Je suis le chaos et la destruction
Le néant et la fondation
Votre âme est ma perte
Mon arme sa conquête
Je pense donc je nuis
Je suis le dieu de l'apathie
La vie est une raison
La mort une saison
Je pense que la nuit
Est une perte de notre esprit
Quelques mots
Dans un langage édulcoré
Suffisent pour dire
Que notre vie est détestée
Mais la tentation de l'autre monde
Est si forte qu'elle m'inonde
Je préfère ne pas y penser
De peur d'y rester
Je préfère ne pas y passer
De peur de l'aimer
Ce que je dis est triste
Mais ma maison est sinistre
Le lieu de prière
Est sécant au cimetière
Ce que je pense est avide (de compréhension)
Tout autour de moi est livide (de putréfaction)
Allez, ressaisissons-moi
Assez de blablabla
Ce ne sont que des maux
Je ne les panse pas
Mes doigts sont des sceaux
Les cachets du trépas
Ce ne sont plus que des mots
Mes propres émois
VOUS LISEZ
LA MORT DE LA POESIE
PoesíaUltime recueil de poésie pour un écrivain qui a définitivement déversé toute sa rage, sa tristesse et ses doutes dans ses pages numériques. Après ça, le Néant, la Mort ou la Liberté, j'ai choisi. Et vous ?
