𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 28

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PDV Bronte


Deux jours se sont écoulés, nous ne l'avions pas trouvé, son pendentif demeure inactif comme si il a été détruit... J'ai tellement peur pour elle que je ne dors pas et je n'arrive pas à me concentrer sur mon travail. Nous continuons nos recherches avec Oralie et Terik.

Je marche le long d'un couloir perdu comme à mon habitude dans mes pensées.

Si c'était vraiment les invisibles, pourquoi vouloir Velia ? La mort de kenric ne leur suffisait pas ?

Qui sera le prochain ? Oralie ? Elle est aimée du peuple elfique... Ou encore Terik...

Je ne sais pas ce qu'ils veulent... mais nous ne nous laisserons point faire.

Je sors dehors sur le parvis du palais. Je croise alors Oralie en compagnie de Zarina.

- Des nouvelles ? questionnais je à l'honneur de mes deux collègues.

-Pas vraiment non. me répond Oralie.

- Ne désespérons pas. intervint Zarina? Nous restions tous trois silencieux. Un flash lumineux se fit nous sursautions. Un elfe apparu aidant une elfe à la chevelure ébène qui tombait devant son visage. Il est blessé légèrement. Je reconnue aussitôt l'elfe.

- VELIA ! hurlais je presque en me précipitant vers elle en compagnie de Oralie et Zarina qui sortait son transmetteur pour appeler Lord Elwin. Je la pris dans mes bras, alors que Oralie aide l'elfe à rester debout, je l'allonge par terre retenant sa tête. Je découvris avec horreur son visage en sang et son cou lacéré. Sa peau plus pâle que jamais. Je me précipite pour prendre son pou, elle est encore vivante.... Mais pour combien de temps. Je sors un tissu propre de ma poche, et le compresse sur sa blessure, j'essuie le sang qui perle sur sa joue. Peu importe qui lui a fait ça, je jure qu'il va le payer très très cher !

- Tiens bon Velia... murmurais je.

Sir Elwin arrive aussitôt. Il prit en charge ma souffleuse. Il du l'emmener à l'intérieur du palais ainsi que l'elfe... Il me semble que c'est son frère, il a juste une blessure à la tête. Le médecin nous demande de patienter dehors.

- Je vais prévenir, les autres ! déclarais je.

Je me dirige donc vers la salle des tribunes. Ramira, Emery, Clarette et Darek s'y trouvent.

- On l'a retrouvé ! m'exclamais je.

- Vraiment ! s'exclame Emery.

- Où est elle ? questionne Ramira.

- A l'infirmerie dans un piteuse état avec un autre elfe.


PDV Oralie

Je fais les cent pas devant la porte. Bronte revint avec Emery, Ramira, Clarette et Darek. Il est tout pâle... Je le comprend, il a peur de la perdre. je pose une main discrètement sur mon ventre, une larme coule sur ma joue. Je suis certaine que les invisibles sont derrière son enlèvement. Elwin sortit de la pièce une trentaine de minutes plus tard.

- Comment va t-elle ?! s'exclame aussitôt Bronte.

- Elle va s'en sortir Conseillers... Elle risque d'avoir quelques séquelles pendant quelque temps... Ceux qui ont fait ça n'y sont pas allés de main morte. Quant à Sir Kay son frère n'a pas vraiment de blessures graves, il va très vite s'en remettre.

- Nous pouvons allez les voir ? demandais je.

- Sir Kay pourra vous répondre mais la conseillère Velia est sous sédatifs.

- bien.

Nous sommes entrés. Je me suis assise au chevet de Velia. Son frère est assis sur le lit à côté, mes collègue l'entourent. Je ne sais pas, je ne lui fait pas du tout confiance... Il me parait bien étrange.

- Qu'est ce qui s'est passé ? demande Bronte à l'elfe.

- On s'est fait attaqué. Par des ogres. dit il d'une façon tout à fait naturel, sans trop de sentiments dans la voix.

- C'est bien une arme ogre à l'origine de ses blessures. confirme Elwin.

- Pourquoi aurait il fait cela ? s'en prendre à Velia et à vous particulièrement... c'est insensé. Déclare Emery.

- pas si se sont des ogres qui se sont alliés aux invisibles. dis je.

- c'est vrai. Toujours est de savoir pourquoi ils ont attaqué ? ajoute Bronte en se tournant vers Velia.

- Puis je retourner chez moi ?

- Je n'y fois pas d'inconvénient , les blessures ont été soigner. intervint Elwin.

- Vous pouvez partir alors.

Il se lève et sors.

- Nous allons prévenir les autres. Déclare Emery, Nos collègues sortent de la pièce je demeure seule avec Bronte et Elwin.

- Je repasserais dans trois heures. nous dit le flasheur.

Il saute alors.

Bronte s'assit à mon opposer, il prit dans ses mains la sienne. Une larme coule discrètement sur sa joue. Je n'ai jamais vu Bronte ainsi... Il parait si froid, si fermé, si grognon et pourtant il est si doux et si délicat. Il l'aime plus que tout ça se voit.

- Je ne fais pas confiance en son frère. murmurais je. Il ment... j'en suis certaine s'en même avoir recours à mon talent.

- je n'ai pas confiance non plus Oralie. Il cache quelque chose.

Nous demeurons tous deux silencieux... Observant Velia, le teint plus pale que jamais, livide sans couleur le cou couverts d'épais bandages et le visage couvert de pansement. J'ai mal pour elle.

The beauty of your heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant