𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟑

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ET DANS LES LARMES DE CEUX QUI
VIVENT, JE LAVE LE SANG DES
MARTYRS



















             Un soupir franchit les lèvres de la soldate tandis qu’elle regardait ses amis s’entrainer au travers du carreau immaculé du couloir. Derrière la base, à l’abris des regards des citadins, une vaste cour s’étendait, l’herbe disparate sur le sol jauni démontrant des allers-retours fréquents.

             A l’ombre d’un arbre, Sacha était pendue par les pieds, une blague de Jean et Conny qui s’esclaffaient autour d’elle tandis que, tête en bas, elle moulinait des bras dans tous les sens pour les frapper. Au-dessus, instable sur la branche à laquelle elle était accrochée, Marco s’approchait à pas de loup, souhaitant défaire le lien sans le casser et faire mal à la brune.

             (T/P) poussa un gloussement à cette vision, contente de les voir s’amuser autant sous le regard visiblement diverti d’Edward. Le blond, à quelques mètres de là, se tenait le ventre en la pointant du doigt, visiblement hilare, au lieu de l’aider.

             Et, face à cela, elle réalisa pour quelles raisons il avait mis si longtemps avant d’être nommé chef d’escouade. Parce qu’il n’agissait absolument pas en tant que tel.

             D’ailleurs, elle aperçut Mikasa et Ymir au loin, assises tranquillement sur le sol, patientant visiblement le temps que leur séance d’entrainement reprenne des aspects plus classiques.

             Elle s’autorisa un rire bref avant que ses lèvres ne retombent en un masque moins réjoui.

             J’aimerai bien être avec eux, songea-t-elle en les regardant. Dix minutes auparavant, elle s’était réveillée, excitée à l’idée de s’entrainer. Mais la cour était réservée par des escouades sur différents créneaux horaires et, étant seule, elle n’avait pas la possibilité de bénéficier de celle-ci.

             Alors, debout dans son uniforme, un appareil tridimensionnel fraichement accroché sur sa taille, elle gardait les bras croisés sur sa poitrine, à la fois agacée et attristée. Dans ce genre de moment, elle se sentait particulièrement seule.

— Tes sangles sont mal serrées, retentit une voix dans son dos.

             Elle se raidit, sentant son estomac se soulever en elle et ses joues chauffer. Malgré leur nuit échangée, quatre jours auparavant, et le baiser du lendemain, ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se parler à nouveau.

             Et, même si elle avait cherché son regard à chaque repas, ne pouvant s’empêcher de le fixer et se sentant troublée les très nombreuses fois où elle l’avait surpris en train de la dévisager, lui aussi, elle ne s’attendait pas à l’entendre, là, maintenant. Elle se sentait troublée.

𝐋𝐀 𝐕𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐘𝐑𝐒 (livai X reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant