L'appartement d'Antonio était envahi de bruits, rompant avec le calme habituel du logement. Les deux groupes avaient décidé de passer la soirée ici, pour fêter la bonne nouvelle comme le retour de Salieri. Alors que les conversations diverses se croisaient, Wolfgang se leva subitement, attirant l'attention générale.
- Venez on fait une battle de Just Dance !?
Tout le monde échangea un même regard hésitant, puis ils sourirent en acceptant, excepté Antonio qui ne dit rien, se contenant de boire une gorgée de son verre pour ne pas avoir à s'exprimer. Mais le blond était loin de l'oublier, et il vint brutalement se placer derrière la chaise que son copain occupait, posant ses mains sur les épaules du brun.
- Tu joues avec nous ! Je veux danser avec toi !
- Non, merci.
- C'était pas une question !
Salieri but une nouvelle gorgée avant de poser son verre sur la table.
- Parce que tu penses que tu pourras m'y forcer ?
Wolfgang eut un sourire mesquin, et il s'approcha pernicieusement de l'oreille de l'italien, pour lui murmurer quelques mots sans que les autres ne puissent l'entendre.
- Non... Mais je pourrais te convaincre... Si tu acceptes de me faire plaisir en dansant avec moi, je te rendrai volontiers la pareille...
Sa voix était mielleuse, sensuelle, et emplie de promesses. Il ne s'arrêta pas là, conscient de l'effet qu'il pouvait faire au compositeur. Et il allait tout de suite s'en amuser.
- Je me doute que ces deux longues semaines ont été aussi interminables pour toi que pour moi, et que tu ne rêves que d'une chose, qu'on se retrouve enfin seuls... Tu gardes peut-être ton sang froid en toutes circonstances, enfin, presque toutes, mais je sais bien à quel point tu aimes ça, t'es même accro... Et à quel point tu ne peux plus t'en passer... Alors si tu es gentil, je pourrais te récompenser de la plus douce des manières...
Un coup d'œil sur le visage de son amant lui permit de savoir qu'il avait toute son attention, mais qu'il n'était pas encore suffisamment impacté pour céder. Mais l'autrichien était vicieux, et il n'avait pas encore tout donné, il poursuivit.
- Je commencerai par caresser doucement ta peau, avec lenteur pour te rendre fébrile, ensuite je te retirerai tous ces vêtements et je baladerai mes lèvres sur ton corps, tu me supplieras de te mordre et je le ferai, juste pour toi... Je laisserai mes mains glisser sous ton caleçon pendant que tu seras en feu, et je jouerai encore et encore avec toi, taquinant ta bite qui n'en pourra plus d'attendre, jusqu'au moment où je mettrais mes doigts dans ta bouche pour te les faire sucer, tu es tellement réceptif quand je fais ça, on dirait que tu adores quand je te fais faire des choses, tu es si docile hein Antonio ? Tu es toujours si obéissant... Tu veux que je te raconte la suite ? Ce que je te ferai une fois que tout cela sera réalisé ?
En attendant sa réponse, le blond replaça une mèche ébène qui s'échappait avec révolte derrière l'oreille de son partenaire. Les autres les fixaient, ils n'entendaient peut être pas ce que Mozart susurrait, mais ce n'était pas nécessaire, ils avaient compris ce qu'il faisait en voyant progressivement le visage du leader des Danaïdes devenir rouge écarlate. L'italien finit par parler, doucement et avec hésitation.
- Non... C'est bon... J'accepte de jouer à Just Dance mais boucle la...
Aussitôt, le blond sourit et se redressa, laissant ses mains sur les épaules de son amant, s'écriant d'un air enfantin.
- Trop chouette ! J'vais tous vous éclater je vous préviens !
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Salieri referma la porte derrière la dernière personne à avoir quitté son appartement, et il retourna dans la pièce de vie en se passant une main dans les cheveux. Il jeta un regard à la pendule, qui indiquait minuit-dix. Il pensait que les autres seraient restés plus longtemps, mais ces derniers avaient tenu à ne pas s'attarder, voulant leur laisser l'occasion de fêter leurs retrouvailles aussi à deux. Mozart, qui rangeait la console dans le salon, se leva et vint se blottir contre le torse du brun, qui fut surpris, mais qui enroula avec plaisir ses bras autour de lui.
- Merci d'avoir dansé avec moi, maestro... Tu m'as bluffé, je ne savais pas que t'étais si fort pour danser... Sexy je savais, mais aussi doué pour bouger, je découvre !
Antonio sourit, amusé. La danse n'était pas une activité qu'il aimait beaucoup, mais il était assez sportif, et très rigoureux, aussi avait-il beaucoup de facilités dans la plupart des pratiques physiques.
- Wolfgang, pourquoi m'appelles-tu toujours maestro ? Après tout ce temps ?
- C'est par habitude, répondit l'autrichien en le regardant. J'aime bien, c'est nostalgique, ça me rappelle la période où tu étais un modèle pour moi, où j'essayais de te séduire, et toi tu faisais semblant de pas réagir à mon charme.
L'italien roula des yeux sans perdre son sourire. Wolfgang lui adressa alors un regard malicieux.
- Et puis je trouve très amusant de t'appeler «maître» alors que tes kinks sont grave ceux des subs, c'est paradoxal...
Cette fois, Antonio le regarda outré. Il lâcha le blond et partit dans la chambre vexé, ce qui fit rire le plus jeune. Son ego était incroyable. L'autrichien partit aussitôt à la suite de son partenaire. Il ferma la porte derrière lui avant de venir attraper fermement la taille de Salieri, se collant à son dos.
- Oh ne boude pas... Dit-il en venant embrassant son cou. Je te dois une belle récompense en plus...
L'autre s'abandonna à son étreinte. Avec force, il retourna Salieri et vint l'embrasser fougueusement, ce que l'autre lui rendit aussitôt. Wolfgang sentit son être entier le brûler et il s'agrippa à ses vêtements pour ne pas le laisser s'éloigner d'un millimètre.
- T'imagines même pas comment j'ai envie de toi... Souffla-t-il en posant un regard ardent sur Antonio. Deux semaines d'abstinence, c'est de la cruauté...
- Si ça te manquait, tu aurais pu aller voir ailleurs, ça ne me dérange pas, tu le sais.
- Je sais, mais de qui je pourrais bien avoir envie maintenant que j'ai pris goût à la perfection ?
Salieri étouffa un rire.
- T'exagères un peu là.
Mozart plongea dans son cou.
- Pas du tout...
Il embrassa la peau brûlante de l'italien avec délice, humant son parfum qui lui avait manqué. Puis il éloigna son visage, posant de nouveau ses yeux brûlants sur Antonio, un sourire taquin au visage.
- Assis-toi sur le lit.
Salieri lui jeta un regard perplexe.
- A quoi tu joues avec ton impératif ?
Mozart sentit son rictus s'élargir.
- J'ai dit : assis-toi sur le lit. Maintenant.
Il avait chargé sa voix de toute l'autorité qu'il pouvait avoir, et sans même comprendre pourquoi, l'italien recula d'un pas avant de s'assoir sur le matelas qui se trouvait derrière lui. Le blond se lécha les lèvres, il avait vu juste, Antonio était sensible à ce genre de paroles tout comme il l'était à ses gestes. L'autrichien avança pour combler la faible distance qui s'était créée entre eux depuis que son partenaire lui avait obéi. Antonio leva la tête pour le regarder, attentif. Ses yeux brillaient de mille feux, les pupilles dilatées, et il ne disait rien, il était plus que réceptif à Wolfgang, et à sa domination soudaine. Le blond saisit son menton de sa main droite avant de laisser son pouce caresser les lèvres de Salieri. Ce dernier entrouvrit la bouche par réflexe. Le blond glissa son pouce à l'intérieur, et machinalement, son aîné le suça, sans détourner le regard du visage qui le surplombait en hauteur.
- Je t'avais dit que je te récompenserai, maestro, susurra le plus jeune avec sensualité.
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Mozalieri - Une mélodie qui fait mal
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