Le Monde D'Astromancia

Chapitre 1: Les premiers pas

Quand on le voit comme ça, paisible, le visage calme, ses ronflements faisant des vas et viens au rythme de ses poumons qui se gonflent et se dégonflent, il semble hors d'atteinte, dénué de tout sentiment négatif, ses cheveux bruns tombant sur son visage, rien ne semble pouvoir perturbé ni même effleuré la qualité de son sommeil. Oui, en le voyant comme ça, on ne peut pas s'imaginer même une seconde que sa vie va s'apprête à changer, à jamais, et ceux, alors qu'il n'a que la majorité...

À peine fut-il lever, que le jeune homme remarqua un fait inhabituelle, en effet, sa mère, contrairement à son habitude, ne l'a pas réveillé avec ses doux cries habituels. Étrange, nous sommes mardi et, comme chaque jours de semaine elle est sensé lui donné ses cours après qu'il l'est aidé à faire les tâches quotidiennes. Ces actions récurrentes qui consistait à aller chercher des vivres au marché du village, ou encore, vérifier l'origine de la énième coupure de courant de la semaine.

Une chose importante à préciser. Les Carthers vivent dans un endroit très reculé de la France, dans un petit hameau de quelques habitants. Et la mère étant une femme savante, décida qu'elle enseignerait elle-même les sciences et les lettres à son fils.

Lui, ça ne le dérangeait guère, dans la mesure où il pouvait aisément s'évader lors de longues promenades. Se laisser errer, sans but, pendant des heures, le long de la rivière qui longeait sa maison. Ou encore le soir, munis de sa lampe torche, passant des nuits blanches, plongé dans ses livres préférés comptant des histoires de guerres, qui ont par ailleurs, causées des dommages irréversibles et façonné notre monde tel que nous le connaissons.
Ces récits comptant l'apogée de certaines civilisations, et leurs chutes aussi brutales que prévisible plaisait au fils. Il aimait comprendre comment se sont faites ces civilisations , et surtout l'origine de leurs effondrements. Oui, le jeune homme aux cheveux brun était de ceux qui voulait changer le monde, et, peut être, bâtir une civilisation, où, tout un chacun pourrait trouver sa place. Que chaque individu serait jugé selon ses actions et non sur son ethnie ou encore ses attirances. Des belles paroles que certains pourrait raccourcir à utopie.

Quand il daigna enfin sortir de son lit, le fils descendit les escaliers qui donnaient directement sur le salon, s'arrêta net en regardant autour de lui. La maison était vide, complètement dénuée de l'âme maternelle qu'il était habitué à ressentir tout les matins depuis plus de 17 ans.

On ne peux s'imaginer à quel point le fils aimait sa mère, elle était son repère, son modèle, et peut être la seule personne en ce monde qu'il aimait. Aussi un point crucial qu'il fallait savoir, la mère et le fils vivaient seuls dans cette grande maison.

Le brun n'avait pas connu pas son père, d'après celle qui l'avait élevé, il serait mort d'une maladie peu de temps après qu'elle eut accouchée. Les discussions autour de son père était assez et rare, la savante ne parlait pas souvent de son mari et n'avait d'ailleurs presque aucune photo.

À chaque fois qu'il pensait à son père, le fils ne pouvait pas s'empêcher de sentir un pincement au cœur envahir son corps et, parfois le submerger complètement. D'ailleurs ces moments arrivaient très souvent, il avait une sorte de coutume qui consistait, certain soir, à s'allonger sur l'herbe et regarder les étoiles en s'imaginant à quoi pourrait ressembler son père s'il était en vie.

Peut être vous demanderez vous, si vous avez un brin de curiosité. Pourquoi regarder spécialement les étoiles en pensant à son père ? Et bien une photo, une simple photo du père et son fils allongés dans l'herbe. La mère raconta que cette image fut prise la première fois que le géniteur eut tenu le fruit de son amour pour sa femme dans ses bras. L'image insérée dans un cadre en bois trônait depuis toujours sur la table de chevet du fils, et, avant de dormir, le brun passait des heures à regarder la photo, puis s'endormait comme un bébé ayant l'impression qu'une âme paternelle berçait chacune de ses nuits.