Chapitre 13 : Emma

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Je suis bien, je suis au chaud. Je reconnais cette odeur, c'est la mienne. Je suis dans mon lit ? Oui, sa dois être ça.

J'ouvre les yeux, mais je suis tout de suite aveuglée pars la lumière du soleil d'été.

La chaleur qui touche mon visage, me procure une sensation de bienêtre.

Je me redresse et enlève la couverture qui étais poser sur moi.

Comment je suis arrivée dans mon lit ? Je me souviens qu'hier Théo est venu me chercher avec Jules et qu'il a conduit ma voiture pour nous ramener ici. Puis, plus rien, le trou noir.

J'ai dû m'endormir.

- Sérieux Emma arrête de t'endormir n'importe où, putain !

Je parle à voix haute, toute seule, dans ma chambre, si quelqu'un entrait, il me prendrait pour une folle. Mais ne le suis-je pas déjà ?

Je prends mon téléphone, 10h30, J'ai dormi comme un bébé. Un sommeil sans cauchemar est en sommeil réparateur et apaisant.

Je sors de mon lit et pars chercher des vêtements propres.

Aujourd'hui j'ai envie d'être belle, aller savoir pourquoi, mais j'ai envie de me démarquer des autres jours.

Je prends une jupe crayon noir qui m'arrive à mi-cuisse et un croc top noir assorti, des sous-vêtements noir simple et prends mes nouvelles chaussures blanches.

Je file sous la douche et ressort une demi-heure après toute propre et belle comme un sous neuf.

Je descends les escaliers et me dirige dans le salon.

En arrivant je remarque qu'il y a seulement Théo. Ce dernier me regarde la bouche entre ouverte et avec les yeux qui sorte presque de leurs orbites.

Je m'installe juste à coter de lui, je sais qu'il y a plein d'autre place mais mon corps me réclame sa présence.

Je le regarde et souris.

- Bonjour, je dis, le sourire aux lèvres.

- Bonjour à toi Emma. Bien dormis ?

- Très bien, et toi ?

- Pareil.

Un silence de mort règne à présent. Je me lance, je ne me lance pas, aller je me lance, il faut bien qu'un de nous deux est les couilles de le faire.

- Théo ?

Il tourne la tête vers moi.

- Hum ?

- Tu sais ce qui c'est passer la dernière fois ?

- Quand je t'ai embrassé.

J'hoche la tête.

- Je voulais te dire...

Je fais une pause.

- Continue...

- Je voulais que tu sache, que je ne regrettais pas, voilà.

Je me lève et m'apprête à partir, mais il se lève à son tour et m'attrape pars le poignet ce qui me fait me retourner une nouvelle vois dans sa direction.

Sans que je ne m'y attende, il plaque ses lèvres sur les miennes. C'est un baiser doux, un baiser simple, sans aucune ambigüité.

Il pose sa main sur ma joue pour approfondir le baiser, nos lèvres et nos langue dance à l'unisson au rythme d'une musique endiabler.

On se sépare, à bout de souffle, nos fronts coller l'un a l'autre.

Ont souries tous les deux comme des enfants.

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant