Baise moi encore

Prologue

Ça sens bon.. comme un léger parfum de rose mélanger à celui de lavande.
C'est chaud.. je sens une douce chaleur près de moi, une chaleur rassurante et agréable.

Ce n'est pas du tout la façon dont je me réveille chaque matin! Dans mon petit appartement , les réveils se font de deux façons. Soit je me fais réveiller par Poki mon adorable petit chiots, qui me réveille d'une façon loin d'être agréable. Soit c'est les cris histérique de .. mon petit ami qui me réveille. Il travaille de nuit et ne supporte pas de me voir au lit pendant son tour.

Ni cris , ni pisse de Chiot , c'est louche.
Où suis je ? Pas chez moi visiblement.
J'ouvris lentement les yeux.. J'étais dans une grande chambre , très bien rangé et très classe , le genre de chambre que je ne pouvais pas me payer en gros.

Mais un défaut me titilla , il y avait des vêtements par terre.. Non ! C'est MES vêtements ! Je suis toute nu !? Oui !
Je tourna la tête violement et vis une silhouette d'homme sous la couette.

Le fait de m'imaginer dans le lit de quelqu'un, autre que mon mec et en plus toute nu, a eu le dont de toute me retourner.
Je me suis alors empressé d'essayer de sortir du lit manquant de ramasser sur le sol.

Je mis ensuite ma petite culotte rapidement et à l'envers et je pris le premier t-shirt que je vis. J'avais mis mes chaussures partiellement, comme c'était des baskets je les écrasait avec mon talon.
L'homme , ou la femme d'ailleurs, qui dormait dans le lit ne semblait pas avoir été réveillée par mon combat contre mes vêtements.
Alors je pris soin de me faire plus discrète avant de me faufiler à travers la seule porte qui était en face de moi.

La porte donnait sur un salon en Mezzanine très lumineux , calme et luxueux. C'était pas un hôtel mais un appartement.

Malheureusement je n'avais pas le temps de m'extasier sur le paysage qu'offrait les grandes baies vitrées du salon. Je voulais vite sortir d'ici. Je crois que je n'imagine même pas la gêne que je pourrais ressentir face à cette personne.

Alors je m'empressa de descendre les escaliers, à la recherche de la porte d'entrée. J'étais maintenant en bas des escaliers et le salon paraissait encore plus grand. C'est dingue de vivre dans une aussi belle maison. Tout était parfaitement mis en place , chaque objet semblait réfléchi et n'était pas posé au hasard. Je me sentais comme dans un magazine.

Mais très vite les bruits à l'étage me sortie de ma rêverie. Je compris alors bien vite que la personne était bien réveillée maintenant et qu'elle avait beaucoup de chance de se rendre au rez-de-chaussée.
Un vent de panique s'empara alors de moi, je me mis à courir dans tous les sens et à essayer toutes les portes que je voyais à la recherche de la fameuse porte d'entrée.
J'avais l'impression de jouer à cache-cache avec cette porte , pourtant une porte d'entrée se trouve généralement proche du salon. Mais là non. Visiblement il y avait volonté de me nuire, les astres étaient aligné contre moi.

Au fur et à mesure que j'ouvrais les pièces, j'entendais également les pas se rapprocher de moi. Je pouvais même l'entendre marmonner, mais je ne le voyais toujours pas. Jusqu'au moment où j'entendis,

_ Tu joues à cache-cache ?

D'une voix à la fois amusé et de façon nochalente , c'était presque comme si la situation l'amusait mais le faisait également profondément chier.

Je commençais à désespérer dans ma quête, maintenant je me trouvais dans une petite pièce presque vide , où s'entassaient beaucoup de cartons. Il y avait simplement une porte devant moi , hormis celle que j'ai pris pour entrer.
Je n'entendais plus rien , mais soudainement, la poignée de la porte derrière moi vibra , je compris alors qu'il était juste derrière. Alors j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai fuis.

La porte qui se trouvait devant moi s'avérait être effectivement la porte d'entrée. Je remerciais alors ciel et terre tout en déballant les escaliers à une vitesse fulgurante.
L'homme qui était derrière moi avait juste ouvert la porte mais ne me courrais pas après.
Alors j'ai continué mon sprint , sans me retourner, donc sans jamais savoir avec qui j'avais dormis ce soir.