On se reverra... (Stucky) - Partie 1

Promesses (1942 - 1943)

Bonjour à toustes, 😃

Avec ce troisième chapitre, nous rejoignons enfin le début des événements contés dans "Captain America: The First Avenger" (un résumé des événements-clés de ce film se déroulant durant ce chapitre est disponible en bas de page).

Ca y est, le 7 décembre 1941 les USA ont officiellement rejoint la guerre déchirant le monde depuis septembre 1939. Cette décision va créer des bouleversements politiques et économiques (entre autres) mais également ébranler la vie de deux petits gars de Brooklyn, deux jeunes hommes parmi tant d'autres qui vont devoir apprendre à vivre dans ce climat incertain et meurtrier ... (il se peut que ce ne soit pas très joyeux ... sorry)

Si vous connaissez le comics "Captain America: The First Vengeance" vous vous rendrez compte que j'ai pris quelques libertés avec le canon, j'espère que vous me le pardonnerez ^^

Trêve de bavardage, je vous laisser à votre lecture en espérant qu'elle vous plaira ⚡️

TWs spécifiques à ce chapitre : discussions sur la guerre

Spoilers : le film "Captain America: The First Avenger" du MCU

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Depuis l'entrée en guerre de leur pays, ils avaient eu de nombreuses disputes. Une fois le choc passé, et dès qu'il avait été suffisamment en forme que pour sortir, Steve avait immédiatement voulu aller grossir les rangs des volontaires. Et Bucky s'y était opposé. Avec véhémence. Et depuis les disputes s'étaient enchaînées, aucun d'eux ne voulant démordre de sa position. Pour Steve, il était de son devoir de rejoindre l'armée, de défendre son pays et de combattre les nazis. Pour Bucky, il était inenvisageable que son Stevie se retrouve au milieu des batailles déchirant les vieux continents. Ils alternaient depuis entre disputes et périodes d'accalmie. Jamais leur appartement n'avait connu autant de cris, de portes claquées et de paroles blessantes échangées.

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Avril 1942

Ils revenaient d'un double-date. Ces soirées n'étaient plaisantes pour aucun d'eux mais ce n'était pas vraiment un paramètre sur lequel ils avaient beaucoup de liberté. Si le voisinage ne s'étonnerait pas que Steve reste un éternel célibataire, les commérages iraient bon train s'il en était de même pour Bucky. Et que le brun aille seul à des rendez-vous n'avait jamais été une option, pour aucun des deux. Avant l'entrée en guerre de leur pays, il leur arrivait parfois de profiter de ces soirées. C'était l'occasion de sortir, d'écouter de la musique et de boire des verres. Bucky faisait le charmeur et invitait leurs cavalières à danser tandis que Steve faisait des croquis pour de futurs dessins, répondait aux sous-entendus de son compagnon et le regardait briller. Depuis décembre 1941 ... ce n'était plus en rien pareil. Les sous-entendus étaient plus souvent des piques que du flirt, le temps passé à prétendre être intéressés par ces filles était du temps qu'ils ne pouvaient passer ensemble et les conversations revenaient fréquemment sur la guerre, provoquant immédiatement une tension chez les deux hommes. Cette soirée avait été particulièrement pénible. Dès le début, la cavalière de Bucky avait parlé de son cousin qui venait de partir pour son camp d'entrainement et elle avait demandé à Bucky où lui-même en était. La tension avait été telle que les deux jeunes filles avaient rapidement trouvé un prétexte pour prendre congé. Les deux hommes n'avaient pas échangé un mot sur le chemin du retour et Steve avait claqué la porte plus fort que nécessaire quand ils avaient rejoint leur appartement. Sitôt à l'abri, le blond avait repris leur dispute de la veille comme s'ils ne l'avaient jamais arrêtée.