~Pensées~

👁️Chapitre 9👁️

Créature légendaire : Oni (folklore japonais) ▶️ Sont une sorte de yōkai (esprit), présents dans les arts, la littérature et le théâtre japonais.

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L'hiver s'est enfin pointé en ce mois de Décembre et le temps est juste glacial et le paysage semble mort. Pas de feuilles sur les arbres, pas d'oiseaux qui chantent, pas de chats ou de rats dans les rues, rien. Je n'ai pas recroisé l'homme-chat depuis la bibliothèque et je dois avouer que je suis assez triste de ne pas l'avoir revu malgré toutes les questions qui m'empêchent de dormir à propos de lui.

Je viens de finir le travail au studio de danse et il est maintenant vingt-et-une heures. Marcher la nuit dans les rues de Séoul ne m'effraie plus du tout. Je ne me sens pas vraiment en danger malgré la constante brûlure sur ma nuque et les bruits que font les chats ou les rats. Je marche et entends des pas derrière moi se rapprocher à grande vitesse. Je perds l'équilibre lorsque je reçois un coup de poing dans le dos, me retrouvant au sol. Je suis recroquevillé par terre à cause de la douleur dans mon dos et relève le visage vers mes agresseurs, deux gars, tous les deux grands et minces et à l'allure d'alcoolo.

- Ne bouge pas joli cœur ou sinon je me ferai une joie de détruire ton joli petit cul.

- Arrête de dire des conneries et maintiens le au sol pendant que je fouille son sac.

Chose dite, chose faite le gars qui me semble être un violeur dégueulasse se penche et bloque mes bras et mes jambes tout en approchant son visage de mon cou afin de sentir mon odeur ce qui me provoque un frisson de dégoût, pendant que son ami fouille dans mon sac. Seul détail, mes papiers et mon argent se trouvent dans les poches de ma veste et non dans mon sac à dos. Je stresse encore plus lorsque l'autre finit sa fouille et me dit qu'il va certainement me fouiller et en même temps profiter de ma faiblesse pour faire balader ses mains sur moi. J'ai donc deux possibilités, soit je me laisse faire et il ne m'arrivera rien dans le meilleur des cas, soit je tente de donner un coup et de m'enfuir en courant espérant les semer.

Je tente alors quelque chose de complètement fou : je hurle que deux policiers sont derrière eux afin de détourner l'attention de celui qui me maintient au sol. Je lui assène un coup de coude dans les côtes et je me relève en attrapant mon sac à dos. Manque de chance l'un des deux m'attrape les cheveux et me tire en arrière m'arrachant un cri de douleur puis je me retrouve plaqué contre le mur de la ruelle par le violeur.

- Tu croyais pouvoir t'échapper comme ça en plus ? Mais quel dommage moi j'ai pas fini de m'amuser avec toi.

Je commence à lâcher quelques larmes de peur et de panique lorsqu'il commence à déplacer une de ses mains sur mon torse pendant que l'autre maintient mon cou au mur. Je me débats et cris comme je peux mais je reçois un coups de poing en plus au visage me faisant voir trouble tellement qu'il était puissant et du sang coule de mon nez et du coin de ma bouche.

Je suis entre la pleine conscience et l'évanouissement mais je sens bien que mes larmes coulent toutes seules. L'ami du violeur regarde la scène sans broncher pendant que le violeur commence à déboutonner mon jean... 

ALORS LÀ NON CERTAINEMENT PAS ! 

Je reprends un peu conscience et donne un coup de genoux dans les boules de ce pervers qui me lâche en hurlant de douleur et je tape le sprint de ma vie. Seulement je viens de remarquer que son ami ne m'a pas suivi alors je tourne la tête dans leur direction et j'écarquille les yeux en ne voyant plus que le pervers allonger au sol en se tenant les parties, mais où est passé l'autre ?