Lundi 5 avril, 16 heures, Vince, qui est sorti de l'hosto y'a tout juste quinze jours, est assis devant ses nouveaux écrans d'ordi et regarde Jeanne se préparer, car elle est de service pour le Circuit et qu'ils y vont ensemble.
Ça fait un mois qu'Ingrid vit chez H et qu'elle étudie leur façon de gérer leur organisation pour rendre des comptes à Klaus. Pour arranger ce gros connard de prétentieux, ils ont dû organiser une soirée spéciale, qui aura lieu ce soir-même.
Jeanne tourne dans l'appart et cherche à ne rien oublier, parce qu'elle s'est mis en tête que Klaus allait demander à affronter les deux autres organisateurs de leur Circuit, à savoir Patrick, qui n'a jamais combattu, et Vince, qui sort à peine de l'hôpital.
— Tu devrais essayer de te détendre, lui lance Vince. Et j'peux t'aider à faire descendre la pression ! ajoute-t-il tout sourire.
— On va devoir se mettre en route, lui répond Jeanne en bouclant sa deuxième sacoche.
— Jeanne ! déclare-t-il, pour capter son attention.
À chaque fois que Vince prononce son prénom, le cœur de Jeanne s'emballe, parce que c'est comme s'il lui disait « je t'aime ».
Elle se retourne et le dévisage parce que, malgré ses belles paroles quand elle l'a cru mourant, elle ne lui a toujours pas avoué ses sentiments, tout comme elle tait la proposition de Charline.
— Tout ira bien ! lui affirme-t-il.
Jeanne pousse un gros soupir en se plaquant les mains sur les joues :
— Je... je dois te parler, déclare-t-elle.
Vince s'enfonce dans son fauteuil de bureau et le fait pivoter pour se tourner vers elle :
— Donc, tu vas enfin me dire ce qui te perturbe depuis que j'ai failli crever, s'amuse-t-il accrochant ses beaux yeux verts.
— J'ai... oh mon Dieu, marmonne-t-elle en se mettant à faire les cent pas.
— Parle-moi, l'encourage-t-il d'une voix calme.
— Charline... j'ai parlé de nous à Charline, se reprend-elle. Oh bon sang... je t'aime, Vince. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, avoue-t-elle.
Vince sourit et lui tend la main pour qu'elle vienne à lui :
— Et tu sais que je t'aime comme un dingue, Jeanne, se réjouit-il alors qu'elle reste à distance.
— Attends, l'implore-t-elle affolée.
— J'ai parlé à Charline de mes craintes qu'un jour tu me quittes...
— Jeanne ! proteste-t-il.
— Écoute-moi, s'il te plaît ! l'implore-t-elle, le rouge aux joues.
— J'ai confié à ma fille qu'il m'est arrivé d'avoir envie de... d'avoir un enfant avec toi !
Les yeux de Vince brillent d'amour pour elle, mais il se tait pour la laisser aller au bout de ce qu'elle a sur le cœur.
— Charline propose de me faire un don d'ovocytes pour nous permettre d'avoir un bébé, explique-t-elle.
Vince opine du chef :
— Tu veux faire ça quand ? lui demande-t-il.
— Quoi ? souffle Jeanne.
Vince se tourne vers ses écrans et pianote sur son clavier...
— Tu te rends compte de ce que je viens de dire ? lui demande-t-elle soucieuse.
— Oh, j'ai tout compris ! se réjouit-il en enfonçant la dernière touche. Voilà, on a rendez-vous dans un mois, chez un spécialiste Danois !
Jeanne s'approche de lui et il la prend par les hanches pour qu'elle s'installe sur ses genoux. Jeanne lui plaque les paumes sur les joues pour soutenir son regard :
— Tu devrais prendre plus d'une seconde pour y réfléchir, s'inquiète-t-elle.
— C'est tout réfléchi, Jeanne ! sourit-il en lui prenant les mains pour les embrasser. Tu voulais que je connaisse la joie d'avoir un enfant, et aujourd'hui tu me dis qu'on nous offre cette opportunité, alors je fonce !
— Vince, souffle-t-elle.
— J'ai toujours su que je voulais lier ma vie à la tienne, lui avoue-t-il.
Il fait pivoter son fauteuil et ouvre un tiroir de son bureau, il en sort un écrin et lui tend :
— Elle est un peu désuète, se désole-t-il, quand elle ouvre la boîte pour y trouver une bague en or surmontée d'un diamant rose. Je l'ai achetée y'a cinq ans, l'après-midi même où je suis sorti de ta chambre d'hôtel !
— Elle est magnifique, balbutie-t-elle émue.
Vince lui sourit :
— J'voulais te demander ta main le soir où je t'ai avoué mes sentiments, mais vu comme t'as flippé, j'ai préféré attendre et te laisser venir à moi, lui déclare-t-il.
— Demande-moi, souffle-t-elle les larmes aux yeux.
— Jeanne. Ma merveilleuse Jeanne, acceptes-tu de devenir ma femme, mon épouse, mon amante et ma meilleure amie ?
— Oui, pleure-t-elle de joie.
Rayonnant de fierté, Vince lui passe la bague au doigt, puis Jeanne l'embrasse tout en lui soufflant « je t'aime » entre deux baisers.
Jeanne s'écarte et le dévisage :
— Tu veux vraiment avoir un bébé avec moi ?
— J'ai toujours vécu au jour le jour, et l'idée d'être père ne m'a jamais intéressé jusqu'à ce que tu me parles de tes craintes, explique-t-il. Pour être honnête, je pensais qu'on pouvait adopter, mais l'idée de savoir que tu veux porter notre enfant me fait déjà bander ! affirme-t-il les yeux brillants de désir.
Jeanne se presse contre lui, lui effleure les lèvres des siennes, tout en glissant une main pour lui caresser le membre à l'étroit dans son jeans.
— Et si mon corps... souffle-t-elle.
— On a un mois pour tout étudier, la rassure-t-il. Pour le moment, j'dois m'entraîner à éjaculer sur demande, ajoute-t-il en lui mordillant le cou.
— On doit partir, lui rappelle-t-elle.
— J'suis encore le patron dans mon Circuit et on arrivera là-bas quand on sera prêts, l'embrasse-t-il.
Jeanne se lève, retire son haut, ôte ses chaussures et Vince lui déboutonne son jeans et le fait glisser avec sa culotte le long de ses magnifiques jambes.
Vince se lève et la fait s'asseoir sur le bureau. Il libère son sexe dressé et la pénètre d'un coup de reins... il la prend avec ardeur, lui arrachant des cris à chacune de ses poussées. Ses assauts la mènent à l'extase et secouent son sexe de spasmes qui enserrent la longue et dure hampe, qui la remplit entièrement...
Vince se retient et la regarde jouir jusqu'à ce que l'orgasme le transporte et l'appelle à se vider en elle.
Une demi-heure plus tard, Vince claque la portière de son Porsche Cayenne et regarde Jeanne :
— Tu connais son cycle d'ovulation ? Ça serait bien qu'on la prélève avant notre rendez-vous, lui déclare-t-il. Elle fait ça pour toi, alors elle ne voudra peut-être pas venir avec nous, et moi, je tiens à être là à toutes les étapes !
Jeanne le dévisage et plisse le front :
— D'abord, « On » ne prélèvera rien, affirme-t-elle en lui tendant un index professoral. On demandera à un spécialiste compétent de s'en charger, et je veux m'assurer que Charline est toujours d'accord. Sinon, nous ferons appel à la filière légale pour le don d'ovocytes.
— Elle dira oui, sourit Vince.
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Une Cage et des liens 🔞 ( terminé)
RomanceSpin off de Boomerang Vince, H et Patrick sont Les Fondateurs de la Cage : Ils organisent des combats MMA clandestins. Ils mènent chacun une double vie, mais sont liés par une amitié de longue date. Amitié, amour, danger et combats sont inextric...