𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟗

2.2K 226 381
                                    

𖤓

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


𖤓

ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
MARTYRS



             Lorsque la porte de la base s’ouvrit sur le réfectoire bondé, Emeraude crut perdre pied face à la vision s’offrant à elle. Cette vaste salle aux murs de pierre et colonnes soutenant çà et là le plafond était remplie de visages familiers. Des visages qu’elle avait désespéré de voir durant son séjour en captivité et qu’elle se sentait à présent revigorée d’apercevoir à la lueur des flammes rougeâtres accrochées aux murs.

             A quelques mètres à peine d’elle, assis à une longue table brune, elle vit leurs têtes se tourner d’un seul et même mouvement vers elle. Et, devant leurs yeux écarquillés, alors qu’elle sentait la présence de Levi derrière elle qui attendait patiemment qu’elle entre dans les lieux, une profonde chaleur s’empara de son ventre, à la fois étrange et apaisante.

             Elle avait la sensation d’être rentrée à la maison.

             Même si la guerre les guettait, qu’au fond de la salle, l’observant depuis sa position au côté des chefs d’escouade, Erwin posait sur elle un regard froid, que des messes-basses se faisaient déjà entendre et qu’elle n’avait plus adressé la parole au noiraud depuis leur étreinte, profondément embarrassée, elle se sentait bien.

             Elle vit le sourire qui étira les lèvres de Jean, Marco, Sacha et Conny. En ces temps compliqués, le retour de leur amie était une des rares bonnes nouvelles qu’ils chérissaient. Tout comme le fit l’escouade Levi qui s’empara soudain d’une assiette sur la table voisine pour que la jeune femme puisse s’attabler à leurs côtés. Mais ce qui la saisit le plus fut l’éclair de soulagement qu’elle vit sur le visage d’Ymir.

             Même si la brune lui en voulait, elle n’oubliait rien de leur amitié passée. Et elle s’était inquiétée pour la jeune femme.

             Mais Emeraude n’eut le temps de faire un pas en leur direction. Soudain, une masse la percuta violemment sur le flanc droit tandis que des bras s’enroulaient autour de sa taille, la faisant chuter au sol dans une étreinte brutale.  Sous la surprise, elle écarquilla les yeux et vit le carrelage se rapprocher dangereusement d’elle. Et, en sentant une barbe griffer sa joue, elle n’eut pas besoin de se redresser du sol sur lequel elle était à présent allongée pour réaliser ce qu’il se passait.

— Edward, tu fais chier, maugréa-t-elle tandis que, le visage écrasé sur la surface froide, le corps développé de son frère posé sur elle, elle parvint à voir des pieds marcher en leur direction, ses amis.

— Je suis juste incroyablement doué, répondit-il en forçant tout son poids sur le dos de la jeune femme pour l’empêcher de se relever.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant