Chapitre 1

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Je sors du boulot le sourire aux lèvres, j'ai réussi à négocier avec mon patron pour pouvoir sortir plus tôt puisque aujourd'hui c'est un jour spécial ! Il est actuellement 17h34, j'ai encore le temps d'aller chez le fleuriste génial !  

Comme cité tantôt, je suis passé chez le fleuriste pour acheter des roses, les fleurs de l'amour par excellence ! Vraiment, je pense que toute ma vie je n'ai jamais été aussi heureuse ! 

17h56, j'arrive devant son appartement et sors le double des clefs qu'il m'a données, d'habitude je prends quand même la peine de sonner pour le prévenir de ma présence, mais vue que normalement je finis a 20 h, et que du coup il ne s'attend pas à me voir, pourquoi gâcher la surprise ?

Les bouts de fer tournent dans la serrure, mon cœur bat à cent à l'heure. J'avance le plus silencieusement possible dans le long couloir de l'entrée. Arrivé dans le salon, qui est par ailleurs collé à sa chambre, je commence à entendre de légers gémissements venant de sa chambre. Mon cœur se remet à faire des siennes mais pas pour la même raison que tout à l'heure.

Je me dirige à pas de loup vers cette pièce d'où proviennent ces sons . Plus je m'en rapproche, plus j'arrive à les distinguer . Deux voix. L'une, la sienne, l'autre, appartient sans aucun doute à une femme.

Sa y'est je suis posté devant sa porte , je sais déjà ce qui m'attend derrière celle-ci, mais dans ma tête j'essaye quand  même de me convaincre que je me trompe, qu'il aura une très bonne explication à me donner.

 Après quelques secondes de réflexion, durant lesquelles les gémissements avez cessés, je me décide enfin à pousser ce gros bout de bois qui me sépare de la douloureuse réalité, cette réalité que je n'arrive pas à accepter, je ne veux pas accepter.

Le bouquet de roses s'abat brutalement au sol suivie de quelques larmes, la scène qui se déroule sous mes yeux est absolument atroce, lui vêtu d'un caleçons et elle d'un peignoir, mon peignoir. Elle nage dedans.

Ils m'ont remarqué, ils se tournent tous les deux vers moi.

L'inconnue arbore un air neutre, comme si elle avait l'habitude de ce genre de scène , tandis que lui, c'était indescriptible, un mélange de pitiés, de remords et de soulagements.

- Je... Commence-t-il.

- S'il te plait Gab... Gabriel Il écarquilla légèrement les yeux, depuis que nous nous étions mis ensemble je ne l'avais jamais appelé par son prénom. Epargne moi LE discoure "je peut tout t'expliquer" ou "c'est pas ce que tu croit" Je rigole, mais les larmes continues de couler. Je ne t'en veut pas, je te comprends. C'est vrai sortir avec une grosse qui ne veut pas baiser ça ne doit pas être facile tous les jour, donc tu es allé payer une pute pour assouvir tes désires sexuelle, mais pas n'importe quel jour nan ! Le grand Gabriel Russo a due tromper sa repoussante de copine le jour de l'anniversaire de ses 1 ans de couple ! Quoi que, qui me dit que c'est la première fois ?

- Emy je te...

- NON GABRIEL, MAINTENANT C'EST EMILYA !  Tu sais pourquoi ? Hein, le sais tu ? "Nan je ne sais pas pourquoi" Parfait, alors je vais te le dire, j'autorise les gens à m'appeler Emy a partir du moment ou je les connais un peu, pourquoi autoriserai-je un inconnu à m'appeler ainsi ? N'est-ce pas monsieur ? Vous-êtes d'accord avec moi ?

Il à les larmes aux yeux, pitoyable. Je me retourne, et ramasse le bouquet au sol.

- On va recommencer si vous le voulez bien ?

Je sort de cette pièce en fermant la porte derrière moi, avant de me retourner et de toquer. Je n'attends pas la réponse et entre.

- Bonjour chérie ! Mais qui êtes -vous ? Oh je comprend j'ai du me tromper d'appartement, je suis vraiment désolé de vous avoir dérangé, bon sur ce j'y vais bonne continuation à vous.

La porte se referme et je me rue vers la sortie de l'immeuble, une fois les portes automatiques passées une bouffée d'air frais s'engouffre dans mes poumons. Je respire enfin, j'ai l'impression que depuis tout à l'heure je suis en apnée.

Je me dirige vers un falaise qu'il y'a juste à côté, il n'y a jamais personne là-bas, c'est vraiment ce dont j'ai besoins en ce moment, du calme après la tempête...

why it's so hard ?Where stories live. Discover now