Jusqu'a la dernière goutte de mes larmes

Chapitre 1

Récit à caractère fictif

                                                                                                    4 ans avant le début des hostilités 

Lorsque j'ai mis mes pieds pour la première fois sur ce sol, c'était comme si j'apprenais de nouveau à respirer, ma vision était devenue plus claire, plus nette. Certes ce territoire m'était totalement inconnu , je ne savais pas que ce serait si difficile d'intégrer ce pays, surtout circuler sans papier, vivre de manière clandestine.

Il y'a deux semaines de cela, lorsque je quittais ma terre natale, la cote d'ivoire, je n'aurai jamais cru que j'y parviendrai, premièrement parce que je n'avais pas de visa, ni de moyens financiers pour m'offrir un billet d'avion, un passeport et tout ce qu'il faut pour voyager en toute légalité.

Le voyage clandestin était donc ma seule option, il était tellement atroce, impossible de savoir comment se déroulera la suite des évènements.

J'avais quitté Abidjan pour la Lybie en véhicule, nous étions tous présents, moi et des milliers d'africains prêtent à lever l'ancre. Avant de partir, nous avons dû tous avoir des faux papiers, et lorsque le bateau avait démarré c'était le début du calvaire, j'en ai vue de toutes les couleurs surtout que je n'avais que quinze (15) ans

Et me voilà aujourd'hui, je suis enfin arrivée ou je devais être depuis longtemps, en France ...

un (1)avant le début des hostilités

- Putain, mais pourquoi tu as autant durée, on avait dit 12h00, pas plus, pas moins !! S'exclama nerveusement Moussa

Il était vêtu de son éternel pantalon et pull noir, ainsi qu'un sac à dos

- Calme toi mec, j'avais des trucs urgents à faire !...donc relax !! parlais-je

- Tes urgences pouvaient attendre !! continua t'il

- Bon, ok sa suffit Moussa, je suis en retard que de deux minutes, donc arrête de faire ta Drama Queen ! je suis là maintenant, et c'est quoi le plan ?

Il regardait à sa montre

- Dans précisément, 1min26 secondes, ce sera la pause déjeuner du gérant de la boutique, c'est en ce moment précis qu'on pourra passer à l'action !..il y'a trois caméra , une à l'extrémité gauche de la supérette au rayons épicerie sucrée , l'autre au rayon Bio et enfin la dernière est fixée devant le comptoir.

La minute qui suivit, lorsque le gérant se leva du comptoir, on se dépêchais immédiatement d'entrer dans la boutique, en prenant soin de porter des masques , tenant nos revolvers pistolet

- SI TU EXECUTE UN SEUL PUTAIN DE MOUVEMENT, J'EXPLOSE TES ORBITES !! articulais-je

L'arme était braquée sur sa tempe, il avait tout intérêt à m'écouter

Pendant ce temps, Moussa se dépêchais de fermer la boutique, d'un mouvement très rapide on réussit tout deux a exploser les trois caméras de service qui s'y trouvaient

- Tu vas gentiment mettre tes mains sur ta nuque et te mettre face contre terre, sans tenter de faire quoi se soit comme le gentil petit toutou que tu es, sinon je t'assure que je ne répondrai plus de rien !

Il me regarde pendant quelques secondes, déglutît la salive, puis exécutai l'ordre que je lui avais donner.

la fête peut alors commencer ...

- On va aller droit au but, tu as tout intérêt à vite répondre, il y'a rien dans la caisse... alors ou tu caches le fric ? lui questionna Moussa

- Je...je...ne sais pas de quoi vous parlez !! parlait le gérant tout en bégayant

Eh bien, il est plus courageux qu'on le pense

Moussa s'approchais dangereusement de lui, retira le couteau qu'il avait planquer dans sa chaussette, puis se mit face au gérant

Moussa n'était pas vraiment réputé pour sa patiente, regardez même la façon dont il m'avait accueilli tout a l'heure , et quand il sort son couteau, cela ne signifiait rien de bon, une personne finira surement blessée, et si c' est pas moi ou lui sa sera forcément le gérant, alors qu'on était présent pour un objectif bien précis, je devais prendre la situation en main

J'arrachai le couteau qu'il tenait et je me mis face au gérant, puis j'attrapai une partie de son entre jambe, moussa avait braquer son arme sur sa tempe, il se tordait de douleur

          La cruauté faisait partie de notre existence

- Il y'a exactement huit cent (800) putain d'euros et vingt-cinq (25) centimes dans cette putain de boutique, alors ne nous prend surtout pas pour des cons, et indique nous où se trouve cette putain de fric

J'accentuais légèrement la pression de mes doigts sur son entre jambe, je savais ce que je faisais, il allait forcement craquer, ce qui ne tardait pas à arriver, ses yeux l'avaient trahi

          Moussa remarquant la scène se dépêchai d'aller en la direction des yeux du gérant, l'argent était planqué sous la tapisserie derrière le comptoir

On se n'était pas trompé, il y'a exactement huit cents euros et plus

Le gérant quant à lui était tétanisé, il n'arrivait plus à bouger, c'était la fin de son supplice, on avait atteint notre objectif...

soutient moi en mettant un like et en t'abonnant