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"Les gens pensent qu'une âme soeur est leur association parfaite, et tout le monde lui court après. En fait, l' âme soeur , la vraie, est un miroir, c'est la personne qui te montre tout ce qui t'entrave, qui t'amène à te contempler toi-même afin que tu puisses changer des choses dans ta vie..."

« Dear Draco,

Quoi que je fasse, où que je sois, j'ai la vulgaire impression d'être espionnée, d'être constamment

Suivie mais je deviens folle, n'est-ce pas? Depuis que je suis partie de France, je n'ai plus aucune liberté, comme si on voulait m'empêcher d'accéder au bonheur, c'est idiot de penser cela.Mais pourtant, le bonheur est éphémère tout comme la liberté, mon bonheur est alors inexistant tout comme ma liberté, tu vois, les deux fonctionnent à merveille ensemble.

Ma dernière confession te semblait peut-être romantique, calme, remplie de tendresse mais ne te leurre pas, ce n'était qu'un semblant de ses idées gargantuesque pour se sortir de la merde et pour m'attraper un peu plus dans ses filets, un véritable maitre dans l'art de la destruction et de la manipulation.

Je pense qu'on a le choix sur la façon de raconter les histoires tristes, si on veut on peut édulcorer, comme dans les films ou les romans à l'eau de rose où de créatures sublimes prennent de magnifiques leçons de vie ou même les pires galères s'arrangent avec quelques excuses et une chanson de Peter Gabrielle. J'aime bien ces versions là, comme toutes les filles, seulement ce n'est pas la vérité, elle est beaucoup plus effroyable qu'elle en à l'air. Pour moi, le prince charmant se résume à un bourreau tenant fermement sa hache dans l'attente de me trancher la tête, pour moi les créatures sublimes sont plus présentes pour ensevelir la réalité, rester dans la confidence. En résumé, la vie n'est pas un conte de fée, je suis désolée de te l'apprendre...

Après avoir écrit ce poème ou plutôt emprunter, voler, détruire ce qui était beau à l'origine, il m'avait embrassé et il était sorti de ma chambre, j'avais un peu de répit et je pus alors examiner les marques que j'aurais probablement à vie. J'ai des bleus, des griffures et des taches rouges qui parcourent mon corps, c'est la première fois de ma courte vie que je me sens aussi sale, aussi répugnante à la vue des autres. Je pars donc dans ma salle de bain, je ferme la porte à clé et je la bloque avec une caisse et je pars me laver. Je frotte, je m'arrache la peau, je saigne, je pleure. Il m'a détruit. Je frotte, je m'arrache la peau, je saigne, je pleure. La porte claque, j'arrête l'eau et des coups se font entendre à la porte, je retiens ma respiration, je fais la morte. Je sais que c'est lui, je sais ce qu'il veut et maintenant que je suis propre il a la possibilité de me salir, de me détruire, de me rendre encore répugnante...

Il a détruit la porte, il est à présent en face de moi, je me colle au fond assis, les jambes remontées et je me cache, il arrive, je ferme les yeux et il rallume l'eau. Elle n'est pas froide, elle est brulante, j'ai envie de hurler mais je ne peux pas, il enlève ses vêtements et se met au-dessus de moi, il me force en m'attrapant le cou, il ouvre ma bouche avec force et il m'oblige à le prendre. Je veux le mordre mais je sais qu'il fera plus, toujours en faire plus pour me démolir, pour détruire mon esprit. Il respire rapidement et tire mes cheveux, il en arrache, j'en suis sûre. Sa bite claque toujours plus loin dans ma gorge, j'ai envie de vomir, j'ai envie de crier, je m'étouffe. « Putain de salope, tu es tellement bonne », il pousse un peu plus et je me brûle. Il se vide alors dans ma gorge et il me force à avaler, puis il part en me foutant une claque, je me tiens la joue, j'ai une entaille, je saigne...

Je change alors la température de l'eau et je frotte, je m'arrache la peau et je saigne, je pars vomir, et je m'habille, je n'ai plus de force, face à la vitre, je ressemble à une morte vivante, à un fantôme. J'en ai très vite conclu que je ne serais pas morte de vieillesse mais je serais morte sous sa main et personne ne peut me sortir de là...

ℛ𝓸𝓼𝒆 𝓙𝒆𝓷𝓴𝓲𝓷𝓼"

Je ferme mon journal et je pars préparer un petit déjeuner, Draco est dans la pièce d'à côté, il dort et ne se doute de rien. C'est étrange, je ressens quelque chose mais j'ai l'impression que c'est à cause de ce lien et pourtant, il ne m'a pas laissé une seule seconde, il a toujours été là pour moi alors qu'il n'était pas obligé, il m'en a fait la promesse et il semble vouloir la tenir. Je donne à manger à cassis et je pars allumer ma télé en attendant le réveil de Draco.

-Je ne comprends toujours pas pourquoi tu as cet engin chez toi...

-Bonjour à toi aussi, j'ai préparé le petit déjeuner et j'ai pensé que ce serait bien d'aller chez ta mère en début d'aprem si ça te va.

-Oui, il faut juste que je la prévienne avant, merci pour le repas, il l'embrasse sans s'en rendre compte et par dans la salle de bain.

Ses lèvres étaient douces, avec un léger goût de pomme agréable mais ce n'était qu'un accident et pourtant j'ai envie qu'il les repose, j'ai envie qu'il dure plus longtemps, j'ai envie de sentir sa langue caresser chaque partie de ma bouche, j'en veux plus. Je rougis légèrement et je range le plan de table, Draco sort en panique de la salle de bain.Il me regarde de haut en bas et baisse la tête.

-Désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je...enfin...

-Ne t'en fais pas, ça fait presque une semaine que tu squattes chez moi alors que ton appartement est juste à côté et c'est normal que tu perdes pied c'était un moment de faiblesse de te part, ça arrive...

-Justement, j'y ai goutté et maintenant je ne veux plus me séparer de tes lèvres, peut-être que ça semble être un acte de faiblesse mais pas pour moi ou alors je veux bien recommencer, je veux bien me montrer faible pour ressentir encore une fois cette sensation. Il s'approche de moi et tient mon menton pour le relever. Seulement si tu me donnes ton autorisation.

-J'accepte, il dépose alors ses lèvres et m'embrasse avec douceur et passion, j'accentue le baiser en mettant mes mains derrière sa nuque, à bout de souffle il se retire et sourit.

-Ma Rose, désormais je suis ton protecteur, si ça te va?

-C'est comme ça que tu me demandes de sortir avec toi? C'est d'un ridicule.

-Je sais, alors...

-On vit presque ensemble, on a un lien qui nous unit depuis la naissance alors je ne vois pas d'inconvénient à sortir avec toi, il sourit et m'embrasse une nouvelle fois et il retourne alors dans la salle de bain.

Je soupire, peut-être que les princes charmants existent, peut-être que les contes de fées sont réels, peut-être que le bonheur et la liberté ne sont pas éphémères, peut-être qu'il m'aime sincèrement et qu'il ne me détruira pas.

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Bonjour mes petits sushis, 

J'espère que ça ira. Bon je vous écris ce petit message pour avoir votre ressenti sur le début de l'histoire, ce chapitre est un peu comme une bombe qui se désamorce petit à petit donc j'aurais besoin de votre avis.

Si vous avez des idées je suis preneuse. Merci encore pour les lectures, les votes et les commentaires. J'ai vu également qu'on approchait des 10 000 lectures pour Crazy=Genius et je vous en remercie d'avance, je ne pensais pas toucher autant de personnes avec mes histoires et je vois que si et bien plus que je ne le pensais. Aussi j'ai besoin de votre aide pour la nouvelle histoire qui vient de sortir, je veux vos idées et ce dont vous voulez que je parle dans cette histoire?

Je vous souhaite une bonne journée et merci encore pour votre soutien

♥︎Marystuartcot

serment inviolableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant