Je vais donc pendant les semaines qui suivent devoir passer une série d'examens.Entre chacun d'entre eux j'essaierai de garder un quotidien normal, même si j'angoissetoujours un peu pour les résultats et les suivants. Je me concentre comme je peux sur lesenfants, les devoirs, les courses, le ménage, les sports... Bref heureusement que je suis bienoccupée durant mes journées et que mon mari le soir me parle de tout et de rien afin de nepas trop penser à ma santé pour le moment.
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Premier examen
Je suis donc arrivée à l'hôpital de Nantes pour passer une échographie de l'abdomen.
Je ne comprends pas tout à fait pourquoi ils doivent regarder si mon foie, mes reins,mes intestins et autres sont en bonne santé. Un jeune homme passe la bille froide partout etobserve l'écran. Après quelques minutes il me rassure comme quoi tout est en place et vabien ! « Ouf manquerait plus que je perde un poumon ou un bout d'intestin ! » merassurais-je. Il me dit de me rhabiller et de retourner dans la salle d'attente. Notez que jesuis encore tombée sur un homme, je sais que c'est normal et qu'ils sont là, à voir destonnes de torses nus mais moi le mien je le garde pour mon époux normalement. Je passeoutre, « Courage ma Nath, ce n'est rien qu'un beau gosse qui pourrait être ton gamin, àquelques années près ! » m'encourageais-je. Oh mince mes joues rosissent ! Je détourne leregard et je file me rhabiller. En fait il n'a rien capté il a vite tourné les talons et c'est tantmieux car je pense que je me serais sentie honteuse.
Dans la foulée, ils me font faire une radio des poumons et ne me donnent pas lesrésultats en me spécifiant que je verrai avec mon chirurgien.J'ai également une prise de sang à faire le même jour, qui me laisse un hématome.
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Deuxième examen
Une scintigraphie osseuse (Une injection de produit avec un passage au scanner).
Avec un produit injecté on me regarde les os afin de savoir s'ils sont solides. Tous cesexamens sont faits normalement après ablation, m'expliquait mon chirurgien mais comme ona le temps du coup d'ici l'opération, autant tout faire maintenant. Si elle le dit !
L'infirmière et moi laissons mon époux dans la salle d'attente et partons dans une petitesalle ou se trouve un siège de prélèvement, comme au laboratoire d'analyse pour une prise de sang. Je stresse toujours mais je relève déjà mes manches pour que l'infirmière puissevoir où elle va injecter le produit.
- Oh mais vous avez déjà eu des examens de sang, je vois que vous avez un belhématome, me dit-elle, je vais tenter de ne pas vous en faire un supplémentaire !
- Oui effectivement, je ne comprends pas pourquoi, j'ai un bleu à chaque fois...
Elle cherche comme elle peut où elle va piquer, c'est curieux mes veines seplanquent ! Elle prend une aiguille très fine en espérant ne pas me marquer et pique dansmon avant-bras. J'ai beau serrer les dents, la piqûre me fait mal. Elle injecte le produit pourla scintigraphie puis elle me fait patienter quelques minutes afin que le produit se répartissebien dans mon corps avant d'aller dans la salle du scanner. Une autre infirmière vient mechercher et m'installe sur leur table étroite qui s'avance dans l'appareil, une sorte d'anneaugéant. Les infirmières protégées derrière leur vitre, l'anneau se met en route et parcouremon corps de la tête aux pieds. Le temps passe assez vite finalement, je me rhabille et je retournerapidement retrouver mon époux dans la salle d'attente. On me précise bien de ne pas fairede câlins ou de bisous à mes enfants ce soir à cause du produit injecté, et je sais déjà qu'ilsn'apprécieront pas de ne pas pouvoir m'approcher.Impossible d'avoir le résultat de quoi que ce soit nous en saurons plus uniquementavec le médecin qui s'occupe de moi.
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Parce que cela n'arrive pas qu'aux autres
Literatura FaktuCarnet -très intime- d'une guerrière Nathalie, Nath pour les intimes, a 42 ans à l'annonce de la maladie. Sa maladie. A travers les larmes, la joie et accompagnée de toutes les épreuves et émotions procurées par le « crabe », elle nous embarque dans...