𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐀 𝐌𝐀𝐑𝐇 | Hanji x Levi

{7} L'Allemagne

Pdv Hanji

Les ailes de la liberté ? Les ailes d'un oiseau ? Encore une nouvelle énigme... Purée...

- Ah oui, je n'étais pas venu pour ça au début. Je veux bien te dire ce qu'on a découvert, mais je vais te laisser t'habiller.

Ah oui. J'étais encore nue. Enroulée dans une seule petite serviette. Je lui claqua la porte au nez avant de ressortir habillée d'un pantalon marron avec une chemise jaune.

- Alors, qu'est ce que tu voulais me dire ?

- C'est une bonne nouvelle, mais tu dois me promettre de rester calme.

- Promis.

- On a encore une chance de retrouver Armin.

C'est vrai ?! On a une chance d'avoir un indice en plus ! C'est génial ! Je devais me retenir de ne pas crier. Mais je partis quand même en courant pour voir Eren et Mikasa, Levi à mes trousses en essayant de me rattraper.

10 minutes plus tard, j'arriva dans la rue ou habitait la famille Ackerman. Mikasa et Eren étaient assis sur un banc, discutant.

- Alors ?!

- Hanji-San !

- Vous savez où est Armin ?

- D'après son grand père, il étudie en ce moment en Allemagne, pour tenter de devenir bilingue.

- Shorty, je pars demain pour l'Allemagne ! À toi de voir si tu m'accompagne !

Mikasa m'interpella.

- Attends Hanji !

- On vient avec vous ! Nous aussi en a envie d'en savoir plus ! Et puis, j'aimerais bien le revoir moi Armin !

- Vous... Venez avec moi ?

- Moi aussi hein. Je vais pas rester la tout seul. Tch.

- Tiens c'est nouveau ça !

- Qu'est ce qui est nouveau ?

- Ce "tch".

- Ah.

- Allez, on va faire nos bagages !

Je partis vers la gare afin d'aller chercher nos billets d'avion. Une heure plus tard je revint devant cette petite maison afin de donner leurs place au Ackermans et pour confier la place d'Eren à Mikasa. Il pesterent encore face au fait que je paye les transports. Mais ils n'eurent pas le temps d'en dire plus que j'étais déjà partie tel une tornade.

On va visiter un nouveau pays ! Je suis trop contente ! Je rentre vite à l'hôtel et je range toutes mes affaires dans mon sac. Je suis prête ! Maintenant, j'ai jusqu'à demain 15 heures pour profiter pleinement de Londres ! Il y a tellement de choses que j'aimerais voir ici ! Ils sont beaucoup plus avancés que nous ! Il y a une grande tour nommée Big Ben qui a été construite il n'y a pas longtemps ! Il faut absolument que j'aille la voir ! Je pris mon appareil photo et sortis de chez moi. Sachant que le monument est au centre de la ville, il me faudra environ 1h30 pour y aller.

Je pris mon courage à demain et me mit en route. En chemin, je passais devant des boutiques absolument magnifique, à chaque fois, je repartais avec quelque chose. Arrivée la bas, j'avais un nouveau collier une nouvelle paire de chaussures, et de nouvelles boucles d'oreilles. Je pris des photos de moi devant Big Ben. Je louais une automobile et fit le tour de tout ce que je voulais voir. C'était superbe.

Pdv Levi

La binoclarde est vraiment trop pressée. Partir pour l'Allemagne demain. Demain ! Je n'ai même pas eu le temps profiter de ma mère. Je fis donc mon sac en emportant le strict nécessaire. Je ne savais toujours pas quand est ce que le voyage se terminera. J'entendis du chahut à côté. Ma sœur était en train de faire sa valise. À coup sûr elle allait vouloir emmener toute sa chambre.

J'ouvris la porte ornée d'un ecriteau Mikasa. Bingo. Sa chambre etait remplie de tas de vêtements. Elle marmonnait. "Et si j'emmenais ça ?" "Non, ça ira pas" "Je sais pas quoi prendre".

- Calme toi, tu ne dois prendre que le strict nécessaire.

- Ah, Levi. DEPUIS QUAND T'ES LÀ ?!

- Je veins d'arriver. Ne te charge pas trop, parce que c'est pas moi qui porterai ta valise.

Je pointa la malle pleine à craquer de vêtements.
Elle se gratta l'arrière de la nuque.

- Ah... Je dois diminuer le volume de mes bagages c'est ça ?

Je hochais la tête en fermant les yeux. Je la vis vider toute ses valises. Elle avait compris, c'est déjà ça. Moi, je devais refaire les miennes.

Je retournais dans ma chambre mis dans ma mallette noire, deux chemises blanches propre, un pantalon noir, une veste noire, un shampooing, un savon pour le corps, une brosse à dent, du dentifrice et des sous.

Je descendis dans la cuisine. Ma mère avait préparé à manger. J'appela Mikasa. Elle descendis immédiatement. Le reste du repas se termina dans la joie et la bonne humeur.

L'après midi, je n'avais envie de rien rien faire, alors je flanais dans les rues de Londres, m'asseyant sur des bancs dans des parcs, pensant au voyage qu'on allait entamer. Il allait falloir retrouver toutes les personnes de la liste ? Combien de pays allons nous devoir traverser pour retrouver tous ces gens ? Quel pourcentage de chance avons d'avoir assez de contact pour tous les retrouver ? Et surtout, combien de temps allons nous passer à voyager ? Combien de temps resterons nous loin de nos familles ?

Je suis sur qu'elle est en train de s'exciter et qu'elle visite toute la ville en folie...

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Pdv Hanji

J'ai passé toute l'après midi à visiter Londres, et je me suis éclaté. Demain j'y irai avec Shorty, Mikasa et Eren. Je pris une douche et partis me couchée. Mon expédition de tout à l'heure m'avait épuisée. Je m'endormis sans savoir que j'allais faire un des pires cauchemars de ma vie.

J'ouvris les yeux. Je voyais flou, mais je pouvais distinguer plusieurs silhouettes devant moi. J'essayais de me dégager, mais j'avais les mains et les pieds enchaînés. Je pus y voir plus clair. Devant moi, se trouvaient Eren, Mikasa et Levi, enchaînés comme moi au pieds et aux mains. D'autres personnes étaient là, mais leurs silhouettes étaient floues.

Devant Mikasa se trouvait une personne avec un scalpel. Il lui decoupa un gros morceau de peau dans le bras. À ses côtés, Levi essayait de crier sous son bâillon. Il me regardait, ses yeux me suppliant de trouver une solution, comme si j'étais la seule à pourvoir faire des miracles, lâchant une larme avant de se faire assommer.

Le gars qui avait découpé la peau de Mikasa s'approcha de moi. Je me de battais de toutes mes forces et essayais de crier de toute ma voix. Je suais. Le soldat n'arrêtais pas de me taillader pour que je me calme. L'un d'eux m'attrapa la tête. Je ne pouvais plus bouger. On me decoupa un morceau de peau sur ma jambe. J'avais mal, je cris encore plus, je fermais les yeux, et je pleurais. J'essayais de me débattre. En vain.

Jusqu'à ce que je fusse réveillée en sursaut dans mon lit par de main qui me tenaient les bras.