Chapter twenty four

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_ J'espère qu'il sait qu'on vient au moins.

_ Non !

Il me lança cela comme si c'était quelque chose de simple et normale. Comment peut-on être sûr qu'il est là-bas ?

_ Tu n'es pas sérieux !

_ On fait pas plus sérieux que moi en ce moment.

_ Wep, c'est ce que je m'aperçois en ce moment. Dis-je sur un ton presque acariâtre.

Je ne sais pas pourquoi tout à coup je suis devenue nerveuse. Peut-être parce que je me dirige vers où je ne veux pas aller.

_ Tu peux essayer de te calmer ?

_ Je suis très calme cela ne se voit pas ? Proteste - je

Après que ces mots furent sortir de bouche , j'ouvrais grandement les yeux pour réaliser que j'étais plus la même personne. Comment ai-je pu céder à la colère? L'agressivité et moi c'est presque inexistant. D'autant plus je n'ai jamais lever le ton sur mes ainés et surtout sur qui que ce soit. A fortiori que je déteste la colère. Cependant, aujourd'hui je la vis et l'exprime. Je n'ai pas réussis à la maîtriser comme d'habitude ? Alors, que m'arrive t-il ? Soufflant d'un air d'angoisse, je ramène mon visage entre mes mains. J'ai mal ainsi que je me sens ridiculiser.

_ Désolé, je n'ai pas voulu être agressive à ton égard. Affirmant avec  prudence face à sa réaction.

_ Je comprends, cependant que l'inquiétude ne te submerge pas.

_ je ferai l'effort.

_ Merci dit-il un peu plus rassuré.

Nous arrivâmes chez père. Je ressentis des serrement au niveau de ma poitrine. Le stresse prenait le contrôle de moi. Mes lèvres bougeaient presque, contre ma volonté, telle une personne frappée de la tremblote. Je crains qu' aujourd'hui la vérité éclatera sur le tapis.

_ Bonjour père ! Dit Raouf à mon père avant de prendre place

_ Bonjour mon fils, que me vaut l'honneur de cette visite dès la matinée ?

_ Je crois que vous êtes plus informé

Suite à la phrase de mon frère, il se mit à sourire avant de ramener son bouquin qu'il tenait entre mains sur la table qui y trônait entre les fauteuils. Ensuite, il retira ses lunettes tel un binoclard.

_ Effectivement je vous attendais, presque impatient. Peux-tu m'apporter de quoi me rafraîchis avant, Sala ?

Un silence prit l'espace dans une fraction de seconde autour de moi. Je dirai presque mon coeur s'est arrêté de battre après cette phrase. Était-il entrain de jouer avec mon esprit ? La stupéfaction se lissait dans mes pupilles. Sur son air intrépide presque belliqueux je dirai, il ne me jeta pas un regard, celui-ci était aujourd'hui un regard que l'on qualifiait de  compatissant. Les apostrophes injurieuses, les interpellations violentes, de ce dernier n'était pas présentes dans sa voix. Il était différent.

Il paraissait inconnu surtout avoir eu l'envie de dire le prénom, qu'il n'a jamais prononcé entres ses lèvres, depuis que je suis dans cette maison. Je devrais prendre garde car il a tout un tour dans son sac. Très connu pour jouer avec le cerveau des gens.

Il te fera croire ce que tu veux percevoir ainsi lorsque tu auras baisser la garde, tu te retrouve dans son piège.

_ Tu es avec nous ? Râla t-il

Nous y voilà !  Il avait enfin reprit l'apparence qui fait de lui, ce que je sais et que j'appelle être sans cœur, bien sur avec moi.

_ Oui ! Cette affirmation pouvait en juger à quel point j'avais la rage contre lui. Elle était très vide d'émotion que je la qualifierait de fade.

Tout un long chemin : une naissance maudite Où les histoires vivent. Découvrez maintenant