien je veux sortir d'ici ! Tu veux que je te le dise en quel langue ?

- Tu l'auras voulu.

Avant que je ne comprenne quoi que ce soit je me retrouve sur son épaule en mode sac a patate, en plus ce con il appuie sur ma blessure, ça fait un mal de chien.

- Julien tu me fait mal, je murmure.

Il me repose sur le lit et me regarde dans les yeux.

- Tu vois tu n'es pas encore rétablie, alors tu vas me faire le plaisir de rester dans se putain de lit, brancher à ses putains de câble.

Je souffle. Sérieux je déteste ne rien faire. Là je devrais être en train de combattre et de chercher Carlos mais non, je suis coincée dans ce lit d'hôpital avec Julien dans les pattes.

- Tu veux bien m'écouter une minute, s'il te plait Julien. Je dois sortir de se lit de merde et reprendre ma vie, d'accord ? (Il secoue négativement la tête et souffle). Une blessure par balle, c'est courant dans ce milieu et puis je ne suis pas handicapée alors je peux me lever et faire ce que j'ai à faire.

C'est à mon tour de souffler.

- Tu sais Emma, ce n'est pas en nous repoussant tout le temps que tu vas te sentir mieux, tu as besoin de nous d'accord, je sais que tu n'aimes pas trop les gens, on l'avait tous compris dès le début. Mais il faut que tu sache que dans ce gang on est tous souder, unis, on est tous une famille.

Une famille ?

Je n'ai pas de famille, je suis seule, et je ne peux pas risquer de m'attacher a eu, ils finiront pars me quitter.

- Une famille ? J'avais une famille moi aussi mais Carlos me la prise !

Il sourit faiblement et soupir. Je sais je suis un cas appart, pas besoin de me le dire.

- On peut être ta famille si tu veux.

- Vous voulez être ma famille ? Mais c'est impossible, ma famille ma quitter, qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas faire de même, qu'est ce qui me dit que toi tu ne vas pas faire de même ?! La vie est EPHEMERE tu comprends, putain !!? La vie de chaque être humain ne tient qu'à un fil. Il suffirait de tomber dans l'escalier pour mourir, ou encore de tomber malade.

- Tu t'entends parler, bordel !? Ce n'est pas parce que ta famille est morte que tu ne peux pas être heureuse !

Justement si.

- Julien tu ne comprends pas, je ne sais pas aimer les gens, je sais seulement les détester.

- Mais moi je peux t'apprendre à aimer. Je ne te quitterai pas. Seulement la mort pourrait nous séparer. Alors veux-tu qu'on soit amis ?

Il est incorrigible sérieux, il est soit con, soit je ne parle pas bien sa langue, soit, il ne comprend pas. Ou alors c'est les trois en même temps.

- Tu es plus que chiant, Julien.

- Je sais. Alors c'est oui ?

Je ne sais pas. Soudain les paroles que mes parents mon dit quand j'ai failli mourir me revienne en tête. On est fière de toi ma puce.

Ils sont fiers de moi.

- Si tu veux. Mais soit patient. Rome ne sait pas bâti en un jour et je suis pareil, je ne vais pas changer en un jours.

Il me sourit et me prend dans ses bras. Je le sers contre moi. Ça fait du bien d'être entouré, d'être câliner, je me sens aimer. Mais cela ne va-t-il pas un peu trop vite ? Cela n'est-il pas trop beau pour être vrai ?

Il s'écarte de moi et sors de la chambre.

Je me blotti dans mon lit, c'est vrai que je suis fatiguée, je dois me reposer pour guérir plus vite.

- Dit papa !

- Oui ma puce ?

- Tu m'aimeras toujours hein, quoi qu'il arrive et quoi que je face ?

- Bien sur ma chérie, tu es la prunelle de mes yeux, je serai toujours fière de toi.

- Je t'aime, mon papa.

- Moi aussi, ma petite princesse.

(Ce jour-là j'avais dix ans, papa m'avais offert un canard quelque jours plutôt et sans faire exprès je l'avais laisser s'échapper et il s'était fait manger pars un animal. Quand je l'avais dit à mon père il m'avait chuchoté que ce n'était pas grave que c'était la loi de la nature et qu'il ne m'en voulait pas).

Je me réveil en sursaut, Julien est sur la chaise à coter de mon lit, il dort comme un bébé.

Dehors il fait nuit, je me demande combien de temps j'ai dormi.

Je regarde Julien dormir et le détail, je peux seulement, faire ça quand il dort, c'est plus simple et plus discret.

Il a la mâchoire care et séré quand il dort, ses lèvres sont fines et son nez aussi.

- Tu sais que c'est flippant de regarder les gens quand il dorme ?

Oups, niveau discrétion on repassera, je crois.

- Désoler, je murmure, gêné.

- Ce n'est rien, je sais que je suis beau, normal que ne résiste pas à l'envie de me mâter.

- Mais bien sûr, aller recouche toi, gros naze.

Il m'écoute et se replace pour ce rendormir quelques minutes après, je fais de même après avoir soupiré longuement.

J'espère avoir fait le bon choix en acceptent son amitié.

Je veux seulement êtreheureuse.

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant