Partie sans titre 2

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Ce matin, quand j’ai tourné la tête, j’ai aperçu un gendarme par la fenêtre. Je n’étais pas très éveillé, alors je me suis rapproché pour voir si je n’avais pas rêvé. Et là, j’en ai vu plusieurs qui encerclaient la maison discrètement, tout un escadron. Ils étaient en tenue d’assaut, avec du noir sur le visage et de gros fusils entre les mains, inquiétants !
Effrayé, je suis remonté me cacher sous les draps. Mais ils sont venus me chercher, sans même frapper.
Mandat d’amener, perquisition en règle, en large et en travers. Tout ça parce que j’ai refusé de me rendre à une de leurs satanées convocations. Je serais coupable de trouble à l’ordre public. Quel ordre et quel public ! Délit d’opinion, trouble d’expression que je leur réponds.
Mais ils ne l’entendaient pas de cette oreille, et l’autre était bouchée, alors... ils m’ont embarqué sans sourciller, avec menottes bien serrées et bousculade dans les escaliers. Pendant quelques heures, ils m’ont interrogé, puis je n’avais plus rien à leur dire alors... ils ont bien dû me relâcher.
La maison est toute retournée, pas autant que moi. Il n’y avait rien à trouver, mais ils ont tout fouillé quand même. Ereinté, je suis retourné au lit. A mon réveil, j’irai peut-être fabriquer une bombe ou deux pour faire sauter la gendarmerie, autant être condamné pour des faits réels.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 15, 2015 ⏰

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Un gendarme a la fenêtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant