Alphée L. Clemens

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Originaire du village légendaire Alba Longa des fondateurs de Rome, le jeune chevalier Alphée se place parmi les chevaliers les plus forts et célèbres de l'Empire Romain. Du haut de ses 24 ans, il possède déjà plusieurs territoires qu'il acquérit grâce à de nombreuses victoires. Cet homme était d'une famille de noble qui détenait une grande seigneurie qui la place parmi les plus fortunés de l'aristocratie romaine.

Alphée avait 24 ans. Il avait les cheveux long et dorés et les yeux de la couleur de l'océan. Il était plus grand que la moyenne des hommes romains et sa démarche ne laissait personne indifférent. Il était connu par les hommes de par son abilité à combattre et son corps musclé qui était le travail d'un entraînement rude depuis son enfance. Il avait un succès inconsidérable auprès des femmes, ses traits fins, son jeune âge, sa bonne mine pouvait en charmer plus d'une. Quand il marchait dans les rues de Rome, tout le monde reconnaissait ses traits et chuchotait «la douce lumière est de sorti». Lucius Clemens, c'est ainsi que le peuple le surnommait. Il était alors connu sous le nom d'Alphée Lucius Clemens, et il détestait cela. Si l'on pouvait voir les auras que dégageaient les êtres humains, celle du chevalier serait dorée et lumineuse, et précieuse et majestueuse, d'où les surnoms attribués par les paysans. Pour son physique qui était presqu'angelique, mais également pour son caractère humble, respectueux, et rassurant. Un air qui donnait espoir et qui donnait le sourire. Alphée sonnait presque comme irréel. C'était l'Apollo de l'Empire romain.

Il habitait dans un manoir construit en son honneur sous la demande de l'Empereur Hadrien

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Il habitait dans un manoir construit en son honneur sous la demande de l'Empereur Hadrien. Ce manoir était communément appelé «Villa Al'» et s'étalait sur 2 hectares de terrain, jardin y compris. La demeure était taillée de pierre jaunâtre en hauteur. Des arbres de fruits entouraient le manoir et une fontaine était posée à l'entrée du terrain. Sur celle-ci, on pouvait y voir une sculpture représentant Alphée. La statut montrait un Alphée les cheveux tressés et une épée à la main, comme à son habitude. Les paysans qui venaient vénérer la statut disaient que le sculpteur avait réussi à reproduire une partie de l'aura d'Alphée car c'était comme si cette œuvre imposante souriait et disait « tout ira bien ». Le peuple de Rome adorait Alphée, lui qui avait tant donner pour protéger l'Empire. Sa plus récente bataille lui aura coûté un genou bloqué et plusieurs mois de convalescence. Il avait protégé le territoire contre l'attaque des mongols. Alors qu'il avait réussi à unir les troupes pour éloigner les ennemis, un soldat mongol lui aurait enfoncé l'épée dans le genou droit. Le jeune homme boîtait de temps en temps et ressentait une douleur terrible et insupportable après avoir trop marché. Cependant, il continuait de s'entraîner, toujours prêt à combattre à n'importe quel moment. Les paysans qui venaient vénérer sa statut, priaient et demandaient pardon pour la blessure du chevalier. Alphée n'était pourtant pas découragé, pour lui, c'était une blessure banale et ne comprenait pas pourquoi Hadrien lui avait ordonné le repos pour un moment.

Il vivait seul dans son manoir et de nombreuses prétendantes courraient les longs couloirs lumineux de la Villa Al'. Tellement qu'il avait demandé à ce que les familles qui voulaient lui offrir leur fille fassent cela lors de la cérémonie prévu à cet effet dans le château Sant'Angelo de l'Empereur Hadrien. Il appréciait uniquement la présence de ses domestiques dans sa demeure. Alphée ne ressentait pas l'envie d'épouser une femme pour le moment. Il était occupé avec son devoir de chevalier. Des rumeurs courraient cependant dans les rues de la ville. Selon elles, Alphée serait secrètement uni à une femme dont l'identité est inconnue. Celui-ci entretiendrait apparement également une relation avec la sœur aînée de l'Empereur, Aelia Domitia Paulina. Les romains appréciaient cette rumeur et verraient bien les deux jeunes s'unir. D'autant plus qu'Alphée était un grand ami d'Hadrien et traînait souvent dans le château. Bref, la vie amoureuse et sexuelle du jeune « Chevalier de la Lumière», titre acquis gravé sur sa statut, intéressait chaque paysan de la Rome antique et on entendait son nom plus d'une fois dans chaque ruelle. En réalité, Alphée avait des airs charmeurs, et il savait en jouer. Il ne le savait peut-être pas mais les petits sourires et les longues conversations avec les paysannes lors de promenades ne faisaient qu'alimenter les potins.

Ce jour-ci Alphée avait décidé d'aller se promener en cheval dans la ville. Normalement deux personnes en cheval devaient l'accompagner lors de ses déplacements, une à l'avant pour ouvrir le chemin et annoncer au peuple la venue de leur grand chevalier, et une derrière pour assurer la sécurité du jeune homme. Alphée se promenait toujours avec son épée et trouvait cette tradition peu ridicule puisqu'il avait livré des combats beaucoup plus dangereux que les rues de Rome. Cependant, l'Empereur voulait protéger ses chevaliers, et surtout depuis l'assassinat du chevalier Ursus, la gorge tranchée alors qu'il se baladait à côté de la rivière. Alphée avait demandé à sa garde rapprochée de rester derrière lui quand il sortait.

Il se rendait de l'autre côté de la rivière, pas loin du Forum. Le chevalier commençait à croiser quelques maisons habitées sur son chemin. Au son des sabots du cheval d'Alphée, les romains sortaient et courraient dans la rue, reconnaissant ainsi leur chevalier. « Comment se porte votre genou Lucius Clemens ? », « Alphée avez-vous pris le temps de manger ce matin ? », « s'il vous plaît ne vous fatiguez pas trop », « merci de venir nous voir », « vous êtes encore plus beau que la dernière fois ». Alphée souria doucement et arrêta son cheval alors que les romains s'approchaient tous rapidement. Il descendit et serra les mains de ceux qui tendaient les leurs. Il souriait en saluant chaque personne devant lui. Le chevalier portait aujourd'hui une longue robe de la couleur de ses yeux, et ses cheveux avaient été soigneusement tressé avec quelques brins d'armoises qui donnaient des reflets violets à la coiffure du jeune homme. Les domestiques du chevalier étaient toujours très attentifs à l'apparence de leur maître.

« Alphée ma fille est toujours souffrante, je crains le pire mon chevalier », souffla un homme alors qu'il se jeta aux pieds du Chevalier de la Lumière comme pour prier les cieux

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« Alphée ma fille est toujours souffrante, je crains le pire mon chevalier », souffla un homme alors qu'il se jeta aux pieds du Chevalier de la Lumière comme pour prier les cieux. Alphée l'aida à se relever alors que le vieil homme pleurait et se lamentait.

« Emmenez-moi voir votre fille », lui répondit Alphée calmement. Quelques femmes autour eurent les yeux ronds et jalousaient presque la fille mourrante. Le vieux lui remercia en s'inclinant à de nombreuses reprises alors qu'Alphée fit signe à sa garde de jeter un œil à son cheval. Alphée et le paysan se rendaient alors dans une petite maison presque délabrée et retirée de la ruelle bruyante. Alphée tenait l'homme par les épaules comme pour lui donnait de la force pour avancer, lui qui avait l'air si affaiblit par la santé de sa fille. Ils arrivèrent au seuil de la porte et on entendait déjà les lamentations d'une jeune femme. Alphée pinça ses lèvres et ouvrit la porte.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 07, 2021 ⏰

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