Chris Redfield One shot + headcanons

1.

Chris Redfield était en pleine mission pour retrouvé Winters.

Il tâta sa cigarette entre son pouce et son index, ne remarquant pas l'un des membres de son escouade qui passait devant alors qu'il soufflait un filet argenté de fumée trouble du coin de sa bouche. Un peu de cendre s'effrita du bord alors qu'il utilisait la même main pour essayer d'éliminer la tension de ses tempes, essayant de bloquer le bruit de l'eau instable qui continuait de gronder derrière sa tête.

Est-ce que quelqu'un dans son équipe, malgré les regards qu'ils se lançaient alors qu'ils continuaient à surveiller l'eau au bord du précipice de cet étrange village désolé, pouvait-il vraiment et vraiment lui en vouloir ? Cela avait été quelques mois longs et décourageants. Entre essayer de garder un œil sur les actes infâmes de Mère Miranda, essayer de former la pauvre malheureuse famille Winters et de les installer dans leur nouvelle maison en Europe de l'Est, et maintenant ce gâchis d'un village infecté par une sorte d'organisme « mégamycète », Chris Redfield voulait rentrer à la maison.

Pourtant, il a découvert que ce n'était même pas le pire. Le travail, il pouvait s'en occuper, tant qu'il se retrouverait encore un opérateur malhonnête dans le BSAA. Zut, il pourrait même faire face aux cauchemars d'autrefois : de S.T.A.R.S. et l'Incident du Manoir, le Corps des Parapluies, l'Incident de New York, d'amis et de soldats perdus - tout cela, il pouvait le porter sur ses épaules gémissantes. C'était toi. C'était toi, c'était la seule chose qui roulait dans son cerveau ruiné et fatigué.

Tout ce qu'il voulait, c'était être de retour à la maison avec l'amour de sa vie, son âme sœur, sa femme depuis quelques mois seulement. Alors qu'il resserrait son manteau autour de ses épaules, il sentit le début d'un sourire affectueux tirer au coin de ses lèvres à la pensée de vous. Malgré la désolation de la situation, il a constaté que même la seule pensée de vous lui avait tellement remonté le moral qu'il a ignoré le regard taquin que John a lancé à l'homme à l'air fou d'amour alors qu'il se précipitait avec une mine terrestre. Au lieu de cela, il tira une dernière bouffée de sa cigarette, fermant les yeux et s'autorisant une seconde de cela. Juste un instant, pour lui-même. Un instant pour s'attarder sur vous. Tout ce qu'il voulait, c'était être blotti contre toi, les bras enroulés autour de ta taille si étroitement pour qu'il puisse être sûr que tu étais en sécurité. Pour embrasser votre front, vos joues, votre nez, vos lèvres - à cette pensée, il se retrouva accidentellement à mordre le bord de sa cigarette dans son désespoir.

Par Dieu, pensa-t-il, à quel point tu le rends vulnérable. Il était là, à la tête d'une escouade à la recherche d'un chef de culte surhumain muté, et la simple promesse de goûter à nouveau vos lèvres faisait presque craquer ses genoux sous lui.

Il soupira une fois de plus, plus tendrement mélancolique, avant d'écraser le bout de sa cigarette allumée sur la table branlante que Dionn Wilson avait installée au bord du réservoir de Salvatore Moreau. Il se lève, prêt à se remettre au travail dans la station de recherche, mais avant même qu'il ne puisse s'éloigner de la poutre en bois sur laquelle il s'appuyait, une main est plaquée sur son épaule et un écran lui est projeté au visage. «Hé Cap, il y a de sérieuses lectures de mouvement dans l'eau. Nous devrions sortir d'ici A.S.A.P.»

Un froncement de sourcils plissa son visage alors qu'il se retournait pour regarder son coéquipier.

« Qu'entendez-vous par lectures ? Qu'y a-t-il dehors ? »

"Cap actuellement inconnu, mais je suppose que Miranda sait que nous sommes ici maintenant."

Chris grogne d'une voix rauque, son esprit tellement concentré maintenant sur la recherche des silhouettes devant lui, que le bruit des éclaboussures d'eau, des jurons légers et des coups de pieds le long de la promenade en bois. Il jura légèrement, ignorant le grondement statique qui venait de sa radio, un avertissement qu'une entité inconnue se dirigeait vers lui.